overdose de bêtise et de non sens

Forum interprétation des rêves
dire.pour.oublier
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

A nouveau oups ... je viens de voir que vous m'avez publié une novuelle réponse pendant que j'écrivais celle-ci.

Je reviendrais après avoir mangé.


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J'en profite pour revenir sur cette petite info :
Petite info
*** Votre inconscient a son propre langage et se fiche, mais alors totalement, de vos interprétations intellectuelles qui vous font surfer en surface. Et n'éclaire en rien le message qu'il vous délivre.
3 possibilités concernant vos propres interprétations :
- Soit vous niez et c'est très intéressant parce que c'est une "résistance"
- Soit vous ne répondez pas et c'est très intéressant parce que c'est un "évitement "
- Soit vous " restez en surface intellectuelle " et il faut définir si ce n'est pas la peur d'une décompensation ( donc on s'abstient d'insister )
Quand mes rêves se déroulent, je ressens parfois qu'au milieu des scènes et des symboles visuels, mon cerveau, en plus de produire des émotions et des raisonnements, produit aussi des "ressentis" d'ordre intellectuel, qui n'ont pas d'apparence dans le rêve, mais qui y sont ressentis comme présents au même titre que les émotions, et qui se greffent à certains symboles ou certaines scènes visuelles.

Ces "ressentis intellectuels oniriques" ne se manifestent pas sous la forme d'un long discours raisonné ni d'un raisonnement : ils se manifestent comme un ressenti vague et condensé (un peu comme une intuition) qui, SI il était suivi par ma conscience, aboutirait à former un propos intellectuel développé (tout comme une émotion ressentie dans le rêve, aboutie à sa description avec des mots et des pĥrases).

Lorsque je décris le contenu d'un rêve, j'ai parfois ces objets "intellectuels" qui me reviennent en mémoire en même temps que le reste des symboles.

Lorsque ces "objets intellectuels" sont simples, j'ajoute un commentaire ou une précision sur un "ressenti" d'ordre intellectuel.
Mais lorsqu'ils sont trop complexe, ces "objets intellectuels" ne se laissent décrire, comprendre et traduire qu'après avoir "décodé" d'autres informations du rêve.

Et j'ai constaté, souvent, que ces décodages donnaient accès des solutions pour des problématiques du présent.

Mon ressenti est que ces "objets intellectuels" produits dans le rêve se distinguent clairement des "intellectualisations" superficelles qui viendraient chercher à donner du sens à posteriori, ou à fuir une angoisse.

Ils ont cezrtes quelque chose de superficiel, puisqu'ils n'obligent pas à plonger dans le passé lointin. Mais ne peut-on pas consédérer que ces "objets intellectuels" font partie intégrante du language et du message de l'inconscient ?

Retrouver l'origine des symboles émotionnels permet de retrouver les blessures latentes du passé, et de tenter de les libérer de les énergie enquistées qui viennent parasiter et conditionner nos comportement présents. Mais ne se pourrait-il pas que l'inconscient les utilisent comme des mots de vocabulaire afin de transmettre des messages NON-émotionnels pour des problématiques présentes ? Et qu'aurait-il à sa disposition pour s'exprimer si on lui retirait ce vocabulaire ?

----
Depuis des années que je cherchais éperdument à concilier indépendance, passion, créativité et utilité sociale pour que toutes mes facettes de ma personnalité soient comblées en même temps ..... Pensant avoir trouvé une voie pour y parvenir, je m'y suis engagé en y mettant toute mon énergie et en faisant de nombreux sacrifices pendant 3 années avec sortie de l'impasse programmée pour janvier 2020 ... Sauf que 2020 fut une bonne baffe, et un retour dans une nouvelle impasse ...

*** Si vous acceptez, rentrez dans le vif du sujet. De quoi parlez-vous ?
En fait, il n'y aurait pas grand chose à dire de plus .... Sinon que je parlais d'un projet entrepreneurial dans le domaine d'un de mes centres d'intérêt, et auquel je m'étais efforcé de donner une composante éducative et utilitariste.
Dans sa première phase, ce projet devait me servir de marche-pied pour une seconde phase, et servir de marche-pîed à d'autres auto-entrepreneurs, voir même à mes concurrents.

