Peur de l'abandon borderline
- Dubreuil Nicole
- Psychologue clinicien
- Messages : 789
- Inscription : 14 mars 2010, 20:02
Re: Peur de l'abandon borderline
Nous sommes tous des accidents de l'amour.
Désirés ou pas, nous ne sommes et ne serons jamais ce que les parents voulaient.
Désirer un enfant c'est un acte " animal " de reproduction de la race avant tout. C'est sexuel aussi. Ensuite on y brode les sentiments et la bonne conscience.
Un enfant désiré c'est un enfant voulu par d'autres. Sans plus. Ce n'est pas l'enfant pour l'enfant lui-même que l'on désire, c'est ce que cet enfant va nous apporter, nous combler, etc, etc..
Aucune différence entre l'enfant désiré ou l'accident. On pourrait penser qu'un enfant désiré est plus aimé, et c'est vrai. Mais il est rare que l'amour porté à un enfant désiré soit celui que l'on croit. Beaucoup sont " étouffés ", obligés d'être à l'image que l'on a rêvé pour eux.
L'enfant non désiré est seul, mais avec ses potentialités, il peut être LIBRE, et être aimé pour lui, et non pour une illusion, un fantasme.
Ce que je dis peut vous choquer, pourtant depuis plus de 30 ans dans mon métier, j'ai rencontré des enfants " désirés " extrêmement malheureux, et des enfants non désirés devenus des adultes brillants et aimés, parce qu'ils ont eu à lutter seuls, et que leur " indépendance " forcée les a toujours fait rebondir en mieux.
Dire que l'on a pas été désiré est assez illogique. Si nous sommes là, c'est que la vie a été la plus forte. Et peut-être est-ce nous qui malgré tout, malgré le rejet des parents, avons voulu absolument venir au monde, parce que nous y avons quelque chose à faire, à dire, à vivre !
Et nous sommes tellement d'adultes non désirés, qui avons subi tellement de tortures mentales et de mauvais coups du sort ! Et qui pourtant survivons et pouvons par la force de notre caractère qui nous a aidé à vaincre, aider d'autres qui ne seront jamais aussi malheureux que nous l'avons été !
On peut être abandonné par les autres, le principal est de savoir que nous n'avons jamais mérité cela et que maintenant, au moins, c'est à nous DE NE PLUS JAMAIS NOUS ABANDONNER.
Désirés ou pas, nous ne sommes et ne serons jamais ce que les parents voulaient.
Désirer un enfant c'est un acte " animal " de reproduction de la race avant tout. C'est sexuel aussi. Ensuite on y brode les sentiments et la bonne conscience.
Un enfant désiré c'est un enfant voulu par d'autres. Sans plus. Ce n'est pas l'enfant pour l'enfant lui-même que l'on désire, c'est ce que cet enfant va nous apporter, nous combler, etc, etc..
Aucune différence entre l'enfant désiré ou l'accident. On pourrait penser qu'un enfant désiré est plus aimé, et c'est vrai. Mais il est rare que l'amour porté à un enfant désiré soit celui que l'on croit. Beaucoup sont " étouffés ", obligés d'être à l'image que l'on a rêvé pour eux.
L'enfant non désiré est seul, mais avec ses potentialités, il peut être LIBRE, et être aimé pour lui, et non pour une illusion, un fantasme.
Ce que je dis peut vous choquer, pourtant depuis plus de 30 ans dans mon métier, j'ai rencontré des enfants " désirés " extrêmement malheureux, et des enfants non désirés devenus des adultes brillants et aimés, parce qu'ils ont eu à lutter seuls, et que leur " indépendance " forcée les a toujours fait rebondir en mieux.
Dire que l'on a pas été désiré est assez illogique. Si nous sommes là, c'est que la vie a été la plus forte. Et peut-être est-ce nous qui malgré tout, malgré le rejet des parents, avons voulu absolument venir au monde, parce que nous y avons quelque chose à faire, à dire, à vivre !
