Incendies gigantesques à l'horizon

Forum interprétation des rêves
Dubreuil
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Dubreuil »

Et après? Consoler l'enfant en nous? Se dédoubler et s'adresser à lui comme imaginé dans le film "Les chatouilles"
*** Ben oui, c'est de ce dont je parlais en ces termes :
- Je ne dis pas, bien sûr, que la résilience efface le traumatisme. Mais elle permet de vivre à côté -

Ou comme le dit le moine vietnamien Thích Nhất Hạnh: Amener la souffrance à la conscience;
(suite) ... D'où ma proposition à la considération erronée de la petite fille quand elle se réveillera pour aller s'interroger chez un psy : "Les hommes vous abandonnent"... -

****NON ! Nous nous abandonnons à eux " -

Cela à vous non plus, ne parle pas ?
( A moins que vous considériez cela come du "Victim blaming" )
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Fugen
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Fugen »

Ou comme le dit le moine vietnamien Thích Nhất Hạnh: Amener la souffrance à la conscience;
(suite) ... D'où ma proposition à la considération erronée de la petite fille quand elle se réveillera pour aller s'interroger chez un psy : "Les hommes vous abandonnent"... -

****NON ! Nous nous abandonnons à eux " -
Cela à vous non plus, ne parle pas ?
( A moins que vous considériez cela come du "Victim blaming" )
Si, ça me parle (je ne vois pas le rapport avec le "victime blaming").
Ma tendance à m'abandonner est bien quelque chose d'irrépressible chez moi et que je connais bien; il suffit que je regarde derrière moi pour trouver la répétition de ce comportement.
Quelque chose en moi dont je me méfie tellement à présent que je sens que je pourrais bien tenir les hommes à distance par peur que ça se répète.
Si je pense à ce "sentiment d'abandon" j'ai comme une sensation cotonneuse qui vient, un bien être addictif qui rappelle celui de la drogue.
Ah! n'être qu'un amibe et se laisser flotter! :D
Dubreuil
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Dubreuil »

Vous écrivez :
(...) Ma tendance à m'abandonner est bien quelque chose d'irrépressible chez moi et que je connais bien; il suffit que je regarde derrière moi pour trouver la répétition de ce comportement.
*** Travaillez ce comportement. Faites-le, de visu, avec un(e) professionnel(le)

(...) Quelque chose en moi dont je me méfie tellement à présent que je sens que je pourrais bien tenir les hommes à distance par peur que ça se répète.
*** Travaillez ce comportement. Faites-le, de visu, avec un(e) professionnel(le)

(...) Et si tout ce que nous fuyons et évitons était pour nous des occasions perdues de travailler sur quelque chose d’essentiel?
*** Alors faites-le, de visu, avec un(e) professionnel(le)

(...) Si, ça me parle (je ne vois pas le rapport avec le "victime blaming").
*** Alors cherchez le lien, faites-le, de visu, avec un(e) professionnel(le)

Courage, l'anesthésie du traumatisme doit se dissoudre doucement, avec un tiers formé à l'approche des impacts post-traumatiques.
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Nomatone
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Nomatone »

Dubreuil a écrit : 02 oct. 2023, 15:51 - " NON ! Nous nous abandonnons à eux. (les hommes) Il faudrait peut-être arrêter ce rôle de victimes, larmoyantes et fatalistes !" -, concernant toutes les femmes amoureuses, vous répondez :-- "Ce n'est pas mon avis personnel!"- donc :
Quel est votre avis personnel ?
La phrase était à lire en lien avec la réaction concernant « Les hommes vous abandonnent ». A travers cette dernière, je soulignais ce qui apparaissait, à mes yeux, comme une croyance de l’auteure du rêve, plus tard confirmée puisque Fugen écrit ensuite sur ce sentiment de « la petite orpheline abandonnée par un homme » vécu comme un chagrin d’enfant.
Mon propos n’avait pas pour but de la conforter dans cette idée que les hommes l’abandonnent, mais de lui révéler cette croyance sous-jacente, dont l’indice trouvé dans la phrase suivante, lorsque je lui ai demandé pourquoi elle aimait les chiens:
« Il m’est arrivé de me dire que je devrais remplacer un homme par un chien car au moins je peux partager des balades avec eux, contrairement aux hommes qui malgré leurs promesses volontairement ou non m’ont fait vivre la solitude. »
Idée de solitude et de sentiment d’abandon apparue également dans d’autres posts rédigés précédemment par elle.
Le reste tentait de démontrer qu’un chien n’est pas un homme et vice-versa, pour des raisons évidentes.