Comme je savais que la première phase serait particulièrement rude et chronophage à cause de l'évolution de la concurrence, ma stratégie a été de préparer les outils informatiques de la seconde phase à l'avance. Et pour ne pas predre du temps sur la concurrence qui continuait d'évoluer, j'ai travaillé comme un forcené, usant ma santé et sacrifiant ma vie sociale et sentimentale.

Entre temps, comme les plateformes d'e-commerce ont ouvert en grand leurs portes à la concurrence chinoise (ce que je n'avais pas anticipé), il m'a fallu adapter mon projet et redoubler d'efforts pour m'assurer d'avoir une petite tête d'avance dés la phase 1.

Aussi, je vous épargne les galères administratives à causes de vides juridiques ...

Et nous voilà fin 2019, où tout est prêt à être lancé. Optimiste, fier, confiant.

Janvier et février 2020, l'activité décolle lentement.
Mars 2020, c'est déjà terminé.

Trois ans d'efforts pour n'avoir le temps de ne faire qu'un chiffre d'affaire de 15 euros avant qu'une pandémie viennent tout stopper ...

C'est rageant, et en même temps, j'ai presque envie de dire que j'ai l'habitude que ce soit ainsi. Car chaque fois que je me suis élancé confiant dans la vie, il y a eu une catastrophe que je n'avais pas causé pour interrompre cet élan comme une mouche qui vient se tapper contre vitre : Problème de santé, suicide de mon père, problème de santé, autre problème de santé, pandémie.
Il y a quelques mois, quand j'y pensais, j'en riais.

En plus, 2020 était l'année où je devenais plus vieux que mon père.
J'avais calculé le nombre de jours qu'il avait vécu depuis ça naissance, puis la date à laquelle j'en aurais vêcu autant que lui. La vie un sens de l'humour incroyable : cette date était le 1er avril 2020. Quel beau poisson d'avril ...

Bon ... j'espère ne pas vous avoir donné l'impression de gacher votre énergie, et vous remercie encore mille fois pour tout le temps que vous m'avez consacré.
dire.pour.oublier
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

Sauf que c'est moi que c'est une partie de moi que je "sauve" (ou aide) en aidant quelqu'un d'autre.
*** Croyez-vous que l'altruisme soit de ce monde ?
Si la définition qu'on associe à ce mot est lucide, oui.

Mais ça me ferait mal au coeur que l'altruisme soit mis au même rang que la pathologie du "syndrome du sauveur".
*** Vos propres pulsions
???
En effet, vous êtes ces "nazis"
( l'enfant est un pervers polimorphe. Freud )
S'il y a bien une partie de moi qui se comporte comme un "oppresseur" avec moi même, c'est celle qui me pousse à me remettre en question après la moindre interaction sociale un peu trop longue (comme celle-ci) pour me demander si j'ai été clair, si je n'ai pas dis quelque chose de travers, si je n'ai pas offensé la personne sans m'en rendre compte, si je me suis bien comporté, si ceci, si cela ... etc.
Ayant beaucoup de raisons de m'auto-critiquer et de me juger, et de douter, une part de moi (la spontanéité) peut certainement se sentir poursuivie et menacée par une armée d'oppresseurs envahissants et menaçants ...

En revanche, après avoir lu quelques articles sur le concept de "pervers polymorphe", et je ne vois pas le lien.
( vous savez que TOUS les personnages évoqués dans un rêves sont des " parties " de la structure de la personnalité de la personne )
J'avais répondu oui. Mais en relisant, quelque chose m'interpelle : lorsqu'on apprend à connaître quelqu'un, on intègre une représentation mentale de cette personne dans notre psyché.
Est-ce que ça veut dire qu'on l'intègre à notre personnalité ???

Est-ce que le fait de chercher à comprendre des gens mauvais, je vais intégrer des traits de leur personnalité à la mienne ???
Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
***Connotation sexuelle
Je ne vois toujours pas pourquoi.
Bref, quelques semaines avant sa fin, il avait changé, il était comme le père que j'aurais toujorus voulu qu'il soit. Je ne comprenais pas. Et alors que je commençais à m'habituer à l'idée que les choses ailles mieux, il est parti dans la nuit en nous laissant un mot d'adieu. Nous l'avons cherché des semaines, sans jamais le trouver, jusqu'à ce que son corps fut repêché.
*** L'eau
Peut être. Peut être la partie du rêve où je plonge dans cette rivière symbolise la partie du cours de ma vie où je suis devenu plus vieux que mon père ...
Vous pensez qu'il s'agit du surmoi par sa neutralité impersonnelle et le sentiment qu'il y avait des présences derrière ? (Surmoi construit par l'extérieur)
*** Vous, qu'en pensez-vous ?
Bof. Pas convaincu.
Dubreuil
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

Mais ça me ferait mal au coeur que l'altruisme soit mis au même rang que la pathologie du "syndrome du sauveur".
*** Sauf que c'est moi que c'est une partie de moi que je "sauve" (ou aide) en aidant quelqu'un d'autre.

