Borderline paranoïaque erotomane sur une relation sans lendemain

Forum borderline, état limite
Borderlineavis
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Borderline paranoïaque erotomane sur une relation sans lendemain

Message par Borderlineavis »

Bonjour a toutes et a tous,

Je viens ici raconter mon histoire, mon histoire avec une personne qui comme beaucoup d'entre nous, nous tiens a coeur.
Je suis en couple ou j'étais en couple (vente de la maison en cour), avec ma compagne depuis 4 ans. Durant ce temps elle n'a cessé de faire des "crises" de possession, voir paranoïaque en voyant des signes imaginaire de tromperie. A tel point qu'elle m'accusé a tort d'avoir des relations avec des membres de sa famille.
Pendant ces 4 ans elle reparlait assez souvent d'un mec rencontré avant moi, avec qui il n'y avait eu que du sexe, ils n'ont rien vécu d'autres ni même mangé ensemble. Mais quand elle en parle, c'est comme si le mec était son idole, comme si ils avaient vécu 10 ans ensemble, le valorisant a un gros coup de cœur, un coup de foudre et moi une simple relation a laquelle elle as appris a me connaitre, elle me considère même comme un pensement... Ces moments là sont accompagnés d'alcool, et ces propos sont de plus en plus blessants avec la dose d'alcool, me rabaissant le plus possible vis a vis de ce mec, mais avec le sentiment que ce n'est pas elle qui parle. Car quelques minutes plus tard ou heures plus tard (selon le degré d'alcool) elle me considère comme sa plus belle rencontre, son pilier, son âme sœur, inséparables jusqu'à la mort.