J’ai très probablement manqué un échange entre vous dans un post précédent car il est soudain question de « victime », j’ignore pourquoi. Sinon que c’est aussi dans l’air du temps. Difficile aujourd’hui de s’exprimer sans essuyer rapidement des reproches de se victimiser, de victimiser, de blâmer la victime et autres combinaisons.
Dans la théorie, soudain, tout fait traumatisme, tout le monde est traumatisé. Dans la pratique, les vraies agressions manquent encore souvent de reconnaissance. Un raccourci intriguant suggère que l’on ne pourrait pas se reconnaître victime et à la fois être résilient. Il faudrait choisir son camp. Aussi une dérive selon laquelle la résilience serait une espèce de réinitialisation aux paramètres de l’usine grâce à un bouton reset ou un ressort inédit que l’on trouve sans aide (ou une aide bien spécifique), sans soutien, sans entourage, sans parcourir un certain trajet (plus ou moins long) d’intégration de la mémoire traumatique à la biographie personnelle. Temps durant lequel il arrive de s’accrocher au titre de victime, davantage comme un ancrage, une manière de dépasser la dissociation initiale, lors du traumatisme, pour arriver à reconnaître que l’événement fait partie intégrante de notre histoire, que oui, nous en avons été la victime, c’est arrivé à nous. A l’issue de ce trajet, beaucoup accèdent à la liberté et s’en réjouissent. C’est normal, en quoi serait-ce gratifiant ou confortable de se désigner victime définitive? Les bénéfices secondaires ont leurs limites quand on aspire à une vie riche.

On connaît rarement l’histoire de la victime. On sait rarement où elle en est dans ce parcours singulier. Très souvent, elle ne prononce pas le mot « victime ». On le lui lâche avec dédain et mépris, comme pour lui infliger un choc suite auquel elle s’empressera aussitôt de se défendre d’être une victime pour qu’on lui reconnaisse une certaine dignité, pour se prémunir de l’exclusion. Réaction qui retardera ses progrès.

Dans cet océan de confusion, j'envie fortement les avancées de nos amis anglo-saxons sur la question du traumatisme. Le terrain est mieux débroussaillé chez eux.

Pour autant, la victimisation n’existerait pas? Certainement, oui. Mais ne balayons pas toutes les victimes pour purger le phénomène.
Est-ce que le discours de la victime gêne? De toute évidence.
S’imaginer que l’on puisse ne jamais se relever d’un préjudice subi suscite un sentiment d’insécurité dans ma propre existence, bouscule ces belles histoires de résilience que j’aime comme tout le monde, dévoile combien je sature de cet enfant intérieur que tout le monde est invité à soigner, pour son développement personnel ou sur prescription du thérapeute, et que l’on noie d’eau comme une plante à l’agonie. Enfant intérieur que l’on soigne au détriment de l’adulte dont parfois la colère active et opérante est nécessaire pour être l’agent du changement dans l’espace sociétal. Le discours de la victime me gêne sans doute pour les enjeux que j’y projette. Et chacun devrait opérer son examen de conscience à ce sujet afin de ne pas se tromper de cible.

Pour en revenir au sujet initial, on n’est évidemment pas victime d’une rupture amoureuse. Mais les relations sentimentales peuvent éveiller un vécu traumatique. Et c’est peut-être à la faveur de ces relations douloureuses que l’on prend conscience de ce vécu traumatique, même passé, pour la première fois de son existence. Et quand cela arrive, on se sent parfois victime au présent, le temps de cette découverte. C’est ok. On tient peut-être là l’amorce d’un changement. Si le changement est souhaité ou même possible à cet instant t.