*** Vos propres pulsions
???
En effet, vous êtes ces "nazis"
( l'enfant est un pervers polimorphe. Freud )
S'il y a bien une partie de moi qui se comporte comme un "oppresseur" avec moi même, c'est celle qui me pousse à me remettre en question après la moindre interaction sociale un peu trop longue (comme celle-ci) pour me demander si j'ai été clair, si je n'ai pas dis quelque chose de travers, si je n'ai pas offensé la personne sans m'en rendre compte, si je me suis bien comporté, si ceci, si cela ... etc.
Ayant beaucoup de raisons de m'auto-critiquer et de me juger, et de douter, une part de moi (la spontanéité) peut certainement se sentir poursuivie et menacée par une armée d'oppresseurs envahissants et menaçants ...

En revanche, après avoir lu quelques articles sur le concept de "pervers polymorphe", et je ne vois pas le lien.
( vous savez que TOUS les personnages évoqués dans un rêves sont des " parties " de la structure de la personnalité de la personne )
J'avais répondu oui. Mais en relisant, quelque chose m'interpelle : lorsqu'on apprend à connaître quelqu'un, on intègre une représentation mentale de cette personne dans notre psyché.
Est-ce que ça veut dire qu'on l'intègre à notre personnalité ???

Est-ce que le fait de chercher à comprendre des gens mauvais, je vais intégrer des traits de leur personnalité à la mienne ???
Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
***Connotation sexuelle
Je ne vois toujours pas pourquoi.
Bref, quelques semaines avant sa fin, il avait changé, il était comme le père que j'aurais toujorus voulu qu'il soit. Je ne comprenais pas. Et alors que je commençais à m'habituer à l'idée que les choses ailles mieux, il est parti dans la nuit en nous laissant un mot d'adieu. Nous l'avons cherché des semaines, sans jamais le trouver, jusqu'à ce que son corps fut repêché.
*** L'eau
Peut être. Peut être la partie du rêve où je plonge dans cette rivière symbolise la partie du cours de ma vie où je suis devenu plus vieux que mon père ...
Vous pensez qu'il s'agit du surmoi par sa neutralité impersonnelle et le sentiment qu'il y avait des présences derrière ? (Surmoi construit par l'extérieur)
*** Vous, qu'en pensez-vous ?
Bof. Pas convaincu.
[/quote]
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Dubreuil
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

Mais ça me ferait mal au coeur que l'altruisme soit mis au même rang que la pathologie du "syndrome du sauveur".
*** Rien n'est tout blanc ou tout noir. Celui qui ne tire aucun " bénéfice " de ses " bonnes actions est dans la toute puissance. Et c'est là qu'est la pathologie

En revanche, après avoir lu quelques articles sur le concept de "pervers polymorphe", et je ne vois pas le lien.
*** Nous parlons de la constitution de la personnalité de chaque enfant. (instinct de vie, instinct de mort). Rien de comparable avec vos lectures. Lisez plutôt les explications de Freud concernant cette observation, et les articles sur la vie intra-utérine de l'enfant ( Mélanie Klein )

lorsqu'on apprend à connaître quelqu'un, on intègre une représentation mentale de cette personne dans notre psyché.
Est-ce que ça veut dire qu'on l'intègre à notre personnalité ???
Est-ce que le fait de chercher à comprendre des gens mauvais, je vais intégrer des traits de leur personnalité à la mienne
*** Est-ce qu'en vous insurgeant contre un oppresseur, vous devenez comme lui ? Tout dépend s'il révèle en vous vos " démons cachés. (voir l'adhésion fanatique à Hitler)

Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
Connotation sexuelle
*** Ou vont, et en quoi se transforment les émotions ( frustrations, colère, impuissance... ) diurnes refoulées ?
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
Connotation sexuelle
*** Ou vont, et en quoi se transforment les émotions ( frustrations, colère, impuissance... ) diurnes refoulées ?
Il me semble qu'elle se transforment en désirs inconscients, qui influencent le comportement diurne, et qui se manifestent dans les rêves, non ?