Et nous sommes tellement d'adultes non désirés, qui avons subi tellement de tortures mentales et de mauvais coups du sort ! Et qui pourtant survivons et pouvons par la force de notre caractère qui nous a aidé à vaincre, aider d'autres qui ne seront jamais aussi malheureux que nous l'avons été !
On peut être abandonné par les autres, le principal est de savoir que nous n'avons jamais mérité cela et que maintenant, au moins, c'est à nous DE NE PLUS JAMAIS NOUS ABANDONNER.
Re: Peur de l'abandon borderline
C'est dur surtout que je m'aime pas et que je m'estime pas...c'est horrible...
J'ai la guigne
- Dubreuil Nicole
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Re: Peur de l'abandon borderline
Ce qui est logique. Comment s'aimer si personne ne nous a vraiment aimé ? On roit forcément que l'on ne le mérite pas. Et quand ce sentiment prend racine dans l'enfance, c'est d'autant plus difficile à sur monter.
Faisons un test :
Dites-moi ce que vous n'aimez pas en vous, puis ce que vous aimez.
Soyez sincère et n'ayez pas peur des mots.
Faisons un test :
Dites-moi ce que vous n'aimez pas en vous, puis ce que vous aimez.
Soyez sincère et n'ayez pas peur des mots.
Re: Peur de l'abandon borderline
Ma trop grande sensibilité, mon incapacibilité a tenir un job, ma timidité, j'ose pas dire en face ce que je pense a ma mère...
je suis généreuse, a l'écoute...
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J'ai la guigne
- Dubreuil Nicole
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Re: Peur de l'abandon borderline
Non, je parle de vos qualités et de vos défauts personnels
Re: Peur de l'abandon borderline
Généreuse, a l'écoute, patiente, flexible, juste...
Têtue, Sensible...
Timide, en retrait....
Têtue, Sensible...
Timide, en retrait....
J'ai la guigne
- Dubreuil Nicole
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Re: Peur de l'abandon borderline
Réfléchissez bien.. aimeriez-vous avoir une amie qui vous ressemble dans vos qualités et vos défauts ?
Re: Peur de l'abandon borderline
Je crois que oui
C'est bien de ce mettre en retrait part moment et d'être la quand il le faut je crois que je suis comme ça
C'est bien de ce mettre en retrait part moment et d'être la quand il le faut je crois que je suis comme ça
J'ai la guigne
- Dubreuil Nicole
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Re: Peur de l'abandon borderline
Alors soyez fière de vous, car votre meilleure amie c'est vous.
Et vous avez bien tort de dire que vous ne vous aimez pas ! C'est une hérésie, gardez la tête haute, repensez plutôt à votre réaction. Qu'est-ce que cela peut faire si qui vous aimez ne fait pas cas de vous ? On ne peut pas plaire à tout le monde, et pour être aimé(e) tel(le) que l'on est, il faut trouver quelqu'un(e) qui nous ressemble. Il n'y a là ni secret ni mystère.
Vos qualités sont très belles et bonnes, et il n'y a pas forcément dans votre entourage des personnes aussi belles et bonnes. C'est cela aussi l'expérience de la solitude. Plus on s'éloigne du commun et du vulgaire, et plus on est seul(e).
Quant à votre maman, ne désespérez pas, vous lui avez donné le meilleur, et ce n'était pas vraiment lui rendre service. Car donner trop c'est mettre l'autre en difficulté, quand il va mieux il se rappelle surtout qu'il vous est redevable, que vous lui avez surtout montré ( involontairement bien sûr ) qu'il était incapable de se prendre en charge tout seul. Et cela, peut vous le pardonneront !
Mais c'est normal que la petite fille qui voit sa maman en souffrance veuille la protéger. Ce qui n'est pas normal c'est que la maman ne la protège pas, et qu'un homme soit assez abject pour torturer un enfant.
Si vous avez subi des violences sexuelles de la part de cet homme, vous savez que vous devez porter plainte maintenant, et qu'il doit être jugé.