Pour conclure, je le précise rarement car cela me semblait aller de soi sur un forum de psychologie, mais apparemment pas toujours. Tout ce que j’écris ici est un point de vue, une proposition. Je ne suis pas en train de rédiger une Charte De La Vérité Absolue, d’adouber un récit et d’en dénigrer un autre. De la même manière, je ne me déchausse pas de mes lunettes critiques, même devant une réponse professionnelle. Puisque je suis consciente de pouvoir obtenir autant de points de vue qu’il existe de professionnels.
Fugen
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Fugen »

C'est troublant ce que vous dites et il me faudra probablement le relire plusieurs fois.
Pour commencer, le thérapeute, ce sera pour plus tard quand les clients seront de retour, et le jour où je serai sure que j'ai trouvé le bon, car j'ai une perte de confiance de ce coté.
Le premier abandon viendrait de mon père (ma mère n'en parlons pas, elle n'a cessé de nous dire jusqu'à sa mort combien elle ne nous désirait pas, alors oui c'est le rejet plus que l'abandon).
Lui qui était capable de partage (balades) oublier de venir me chercher à l'école. Ce ne sont pas des traumas si terribles, je peux en dresser la liste: le climat ambiant à la maison avec les explosions soudaines dues à l'autisme de ma soeur, les colères de ma mère, la violence de l'école, les cauchemars.
Dernièrement je m'interrogeais sur le fait que mes amies et derniers amoureux ont tous des traumas importants; je ne fais pas exprès. Je ne cherche pas les traumatisés
A chaque fois je crois pouvoir les aider, ce qui est vain, dans le meilleurs des cas, j'écoute, je compatis. Il y a un programme en replay sur les violences sexuelles faites aux enfants, en ce moment sur France TV et j'ai écouté, pleuré, sans avoir la sensation que je pleurais sur moi mais sur eux, devant l'ex enfant violenté.
Hier j'ai regardé le documentaire "Cassée debout" qui suit Marie Rabatel une femme autiste qui tente de rendre la parole aux personnes handicapées victimes d'abus sexuels en allant jusque dans les gendarmeries, au Sénat et à l'Assemblée nationale.
Elle dit "" Quand on nait avec un handicap, on nous apprend à être soumis à la voix de l'adulte (parent, éducateur, etc). On nous enlève le pouvoir de décision. Et même en tant qu'adultes, d'autres parfois, pensant bien faire, décident à notre place. Chacun doit pouvoir décider pour lui-même." Beaucoup plus jeune, j'ai pu avec effroi imaginer ce que ma soeur autiste (cadette) pouvait vivre dans son IME et dans les lieux alternatifs dans lesquels mon père a tenté de trouver un accueil pour elle. Les garçons lui tournaient autour et la seule réponse qu'avait eu le psychiatre à l'époque devant l'inquiétude de mon père alors que ma soeur était mutique et ne recevait aucune éducation c'est "elle demandera la pilule elle même". J'ai attisé mon empathie en cotoyant ma soeur, et plus tard, j'étais approchée/attirée par tous les damnés de la terre.
Quand je me demande si j'avais pu subir des abus que j'aurais oublié je me dis que non car je n'étais pas une de ces jolies petites filles aux cheveux longs (comme ma soeur ainée) qui attire les prédateurs. Et là je reconnais que je frôle "le victime blaming". J'étais un vilain petit canard parce que mal fagottée, les cheveux à la garçonne, maladroite comme peut l'être un enfant tdah. Ma soeur ainée, elle, jolie avec sa longue chevelure, a subit des abus. Plus tard quand j'étais enceinte et jusqu'aux 6 ans de ma fille, je la laissais me raconter des horreurs sur les membres de notre famille tout en tenant ses propos éloignés dans mon esprit. Grand mère, père, mère, voir, elle même, avaient commis des gestes inouis selon elle. Elle m'a encore répété récemment que petite elle m'avait battue jusqu'à ce qu'elle me croie morte; je lui ai répété que je ne m'en souviens pas, ce qui est vrai. Je finissais par trouver cette répétition hostile, je ne voyais pas en quoi cela pouvait me faire du bien d'entendre ça et ses souvenir finissaient par devenir des faux souvenirs induits par elle. Je m'étais éloignée d'elle pour me protéger de la toxicité de ces conversations. Maintenant je ne ressens plus rien en entendant ces propos, mes filles sont devenues adultes. Et de l'enfant en moi ne reste que la vision du vilain petit canard qui n'a pas changé.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Dubreuil »

