Urgent, c'est le tournant de ma vie

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Dubreuil
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

SURENDETTEMENT

Ce site officiel explique comment faire : https://www.service-public.fr/particuli ... roits/F134
Des explications supplémentaires sur le site de la banque de France : https://particuliers.banque-france.fr/s ... ndettement
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

ANNABEL GLISE
Thérapeute en Hypnose Humaniste

Thérapies comportementales
Addictions
Etats dépressifs réactionnels​

Cabinet Thérapeutique
30 Avenue Jean Bares
06100 Nice

Portable : 07 49 09 78 07

hypnotherapeute.humaniste.nice@gmail.com
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

OH,LES FEMMES, IL FAUT REFLECHIR UN PEU !
(parole d'une internaute)

En clair, et crûment, en passant sur tous le marasmes du cas personnel :
Depuis des millénaires la conformité sexuelle ( trou vaginal ) de la femme lui donne un statut d'objet sexuel, ouvert, offert... et la conformité sexuelle de l'homme ( pénis ) celui du prédateur qui rentre légitimement dans ce que la nature lui a préparé...
C'est un dû qu'à partir de là, l'homme revendique à travers toutes ses violences envers la femme.

"... Le mariage, par exemple, comme toutes les lois sur les femmes, a été institué par les hommes, pour limiter les dégâts, et lui donner la liberté de forniquer à domicile. C'est pour cela qu'à la fin il se lasse et va voir ailleurs. Après, avec des grandes scènes, des beaux mots, des sévices corporels, des mensonges, etc...la femme s'en accommode ou pas.
Il me semble que sachant cette inégalité fondamentale, et prenant conscience que 99°/° des viols, des meurtres, des attentats, des guerres viennent uniquement de ces messieurs, de ces hommes, de leur stupide compétition de "à qui à la plus grande et la plus grosse quéquette", c'est à la femme de mesurer le danger, de comprendre ce qui se passe, et de bien se mettre dans la tête qu'elle signe parfois son arrêt de mort, simplement en étant une fille, un trou à boucher. Regardez les massacreurs de bébés, de toutes petites filles ! C'est bien beau de se faire belle pour être aimée, mais pour la majorité des mecs, faut pas rêver, ils s'en foutent, ça les excitent encore plus, c'est de la confiture pour des cochons ! Et comme ils savent que c'est pour eux, ça continuera toujours."
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

LA GENERALISATION FAITE AUX HOMMES
Message par dire.pour.oublier » 02 janv. 2024, 15:34

"les hommes" me donnent une mauvaise estime de moi, me donnent l'impression d'être diffamé et me donnent le sentiment d'être un dégat collatéral.

Par "les hommes", je veux signifier "la généralisation qui est faite dans les propos de certaines femmes qui critiquent les hommes qui les ont fait souffrir ou qui sont susceptibles de le faire".

Dans ces critiques, il est souvent question "des hommes", ou de "les hommes" au lieu et place de "une partie des hommes" ou de "certains hommes" ou de "ces hommes qui font souffrir les femmes" ou de "ces hommes qui sont des monstres sexistes et violents" ...

Et lorsque cette généralisation est dénoncée par un homme qui se sent insulté d'être mis dans le même panier, je vois souvent des réponses du style :
- "pourquoi te sens-tu concerné par cette critique si tu n'es pas comme eux ?"
- "si tu te sens blessé, c'est que tu devrais peut-être regarder en toi ..."
- "ta critique de ma critique fait le jeu de ces hommes, (tu es leur complice) ..."
- etc

Que répondre à ça ?
Que comprendre ?
Tous coupables ? Tous hypocrites ? Tous complices ?
Ne peut-on légitiment pas se sentir blessé lorsqu'une part de notre identité est incluse dans une généralisation qui ne nous ressemble pas ?

Comment doit-on réagir lorsque qu'une partie de son identité est diffamée ?
Comment doit-on réagir pour ne pas être à nouveau suspecté ou accusé d'être hypocrite ou d'avoir quelque chose de sale au fond de soi ?

Je suis "un homme", et lorsqu'on parle "des hommes", on parle de moi.

Lorsqu'on dit "les hommes sont des monstres", je me sens injustement accusé, blessé et insulté dans mon identité.

Chaque fois que cette généralisation est transmise et propagée dans la société, je me sens diffamé dans mon identité, ou nié dans mon existence (car si je ne suis pas censé être concerné lorsqu'on parle "des hommes", c'est que je ne suis pas censé m'identifier à "un homme". Que suis-je censé être alors ? "un homme-déconstruit" ? "un sous-homme" ? une aberration ?)