Après une dispute pas très importante ni grave (a mon sens), un vendredi après le travail, elle rentra me demandant instantanément en passant la porte si il était possible qu'elle soit envoûtée ou possédée... Un peu dans l'incompréhension, je lui posa quelques questions afin de savoir le pourquoi de cette réflexion. Puis elle m'avoua avoir repris contact avec ce mec car elle ressentais le besoin d'avoir des réponses aux questions qu'elle ce posait. La question en elle même étant de savoir ce qu'elle représente aux yeux de ce mec.
Elle lui a donc demandé qu'ils ce rencontrent, chose dont il ne voulait pas mais elle insista lui demandant que c'était très important.
Elle raconte cette rencontre sous deux formes.
La première version racontée avec un détachement vis a vis de moi comme si j'étais sa meilleure amie :
- J'ai écrit a ce mec lui demandant de venir sur un parking car je devais avoir des réponses a des questions.
J'ai due insisté car ce con ne voulais pas venir. Quand il es arrivé mon coeur palpitait, j'avais les mains moites, et je ne m'empêchait de sourire face a lui. Pourtant ce n'est pas Brad Pitt, il s'est laissé aller, il a pris du poids et as une dent de travers... Mais j'ai cette attirance pour lui, je ne l'ai pas embrassé ne t'inquiètes pas, je ne t'ai pas trompé.
(Alors qu'elle dira juste après qu'elle était célibataire a ce moment là, malgré qu'on ce soit juste disputé et qu'on vive ensemble depuis 4 ans dans une maison qu'on as acheté ensemble avec plein de projets. Elle s'est senti célibataire en moins de deux)
Seconde version, avec des larmes et une sensation d'incompréhension d'elle même :
-Je t'ai dis que j'avais eu des palpitations, les mains moites mais enfaite c'était juste du stress, le sourire était également du stress, je te voyais toi et le manque de respect que j'étais entrain de faire envers toi. Je me serais voulu toute ma vie de t'avoir fait du mal avec cette connerie car non je ne l'aime pas et non il ne m'attire pas ou plus, c'est plutôt cette époque là bien en particulier dont je me souviens.
Cet épisode sur le parking étant arrivé un vendredi après-midi, autant vous dire qu'une sensation que le monde s'écroule, dire que vous perdez vos épaules est bien ressentie.
Le samedi, déboussolé je me suis réfugié chez mes parents, ayant en permanence des questions, a chercher de comprendre.
Je rentre le dimanche après-midi, et là a sa grande surprise de me voir elle ce précipita sur son téléphone disant qu'il fallait vite qu'elle le prévienne de ne plus venir (chez nous)... Oui car elle s'était réveillé en pleine nuit ayant des pulsions puis aurait pris des photos en lingerie, de sa partie intime pour lui envoyer avec notre adresse, malgré le fait qu'il ne lui ai pas répondu depuis leur rencontre sur le parking. (Me racontant ça avec un détachement impressionnant encore une fois).
Ce dimanche là, elle avait découpé l'horoscope qu'elle avait plié et qu'elle resortait toutes les deux minutes, dans le quel sa parlé de mariage unis... Elle me demanda a plusieurs reprises si c'était le mec en question qui aurait pu acheté ou dire au journal de faire passer un message pour elle... Encore une fois le sol s'écroulait sous mes pieds, impuissant sans force aucune je restais là telle une plante, a ne pas comprendre ces propos farfelus.
Le lundi, elle pris un sac de sport dans lequel elle mis quelques affaires après s'être apprêtée, pour ce rendre au domicile du mec, elle serait restée plus d'une heure en bas de chez lui, sans qu'il ne manifeste de réaction. Elle rentra a la maison, répétant qu'elle était amoureuse d'un mec qui ne l'aimais pas et qu'il en était indifférent a elle...
Le même soir, faisant chambre apars, elle était partager entre ma chambre et la sienne, venant me faire des câlins, puis repartant de nouveau dans sa chambre pour revenir s'endormir sur moi, et le matin ce réveillant avec a nouveau avec un regard démoniaque, et une sorte de haine envers moi.
Le mardi, elle était en plein "crise", pendant laquelle elle se rendit chez ses parents, sa mère ce rendant compte de son état de plus en plus dégradé lui conseilla de l'accompagner aux urgences afin de faire le premier pas et poursuivre avec un suivi, ce qu'on as fais, me demandant de l'accompagnée, agrippée a mon bras. (Sa mère ce rendant compte depuis ces 16-17 ans qu'elle dérive de plus en plus dans ces sauts d'humeur et saut des émotions même envers eux ses parents).
S'est donc suivi des scéances avec un psychiatre, pour l'instant ayant au nombre de 6-7 scéances.
Ces trois dernières semaines elle me valorise, me mettant au stade de pilier, étant sa meilleure rencontre et me définissant comme étant son sauveur. Rajoutant qu'elle souhaite sortir de notre maison en travaux (propre pourtant, l'étape gros chantier étant passé depuis un moment) pour un projet de construction afin d'avoir une maison neuf, sans travaux et pouvoir vivre notre couple, vivre nos projets de voyages a fond et fondé une famille...
Mais depuis 3 jours, rebelote, elle me reparle de ce mec disant encore avec détachement qu'elle es amoureuse, qu'elle es repassée devant chez lui en allant travailler, que leur première fois était juste parfaite, puis 1 min plus tard la qualifiant de juste bien et finir par dire que les fois d'après c'était bof...
Parfois, lors de nos ébats sans rien que je lui demande, elle me disait n'avoir jamais pris autant de plaisir qu'avec un autre, que j'étais tout pour elle, que je n'avais pas intérêt a donner ce plaisir là a une autre femme, finissant par me valorisé au niveau de ma partie intime vis a vis de ce mec en question... Elle se défend en disant que c'est pour me rassurer...

Après avoir pris du recul et la phase "incompréhension/déprime" passée, j'arrive a voir les choses autrement, j'ai longuement cherché afin de connaître au mieux sa décompensation de personnalité diagnostiqué par son psychiatre. Et le résultat de mes recherches correspondrait a une tendance borderline, avec un côté narcissique.
J'aimerais avoir un échange avec son psychiatre afin qu'elle m'aiguille sur le comportement a adopter mais je ne sais pas si ma démarche est bonne. Malgré le fait qu'on est laissé tombé tout projet en commun (comme souvent lors de ces 4 ans de relation) et qu'on ce rapproche réellement de la séparation a avoir chacun son chez soi, je sais qu'elle ne supporte pas être seule et le fait que je soit son pilier me conforte dans l'idée qu'elle ne me laissera pas tranquille. Alors autant savoir comment réagir.
Ce qui es sûre, c'est que je l'a laisse respirer et prendre du recul tout comme moi même, et on verras de ce que est fait l'avenir. Me demandant si elle pourra un jour guérir et tourner réellement la page.