De plus, la maman c'est l'adulte, dans son for-intérieur elle sait que c'est elle qui aurait dû être là pour vous. Il se peut qu'elle s'en veuille de vous avoir montré une facette d'elle dont elle n'est pas fière. Et paradoxalement on en veut à ceux qui nous ont vu à terre. C'est stupide, mais ainsi est l'âme humaine !
A partir de maintenant apprenez à vous regarder avec indulgence et amour.
Et vous avez bien tort de dire que vous ne vous aimez pas ! C'est une hérésie, gardez la tête haute, repensez plutôt à votre réaction. Qu'est-ce que cela peut faire si qui vous aimez ne fait pas cas de vous ? On ne peut pas plaire à tout le monde, et pour être aimé(e) tel(le) que l'on est, il faut trouver quelqu'un(e) qui nous ressemble. Il n'y a là ni secret ni mystère.
Vos qualités sont très belles et bonnes, et il n'y a pas forcément dans votre entourage des personnes aussi belles et bonnes. C'est cela aussi l'expérience de la solitude. Plus on s'éloigne du commun et du vulgaire, et plus on est seul(e).
Quant à votre maman, ne désespérez pas, vous lui avez donné le meilleur, et ce n'était pas vraiment lui rendre service. Car donner trop c'est mettre l'autre en difficulté, quand il va mieux il se rappelle surtout qu'il vous est redevable, que vous lui avez surtout montré ( involontairement bien sûr ) qu'il était incapable de se prendre en charge tout seul. Et cela, peut vous le pardonneront !
Mais c'est normal que la petite fille qui voit sa maman en souffrance veuille la protéger. Ce qui n'est pas normal c'est que la maman ne la protège pas, et qu'un homme soit assez abject pour torturer un enfant.
Si vous avez subi des violences sexuelles de la part de cet homme, vous savez que vous devez porter plainte maintenant, et qu'il doit être jugé.
De plus, la maman c'est l'adulte, dans son for-intérieur elle sait que c'est elle qui aurait dû être là pour vous. Il se peut qu'elle s'en veuille de vous avoir montré une facette d'elle dont elle n'est pas fière. Et paradoxalement on en veut à ceux qui nous ont vu à terre. C'est stupide, mais ainsi est l'âme humaine !
A partir de maintenant apprenez à vous regarder avec indulgence et amour.
Re: Peur de l'abandon borderline
Je me suis toujours poser la question??? Il a eu des attouchement et violé ma soeur...donc sachant ça et même avant qu'elle me l'avoue...Dubreuil Nicole a écrit :Si vous avez subi des violences sexuelles de la part de cet homme, vous savez que vous devez porter plainte maintenant, et qu'il doit être jugé.
Honnêtement j'ai porter plainte pour mon premier viol et j'ai perdu le procès le 15 janvier 2010....donc déjà a cause de mon enfance je ne croyais pas en la justice alors là encore moins...
Je demande pas a ma mère de mettre redevable, je lui demande de me respecter que ça soit moi mais aussi ma vie priver chose qu'elle ne fait pas...
J'essaye de mettre de la distance avec elle...j'écris une lettre avec ce que je ressent et ce que je veux lui dire le jour que j'aurais finit cette lettre et que je me sentirais assez forte je la prendrais a part et je lui dirais le contenu (sans relire la lettre)...Je crois que se qui m'empêche de le faire c'est que j'ai peur qu'elle face comme a son habitude me faire culpabilisée de lui dire ce que je pense ou de me faire respecter...
Ma mère ne me respecte pas....elle est nuisible pour moi... elle a annoncé deux fois ma mort, elle ment, elle a dévoiler ma vie priver et intime a mon ex beau père (le fameux homme violent) elle lui a parler de viol, de mes t.s., mes hospitalisations, de mon incendie.....Je la haï...
J'ai même pensser a changer de pays pour ne plus la voir.
J'ai la guigne
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