Nomatone,

Les relations sentimentales peuvent éveiller un vécu traumatique. Et c’est peut-être à la faveur de ces relations douloureuses que l’on prend conscience de ce vécu traumatique, même passé, pour la première fois de son existence. Et quand cela arrive, on se sent parfois victime au présent, le temps de cette découverte. C’est ok. On tient peut-être là l’amorce d’un changement. Si le changement est souhaité ou même possible à cet instant.
*** C'est le propre du discours thérapeutique.

On connaît rarement l’histoire de la victime. On sait rarement où elle en est dans ce parcours singulier. Très souvent, elle ne prononce pas le mot « victime ». On le lui lâche avec dédain et mépris, comme pour lui infliger un choc suite auquel elle s’empressera aussitôt de se défendre d’être une victime pour qu’on lui reconnaisse une certaine dignité, pour se prémunir de l’exclusion. Réaction qui retardera ses progrès.
*** Tout propos est sujet à interprétation, ce qui permet l'avancement contre l'obscurantisme. Mais pourquoi : " On le lui lâche avec dédain et mépris"... ?
Qui est : "ON" ?
Il n'y a pas d'échelon, d'escalade dans le traumatisme, nul besoin de se dire que l'autre souffre plus ou moins que soi, sur quels critères quantifier, mesurer la douleur ? La nôtre nous suffit, le plus dur étant souvent non pas de la soulager, mais de nous l'attribuer.
Dès qu'une victime est en capacité d'en parler, elle doit être accompagnée dans sa plainte pour ne pas douter de sa propre raison. L'être qui se suffit à lui-même, entendez ici qui rentre en suffisance de lui-même pour en être totalement submergé, aveuglé, cet être là est saturé de sa propre douleur, il n'a plus de place pour l'autre, il ne peut pas, il ne sait plus le reconnaître, le nommer. Ou alors seulement en agresseur, en intrus.

Pour conclure, je le précise rarement car cela me semblait aller de soi sur un forum de psychologie, mais apparemment pas toujours. Tout ce que j’écris ici est un point de vue, une proposition. Je ne suis pas en train de rédiger une Charte De La Vérité Absolue, d’adouber un récit et d’en dénigrer un autre. De la même manière, je ne me déchausse pas de mes lunettes critiques, même devant une réponse professionnelle. Puisque je suis consciente de pouvoir obtenir autant de points de vue qu’il existe de professionnels.
*** De quelle critique parlez-vous ?
Et conclure quoi ?
Je ne me considère en aucun cas en joute oratoire "professionnelle" avec ou contre vous.
J'interviens ici à ma place de psy animateur sur ce forum, dans une position et un discours qui bien évidemment peut questionner et déplaire, mais dans la vocation d'aider l'autre, et non pas d'avoir tort ou raison.

Par contre, cette tournure quelque peu défensive de vos propos sur le fait qu'il existe "autant de points de vue qu'il existe de professionnels", il serait bon de bien faire le distinguo entre votre animosité à mon égard, et le fait que .... - C'est de ce fatras de points de vue professionnels (à travers les recherches, les écueils, les réussites, les séminaires, les colloques, etc...) qu'à pu naître l'idée maîtresse d'une stratégie précise de prise en charge d’un certain nombre de troubles psychiques, un protocole, une rigueur, des connaissances acquises et éprouvées, avec comme levier thérapeutique les capacités psychiques du bénéficiaire.
Des activités qui demandent un tronc commun, qui ensuite, certes, se dirigent vers des techniques différentes, mais une formation commune et sérieuse, bien loin des projections hasardeuses que vous accordez à chaque professionnel !
Là, effectivement, on en arrive à l'incendie gigantesque de Fugen.
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Fugen
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Fugen »