Merci a celles et ceux qui prendront le temps de me lire.
Je suis preneur de toute expérience et/conseil.

Bonne journée a vous tous.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Borderline paranoïaque erotomane sur une relation sans lendemain

Message par Dubreuil »

Le mieux pour vous est d'atterrir.
Malheureusement votre compagne présente de graves troubles mentaux aggravés (ou pas) par sa dépendance à l'alcool.
Elle n'est pas dans " votre réalité ", en voulant la comprendre, voire l'aider, c'est vous qui allez vous enfoncer dans une illusion morbide et peut-être présenter des troubles psychologiques avérés.
Suivant votre description elle relève d'une hospitalisation psychiatrique.
L'important ce n'est pas de savoir quels sont ses troubles, mais d'arrêter d'être fasciné, intrigué, secrètement émoustillé par son comportement irrationnel, c'est de vous demander jusqu'où vous allez vouloir jouer " le bon samaritain ", ou le psy, ou le docteur, ou le papa, ou le confident, ou l'objet, ou... etc,etc.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Borderlineavis
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Re: Borderline paranoïaque erotomane sur une relation sans lendemain

Message par Borderlineavis »

Bonjour M.Dubreuil,
Tout d'abord merci d'avoir pris le temps de me lire et d'y avoir répondu.

C'est difficile de voir quelqu'un sombrer pendant ses crises et l'a voir atterrir justement quelques minutes ou heures après.
Aujourd'hui elle essaie de ce sevré de l'alcool, cela fait une douzaine de jours qu'elle a arrêté l'alcool, la volonté semble être là, il semblerait que plusieurs mois voire plusieurs années soient nécessaire.
Ce midi ayant reçu une visite pour la vente de la maison avec des potentiels acheteurs très intéressés l'a mise k.o, elle ne réalise pas et ce dis très triste de me quitter, beaucoup de souvenirs lui reviennes. Elle ce sent vide a l'intérieur et ce sent très fatiguée avec un point a la poitrine.

Face à cela j'essaie de rester posé, avec une certaine distance.
Elle essaie de venir vers moi, avec de mots doux, des geste tendre avec un regard "amoureux".
Elle semble vraiment perdue entre ce désir envers ce mec et ses sentiments envers moi...
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Borderline paranoïaque erotomane sur une relation sans lendemain

Message par Dubreuil »

C'est une personne malade mentalement toujours addict à l'alcool, ne vous leurrez pas.
C'est de vous qu'il faut prendre soin.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Borderline paranoïaque erotomane sur une relation sans lendemain

Message par Dubreuil »

Ne vous leurrez pas. C'est une personne malade mentale. De plus, elle doit déjà suivre une cure de désintoxication, puis un suivi A VIE pour ne plus retomber dans l'alcoolisme ! Vous avez le temps d'être manipulé.
C'est de vous qu'il faut prendre soin !
Nous ne rencontrons pas nos " amours " par hasard, et ils sont là pour nous faire évoluer.
Tout dépend jusqu'où on est prêt à aller pour se rendre compte qu'une relation nous détruit. Tout repose sur le leurre de penser qu'elle ne doit pas se terminer parce qu'on s'y est trop investi.
Mais l'amour n'est pas fait de larmes et de " sacrifices " de concessions masochistes ou d'irrespect envers soi-même, si c'est le cas c'est que vous vous êtes peut-être trompé(e) de nom.
L'amour c'est une égalité, un partage, des élans, la confiance, la complicité, c'est se sentir libre et heureux... et si dans votre relation actuelle vous ne trouvez pas un écho à l'un de ces 7 mots, dites-vous que vous perdez du temps et de l'amour pour quelqu'un d'autre qui vous attend ailleurs.
Nulle personne au monde ne mérite que l'on gâche sa vie pour elle.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Borderlineavis
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Re: Borderline paranoïaque erotomane sur une relation sans lendemain

Message par Borderlineavis »

Dubreuil encore merci pour votre retour, pour vous l'alcool serai la clef a tous ses problèmes ???