C'est un peu comme si des extra-terrestres venus observer l'humanité, une fois de retour sur leur planète, disaient à leurs semblables : "les humains sont cruels, dangereux et stupides. Ils pratiquent l'excision, le repassage des seins, la ligature du vagin, le viol, l'inceste, la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie, le cannibalisme, le meurtre, le racisme et la discrimination, et plus de 50% de la production énergétique de leur planète est utilisée pour produire et regarder des images pornographiques.".

Bon euh ... sommes nous tous ainsi ?
Ne serait-il pas légitime que ceux d'entre nous qui ne se reconnaissent pas dans cette description de "les humains" soient individuellement blessé et incommodé à l'idée qu'une civilisation extra-terrestre transmette à ses semblables une telle généralisation sans même spécifier que "heureusement, il ne sont pas tous comme ça" ou "heureusement, il ne sont que 33% à être ainsi" ?
Ne serait-il pas "normal" ou "naturel" de craindre de devenir une victime collatérales en conséquence de telles généralisations ? (ces E.T. pourraient venir détruire l'humanité, tout comme les femmes ont le pouvoir de donner, refuser ou retirer le sens de la vie à un homme ...)


Bon, j'ai conscience que ce malaise personnel que je ressens en conséquence de ces généralisations n'est rien en comparaison des souffrances des femmes qui ont subie ou qui subissent des violences sexistes et sexuelles de la part de certains hommes ou de la part de certaines facettes de la société.

Et je crois absolument nécessaire et pertinent de mettre en garde les nouvelles et futures générations de femmes afin de les rendre conscientes des dangers que leur genre pourrait leur faire rencontrer.

Moi, "homme", je n'ai pas été violé, et je ne me suis jamais senti discriminé du fait que je sois homme (en dehors de ces généralisations, et de ma vie sentimentale).

Je n'ai pas non plus maltraité une femme simplement parce qu'elle était femme. Et si j'en ai déjà discriminée, c'était en me retenant de me battre physiquement contre elles (alors que je ne me serais pas retenu si elles avaient étés hommes), ou en me montrant plus attentionné, plus patient et plus galant que je ne le serais jamais avec les hommes.

Aussi, je suis convaincu que la société et le monde demeure plus dangereux pour les femmes que pour les hommes, si bien que je serais père d'une fille, j'aurais peur et craindrait pour elle, et ferais de mon mieux pour lui permettre de s'auto-préserver des mauvais hommes et de lutter contre les discriminations qu'elle pourrait subir du fait de son genre.

Je m'efforcerais de la rendre prudente, lucide et résiliente. Mais pour atteindre cet objectif, je ferais l'effort de ne pas lui transmettre des généralisations sur "les hommes" en voulant parler des "hommes dangereux et manipulateurs".

Tout comme je m'efforcerais de ne pas généraliser sur "les femmes" en parlant de celles susceptibles de faire souffrir un fils si j'en avais un.

---
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

Message par Nomatone » 04 janv. 2024, 22:05

Ceci dit, les personnes qui vous interpellent sur votre vive réaction n’ont pas tout à fait tort. Comment en arrivez-vous à vous « sentir diffamé dans votre identité et nié dans votre existence » sur base des propos de seulement « certaines femmes » comme vous mettez un point d’honneur à le préciser?
N’êtes-vous pas, de par cette réaction, en train de généraliser la généralisation décriée?
Je me demande aussi comment vous comptez vous y prendre pour préserver votre éventuelle fille des « mauvais hommes? » Sans doute en dérapant vous-mêmes dans des généralités dans l’effort de définir lesdits « mauvais hommes » contre lesquels la mettre en garde.
Le langage est une convention, le mot manque toujours sa cible (votre texte aussi d’une certaine manière, en démontrant ce qu’il dénonce) et l'on accepte cette perte, autrement le désir d’absolu du discours, et l'expérience déceptive du langage nous pousserait au mutisme.
Si ce discours vous inflige une blessure narcissique, et non des moindres, vos mots sont forts, c’est votre blessure qu’il faut questionner, pas uniquement le discours qui la titille. Sauf si vous comptez faire de la sociologie, auquel cas il faudrait plus de rigueur dans la définition de votre postulat de départ. Quelle est la propension de cette généralisation? L'observation porte-t-elle sur des faits, des données ou sur un agglomérat de ressentis? Il ne faut pas non plus confondre la réalité d'une part et son interprétation dans les médias ou les réseaux sociaux d'autre part.
Votre texte part sans doute d'une bonne intention mais, en effet, il pourrait concourir à rejoindre une nouvelle dénonciation, encore à charge des femmes, à propos d'une violence faites aux hommes tandis qu'elles cherchent à libérer leur parole. Et c'est important oui, que des hommes comme vous ne se sentent pas concernés par ce qu'il se dit des hommes au comportement répréhensible, sous le prétexte que certaines femmes se sont exprimées d'une manière excessive.