Sans vérifier je ne sais plus qui écrit à qui :D Je croyais répondre à Mme Dubreuil mais je répondais à Nomatoné qui répondait à Mme Dubreuil et vous êtes devenues une seule et même entité à votre corps défendant :lol:
du coup au final je crois que je me parle à moi même ;)
Au sujet de l'anesthésie:
Dès la venue d'une sexualité l'anesthésie fut spectaculaire:
Un garçon m'a embrassée sur un lit, je suis tombée comme en syncope; il y avait des gens autour, je les entendais, ils se demandaient si cela venait de drogues, ce que je ne pense pas. Je crois qu'en fait j'étais terrifiée par la sexualité, surtout de ne pas savoir m'y prendre, que je sois amoureuse ou pas (là je ne l'étais pas). Pendant des années il m'a fallu l'alcool pour y faire face. Et bien des fois j'ai oublié avec qui et ce que j'avais fait , et certainement j'ai oublié la première fois.
Combien de fois je me suis réveillée dans des lieux inconnus.
La plus étrange, le jour où je me suis réveillée chez un total inconnu qui m'avait "ramassée" dans la rue. Je me réveille dans cette pièce inconnue, je trouve un couple dans une autre pièce, je déjeune avec le gars qui m'emmène me promener sur la plage et se comporte avec moi comme si il s'était passé des choses entre nous la veille.
Plus tard, la sexualité s'éveille "avec la pratique" à force de rechercher de la tendresse en vain, grâce justement à un geste tendre (le gars portait le prénom de mon père, je n'ai jamais pu le nommer, le pauvre). Oui je sais bonjour le complexe d'Oedipe ;) .
Nomatone
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Nomatone »

Dubreuil a écrit : 06 oct. 2023, 14:43 Je ne me considère en aucun cas en joute oratoire "professionnelle" avec ou contre vous.
Voilà, c’est tout ce que j’avais besoin de lire. Merci. De mon côté, il en est de même.
Je suis d’accord avec certaines de vos propositions, pas d’accord avec d’autres. Je ne ressens pas le besoin de pointer systématiquement toutes les choses contre lesquelles je suis en désaccord et d'en générer une polémique. Je les intègre à ma réflexion. La divergence d’opinions nourrit ma pensée.
Ex, ceci: « L’être qui se suffit à lui-même, entendez ici qui rentre en suffisance de lui-même pour en être totalement submergé, aveuglé, cet être là est saturé de sa propre douleur, il n'a plus de place pour l'autre, il ne peut pas, il ne sait plus le reconnaître, le nommer. Ou alors seulement en agresseur, en intrus. »
Même si le ton de cet échange m'est pénible, je lis cet énoncé avec plaisir pour la clarté et la compréhension qu’il m’apporte.

En revanche, quand vous répondez sur un ton méprisant et infantilisant (à mon goût), que « ça suffit ce rôle de victimes larmoyantes et fatalistes » (et sans être médium, vous êtes suffisamment intelligente pour comprendre que je réagis à cela), je m’autorise à répondre, à contextualiser, à défendre mon point de vue puisque je suis l’auteure des propos qui amènent cette réaction et ce malentendu.

Ceci étant dit, il y a dans ma réponse moins d’agressivité ou d’hostilité à votre égard que vous le croyez. Cela, je peux vous l’assurer. Tout au plus, je ressens de l'angoisse.
Fugen
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Fugen »

Bon les filles je crois que je vais vous « abandonner » le terrain :D .
Je suis devenue invisible… ah lala c’est toute ma vie ça .. :roll:
Dubreuil
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Re: Incendies gigantesques à l'horizon

Message par Dubreuil »

En revanche, quand vous répondez sur un ton méprisant et infantilisant (à mon goût), que « ça suffit ce rôle de victimes larmoyantes et fatalistes »
je m’autorise à répondre, à contextualiser, à défendre mon point de vue puisque je suis l’auteure des propos qui amènent cette réaction et ce malentendu.
*** Nomatone, libre à vous de vous sentir concernée par ce "mal entendu".
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