Mais je ne vois pas la connotation sexuelle.
A moins de considérer ma source de motivation : mon instinct de reproduction.

Est-ce juste ?
Dubreuil
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

Mais je ne vois pas la connotation sexuelle.
A moins de considérer ma source de motivation : mon instinct de reproduction.
*** Les pulsions !
Ah, elles ne vous plaisent pas celles-la ! (rire )

Ou vont, et en quoi se transforment les émotions ( frustrations, colère, impuissance... ) diurnes refoulées ?
Il me semble qu'elle se transforment en désirs inconscients, qui influencent le comportement diurne, et qui se manifestent dans les rêves, non ?
*** Pour une personne "évoluée", Les émotions de colère, de frustrations, d'impuissance, etc... vont être progressivement transcendées. Ce que l'on appelle : La sublimation.
Ou bien l'incompréhension alimentera d'autres conflits.
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

Dubreuil a écrit : 24 janv. 2021, 14:23 Mais je ne vois pas la connotation sexuelle.
A moins de considérer ma source de motivation : mon instinct de reproduction.
*** Les pulsions !
Ah, elles ne vous plaisent pas celles-la ! (rire )
les pulsions ... voilà encore un concept psychanalitique que wikipédia ne m'aide pas à bien saisir ...

Ou vont, et en quoi se transforment les émotions ( frustrations, colère, impuissance... ) diurnes refoulées ?
Il me semble qu'elle se transforment en désirs inconscients, qui influencent le comportement diurne, et qui se manifestent dans les rêves, non ?
*** Pour une personne "évoluée", Les émotions de colère, de frustrations, d'impuissance, etc... vont être progressivement transcendées. Ce que l'on appelle : La sublimation.
Ou bien l'incompréhension alimentera d'autres conflits.
La sublimation ...

Il doit y avoir quelque chose de cela dans mes tentatives récurrentes de créer quelque chose qui soit porteur de sens (comme si cette création avait un "esprit" ayant reçu mon éducation) et qui, tel un "jet" de "crayon de papier", soit en capacité de laisser une "trace" dans la réalité du vivant en y jouant un rôle utile (comme un enfant devenu adulte qui prendrait sa place dans la société).

Et le problème, c'est que comme je ne suis jamais parvenu au bout de leurs concrétisations, ces "enfants innachevés", pour lesquelles je n'ai jamais vraiment voulu faire un deuil complet, n'ont fait qu'entretenir et amplifier la même frustration à l'origine de leur création ...

Je crois que je suis dans un cercle vicieux qui provoque une amplification des frustrations liées à l'échec, et liées au temps perdu que je cherche à rattraper ou à compenser en vain.

Si d'autres conflits s'alimentent, il y a :

- mon incapacité à être un "bon père symbolique" en ne parvenant pas à "garder en vie" ou en "bonne santé" mes "enfants symboliques", qui nourrit le sentiment que je serais incapable d'être un bon père biologique et que je ne mérite ainsi pas cette haute responsabilité que me confirait une femme voulant partager son projet parental avec moi.

- l'accumulation des échecs qui me pousse à chercher un moyen de compenser, dans l'espoir de me donner de la valeur au yeux des femmes.

- l'accumulation du temps perdu, avec le sentiment d'être plus proche de la fin que du début, et celui de constater la raréfaction des femmes de mon âge voulant avoir un enfant, qui alimentent un sentiment d'urgence et une impression d'atteindre une impasse.

etc.


L'hésitation à faire un deuil et à renoncer à l'espoir d'une "survie inespérée" est très présente dans tous mes rêves et dans tous mes dilemmes intérieurs. (et cela me ramène bien sûr à la mort de mon père qu'il nous a fallu chercher des semaines sans savoir ...).


Je crois que mon chat pense que je suis "une bonne mère de substitution" et un bon "papa poule" pour lui ... mais, bon ....
Dubreuil
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

les pulsions ... voilà encore un concept psychanalitique que wikipédia ne m'aide pas à bien saisir ...
Lisez le livre : LE CA " de Groddek.

Je crois que je suis dans un cercle vicieux qui provoque une amplification des frustrations liées à l'échec, et liées au temps perdu que je cherche à rattraper ou à compenser en vain.
*** Vous pourriez songer à une petite thérapie d'entretiens ?