La confiance et la liberté sont deux termes qui manquent terriblement a cette relation, dans les 7 termes que vous énoncez.
D'où le fait que mon avis soit penché sur l'aspect du borderline. Elle trouve des preuves imaginaires afin de me mettre en porte-a-faux, et bascule dans la paranoïa inventant des scénarios de tromperies et ainsi arrivé a un stade très colérique, puis sentant que je me détache l'état de tristesse puis du pardon en revenant vers moi.
Et cela, pas seulement avec moi. Dans son milieu professionnel également, des sauts d'humeurs et d'émotions sont constatés.
Appréciée par beaucoup la plupart du temps, mais autant insupportable pour ceux qui la cotoie au quotidien. Jusqu'à récemment, je pense que les gens ce disaient que c'était juste son caractère et puis voila.
Ne lui portant pas plus d'attention, la laissant sombré petit a petit.
Sans vouloir prendre réellement sa défense, je ressens la conviction qu'elle a été détruire petit a petit, de son enfance jusqu'à l'age adulte par des tiers et le sentiment d'injustice me hante.

Une vie gâchée...

- Des déménagements fréquents l'ayant rendu instable, dans l'incapacité de créer de réelles amitiés (de ces 6 a ces 15 ans), arrivant dans des groupes d'amis déjà formés et soudés.
- L'arrivée des premières menstruations loin de sa famille, en sortie scolaire, pantalon blanc entaché, la honte et la panique dont elle parle toujours.
-Ayant vécu des bizutages traumatisants (tel que ce retrouvée nue au milieu du couloir après le cours de sport car des filles malveillantes lui avait fait le coup).
- Une bagarre, par jalousie, quand elle es arrivée dans la région a l'âge de 15 ans et qu'elle était encore seule sans amis, personne ne l'ayant défendue.
-Une première relation chaotique, faite en extérieur avec un garçon pas bien sympa qui l'a laissa seule se prendre la honte avec son pantalon entaché...(ressemblance avec l'histoire des premières menstruation).
- Ce faire accepter par le seul groupe consommant des produits stupéfiants, ce qu'elle consommera pour s'intégrer et faire comme les autres, ainsi que la consommation de cocaïne quelques fois. (Qu'elle a arrêté).
-Une relation avec un partenaire violent, le fameux cocaïnomane, qui lui a également brûlé sa première voiture, qui lui a découpé tout ces vêtements par haine car elle venait de le quitter, lui volé de l'argent pour payer sa dose, qui l'a rouée de coups, l'obligeant a ce réfugié sous une voiture et être sauvée par un passant...

Alors, je reste médusé de voir la charge émotionnelle immense que les gens lui on fais subir, la quantité de chose destructrices qu'elle a pu vivre jusqu'à ces 23 ans... Vous me direz peut être qu'elle l'a bien cherché, qu'elle ne s'est pas donné les moyens de contourner ces gens néfastes a sa vie, alors qu'elle cherchait juste a être aimé par les autres...

Aujourd'hui malgré qu'elle soit très talentueuse dans son travail, avec la reconnaissance de faire partie des meilleurs, une affection certaine envers elle existe.
Mais sans avoir réellement d'amis, aucune amitié, comme si elle ne savait pas faire, ne nourrit aucune amitié, ce rattachant uniquement a moi ou a sa mère quand des disputes éclatent, avec le besoin d'être rassurée quitte a mentir un peu pour gagner son soutien.
Surprise, voir même dérangée de voir l'enttente et la relation très soudée que j'ai avec mes amis,et mes parents.

Quelque chose l'a rend instable. Au point de me demander si le problème n'étant pas moi même la cause.
Ne serait-elle pas juste amoureuse, tout simplement, de cet ex, qui n'était qu'une histoire de sexe certes, mais qu'elle as toujours décrite comme son coup de foudre, toujours valorisé, voir protégé.
Sa consommation d'alcool serait peut-être ce mal-être en elle, ce disant avoir un mec bien, lui apportant la stabilité, un raisonnement, mais aimant son coup de foudre qui es impossible pour elle d'obtenir.
Ne ressentant pas de jalousie sur le fait qu'il soit en couple, et n'ayant jamais rêvé de lui d'après ce qu'elle dis, ni même de pensées pour lui durant nos ébats.
Alors peut être qu'elle réalise seulement maintenant qu'elle a voulu essayer ailleurs, voir si elle arrivait a l'oublié.
Pourtant elle dis avoir essayé avec un hommes juste avant moi dont elle n'a pas réussi ne serait-ce a embrassé, le mec ayant essayé, elle l'aurait refoulé disant qu'elle n'y arrivais pas car ayant en tête cet ex là.
Pourtant avec moi ce problème là ne ce serait pas posé avec moi, elle prétend être vite tombée amoureuse, puis ne plus y avoir pensé jusqu'a nos un an et demie de relation.

Ces deux derniers jours, voyant nos affaires ce vendre, des émotions lui montent, elle ce dis très fatiguée, vide avec la peur de ce retrouvée seule.
Elle ne souhaite pas que je sorte de sa vie, ni même que je l'a laisse seule. Encore ce matin par sms me disant qu'elle avait tout perdu, son pilier, ses fondations, qu'elle ne sera rien sans moi et qu'elle m'a tellement aimé...

Alors voila, le doute persiste, est-elle vraiment borderline l'alcool n'aidant pas, la faisant repartir dans le passé, oui car elle garde toutes ces photos, et quand il y a alcool, il y a visionnage de photos, de la plus récente a la plus ancienne étant enfant, passant par toutes les années tous les mois comme si a chaques fois elle revis son film, son histoire ...
Ou tout simplement perdue sentimentalement... ???
Ce qui es sûre, depuis que j'ai fais mes recherches et fais le lien des ses symptômes avec ceux des borderlines, je vois les choses autrement, je suis encore plus calme qu'avant, je vais dans son sens quand c'est possible et cela porte ces fruits, elle semble un peu plus détendue.

Malgré tous les conseils de prendre les distances, j'ai le besoin de suivre son évolution, ne perdant pas de vue notre rupture et que nos chemins ce sépares, mais le sentiment qu'elle soit une belle personne détruite au fil du temps par les autres me rend dingue.
Soit c'est réellement une belle personne qui fait des crises dont elle ne contrôle pas soit c'est un leurre comme vous dites.

Merci par avance de votre lecture.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Borderline paranoïaque erotomane sur une relation sans lendemain

Message par Dubreuil »

Dubreuil encore merci pour votre retour, pour vous l'alcool serai la clef a tous ses problèmes ???
*** Ce n'est absolument pas ce que je dis.
L'alcool lui a peut-être permis d'oublier, de supporter ses traumatismes, mais il détruit les neurones, gomme l'intelligence et la volonté... c'est tout ce que vous décrivez chez cette femme.
Vous avez de l'affection, de l'empathie pour elle, pour son état récurrent de victime, vous pouvez la comprendre, l'excuser, vous ne changerez rien, elle est en effet cette " belle personne qui fait des crises qu' elle ne contrôle pas parce que son cerveau est bouzillé par les drames, les drogues, et l'alcool. Et parce que vous êtes nostalgique de la belle image que vous lui prêtez, oui c'est un leurre.
Mais nul ne vous dit de l'abandonner. Pas plus ne vous juge si vous y cultivez votre goût de la rédemption, en y perdant peut-être un jour bon sens et votre propre chemin de vie.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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