- mon incapacité à être un "bon père symbolique" en ne parvenant pas à "garder en vie" ou en "bonne santé" mes "enfants symboliques", qui nourrit le sentiment que je serais incapable d'être un bon père biologique et que je ne mérite ainsi pas cette haute responsabilité que me confirait une femme voulant partager son projet parental avec moi.
*** Je ne comprends pas cette logique, totalement illogiqe.

- l'accumulation des échecs qui me pousse à chercher un moyen de compenser, dans l'espoir de me donner de la valeur au yeux des femmes.
*** Vous n'êtes pas content de votre image ?

- l'accumulation du temps perdu, avec le sentiment d'être plus proche de la fin que du début, et celui de constater la raréfaction des femmes de mon âge voulant avoir un enfant, qui alimentent un sentiment d'urgence et une impression d'atteindre une impasse.
*** Il me semble qu'il reste encore des femmes plus jeunes que vous, désireuses d'avoir un enfant ?

L'hésitation à faire un deuil et à renoncer à l'espoir d'une "survie inespérée" est très présente dans tous mes rêves et dans tous mes dilemmes intérieurs. (et cela me ramène bien sûr à la mort de mon père qu'il nous a fallu chercher des semaines sans savoir ...).
*** re-petite thérapie ?

Je crois que mon chat pense que je suis "une bonne mère de substitution" et un bon "papa poule" pour lui ... mais, bon ....
*** Bon, c'est un très bon début !
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

les pulsions ... voilà encore un concept psychanalitique que wikipédia ne m'aide pas à bien saisir ...
Lisez le livre : LE CA " de Groddek.
Je viens de le télécharger.


- mon incapacité à être un "bon père symbolique" en ne parvenant pas à "garder en vie" ou en "bonne santé" mes "enfants symboliques", qui nourrit le sentiment que je serais incapable d'être un bon père biologique et que je ne mérite ainsi pas cette haute responsabilité que me confirait une femme voulant partager son projet parental avec moi.
*** Je ne comprends pas cette logique, totalement illogiqe.
Une fausse croyance qui s'est nourri sans que je m'en rende compte.
- l'accumulation des échecs qui me pousse à chercher un moyen de compenser, dans l'espoir de me donner de la valeur au yeux des femmes.
*** Vous n'êtes pas content de votre image ?
Elle ne correspond pas à l'image que je me suis fait de l'homme que recherche les femmes. (à force de lire leurs annonces sur les sites de rencontre).
Là, aussi, je crois qu'il me faut juste me libérer de mes péjugés et fausses croyances et laisser opérer le charme et la selection naturelle ...
- l'accumulation du temps perdu, avec le sentiment d'être plus proche de la fin que du début, et celui de constater la raréfaction des femmes de mon âge voulant avoir un enfant, qui alimentent un sentiment d'urgence et une impression d'atteindre une impasse.
*** Il me semble qu'il reste encore des femmes plus jeunes que vous, désireuses d'avoir un enfant ?
Certes. Là aussi, j'élargirais un peu mes paramètres de recherche et laisserai la selection naturelle opérer.

Je crois que je suis dans un cercle vicieux qui provoque une amplification des frustrations liées à l'échec, et liées au temps perdu que je cherche à rattraper ou à compenser en vain.
*** Vous pourriez songer à une petite thérapie d'entretiens ?
L'hésitation à faire un deuil et à renoncer à l'espoir d'une "survie inespérée" est très présente dans tous mes rêves et dans tous mes dilemmes intérieurs. (et cela me ramène bien sûr à la mort de mon père qu'il nous a fallu chercher des semaines sans savoir ...).
*** re-petite thérapie ?
Moui ... je pense que je l'envisagerai après avoir essayé de lâcher prise.

Car j'ai l'impression que c'est ce que mes rêves m'encouragent à faire : me montrer un peu plus fort ; lâcher prise tout en conservant mes qualités ; et arrêter de m'enfoncer dans une impasse en cherchant à lutter contre le destin.

Jusqu'à présent, je me suis plus ou moins inconsciemment accroché à cet instinct de reproduction comme s'il s'agissait d'une expérience de vie étentielle que je voulais faire, mais au fond, dans l'absolu, la sublimation pourrait suffire à contenter cet instinct ... peut-être à travers des projets créatifs plus modestes, et moins ambitieux ... et puis si un jour une femme fait de moi un père, je saurais ce que ça fait de changer des couches et d'être réveillé la nuit, jusqu'à être tourmenté par un ado rebele en crise ...

Aussi je précise que je ne pense pas qu'il y ait un risque suicidaire, même si le contenu de certains rêves pouvait le laisser entendre ( exemple : "ce sont des gouttes de la taille de noix et faites de poix, si vous vous aventurez par là, il vous faudra les éviter sinon vous mourrez ..." (noyé par le chagrin)).

Je pense avoir un instinct de vie qui se régénère et se réorganise assez vite.
Lorsqu'au plus mal de ma crise, il y a quelques moi(s), j'avais quelques idées noires, c'était à un "suicide partiel" que je songeais (en cherchant un moyen de ne "suicider" que la partie de ma psyché qui souffrait, ou qui causait ma souffrance (ma sensibilité), tout en préservant celle qui voulait continuer de vivre (ma force)).


Je crois que mon chat pense que je suis "une bonne mère de substitution" et un bon "papa poule" pour lui ... mais, bon ....
*** Bon, c'est un très bon début !
En effet !

----

Bon, Mme Dubreuil, encore milles fois merci pour votre accompagnement, et pour votre présence.

Je prendrais le temps de relire tout ce que nous avons écris afin que tout ce que je n'ai pas eu le temps de bien intégrer le soit.

Merci à vous.
dire.pour.oublier
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

J'ai entamé la lecture de Groddek, dont la double introduction était un peu pénible à lire, mais dont le reste est très agréable et facile à lire.

Je viens de finir la lettre 4 où Groddek présente sa théorie sur l'origine de l'amour maternel.

Jusque là, il y a quelques théories que je trouve très pertinentes, mais je suis un peu gêné, dans cette lettre 4, que ce soit écrit par un homme. J'aurais trouvé plus pertinent que ce soit écrit par une femme libre de toutes théories et influences psychanalytiques masculines (mais bon : Freud ; société patriarcale ; début du XXeme siècle ...).
Car je ne peux m'empêcher de craindre que, dans certaines de ses théories et interprétations, Groddek fasse des projections masculines personnelles sur ce que ressentent, d'après son propre Ça, les femmes, dans certaines situations, et qu'il les contamine avec des "désirs inconscient" qu'elles n'avaient peut-être pas vraiment ...

Aussi, dans son idée qui voudrait qu'une angoisse cache un désir honteux, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur l'ordre d'arrivée de l'un par rapport à l'autre ("qui de l'oeuf ou la poule ... ?"), et de la manière dont cet ordre pourrait influencer l'interprétation qu'il faudrait en faire.

Car si un désir "honteux", initialement conscient, peut générer un sentiment de culpabilité, provoquer un refoulement de ce désir, et nourrir une angoisse de le voir ressurgir au conscient, l'inverse me semble tout aussi possible :
- une angoisse d'être en danger qui oblige à se préparer mentalement en s'imaginant comment l'éviter ; comment y survivre ; comment s'en accommoder ; comment le relativiser ; comment chercher le positif au milieu du négatif ; etc., bref, une angoisse qui déclenche un processus intellectuel conscient qui peut finir par devenir une sorte de "fantasme" plus ou moins héroïsé et érotisé, et qui peut finir par nourrir un désir plus ou moins honteux et conscient de voir le danger se réaliser, soit pour en être débarrassé (comme lorsqu'on va dans le vif du sujet), soit pour en tirer le positif qu'on lui a trouvé, soit à cause du fantasme qu'on a fini par lui associer.

Dans le premier cas, où le désir honteux précède l'angoisse, on peut assurément accuser le Ça d'avoir des intentions coupables.
Alors que dans le second cas, on ne peut pas affirmer que l'angoisse a réellement généré un désir honteux, car rien ne nous dit que la personne y a entrevu des intérêts personnels en cherchant les aspects positifs, ni qu'elle a élaboré un fantasme héroïsé ou érotisé de la situation qu'elle redoute afin de la rendre plus surpportable ... Et quand bien même l'aurait-elle fait, on ne peut accuser le Ça que d'avoir eu peur de mourir, et d'avoir motivé un processus intellectuel conscient pour chercher des issues au danger de "mort" perçu par l'inconscient.

Mais peut-être ai-je encore pour le moment une compréhension trop limitée qui s'éclairera au fil de ma lecture ...
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