Message par dire.pour.oublier » 05 janv. 2024, 19:33

Les personnes qui vous interpellent sur votre vive réaction n’ont pas tout à fait tort ...
La façon dont j'ai réagis à la discussion mentionnée et que je réagis aux généralisations dénoncées est évidemment la conséquence de mes expériences négatives et de l'environnement dans lequel j'ai grandi.
- Comment se construire sainement et sereinement en tant qu'homme en étant régulièrement témoin et cible de critiques sexistes telles que : "vous les hommes", "tous des obsédés", "tous les mêmes", "tous des machos", "tous des porcs", "tout tourne autour de votre bite", etc ?
- Comment se construire sainement et sereinement en tant qu'homme en constatant que les filles/femmes qui nous plaisent et/ou avec qui on est amis sont étrangement d'avantage attirées par les garçons/hommes qui ressemblent aux critiques que par ceux qui n'y ressemblent pas ?
- Comment se construire sainement et sereinement en tant qu'homme quand "la société" admire des hommes dont on connaît le côté obscure et/ou la dangerosité ?
- Comment se construire sainement et sereinement en tant qu'homme quand des comportements négatifs sont excusés parce que "c'est pas sa faute, tous les hommes sont comme ça" ?
- Comment se construire sainement et sereinement en tant qu'homme en concluant soi-même que, finalement, les critiques formulées par "les femmes" envers "les hommes" ne sont peut-être pas si éloignées de la vérité ?
- Comment se construire sainement et sereinement en tant qu'homme quand on a l'impression que la majorité des hommes reste silencieuse (donc d'accord) avec les généralisations sexistes et négatives qui sont faites sur eux ?

Moi plus jeune :
- Pourquoi j'ai cette impression d'être étranger à toutes ces critiques faites aux hommes ?
- Est-ce que je me sens différent parce que je me ment à moi-même ?
- Est-ce que je suis censé me comporter comme un porc ou un monstre moi aussi pour plaire aux femmes ?
- Pourquoi l'idée de me comporter comme ça me dégoûte ?
- Pourquoi les filles ne s'intéressent à moi que le temps de pleurer de ce que leur ont fait subir d'autres hommes, puis me laissent pour se ruer dans les bras d'un autre homme que moi ?
- Suis-je vraiment "un homme" ?
---
...en train de généraliser la généralisation décriée? ...
Mais comme je l'ai signifié dans ce texte, se retenir de produire le type de généralisation que je dénonce demande un effort.
Un effort qui demande à prendre du recul sur ses expériences négatives, ses émotions et ses biais.
Et en ayant conscience qu'atteindre une objectivité optimale est impossible à moins d'avoir accès à des statistiques irréprochables ou d'être omniscient, on peut cependant modérer ses généralisations sur la base des exceptions connues, manifestes ou présumées, aussi rares et "présumées" soient-elles. (garder et laisser un peu d'optimisme ou d'espoir)
Généralement, on généralise en fonction d'idées préconçues issues de nos expériences personnelles et de nos imprégnations environnementales.
Si personne ne vient remettre en question nos biais lorsque nous les exprimons, alors nos préjugés sont renforcés dans notre esprit (car qui ne dit mot consent), et nos préjugés imprégneront d'autres esprits. Le biais deviendra sociétal.
Je ne connais évidemment pas la répartition de la population masculine sur le spectre qui va du saint à l'ogre, mais on entend beaucoup trop parler des hommes de la partie "ogresque" de ce spectre.
Pourquoi ?
Et quels biais sont renforcés dans la société par le relatif "mutisme" de la partie non-ogresque du spectre ?
Et quelles peuvent être les conséquences au court et long terme du renforcement de ces biais sur la vie et le développement sociétal ?
Si sur le menu du restaurant de la vie on écrit en gros "côtelettes de porcs", "pâté pur porc", "saucisse de porc", "langue de porc", et en tout petit petit "escalope d'agneau", je ne serais pas surpris que la plupart des clientes s'obligeront à manger du porc en pensant qu'il n'y a rien d'autre au menu.
Donc, oui, je pense que c'est important pour la société que d'autres que moi qui ne se reconnaissent pas dans ces généralisations sortent de leur "mutisme", mais sans tomber dans le piège de la guerre des sexes ...

Je me demande aussi comment vous comptez vous y prendre pour préserver votre éventuelle fille des « mauvais hommes? »
N'ayant plus le désir d'être parent, et les probabilités que je le devienne malgré tout étant proches de zéro, je n'ai pas pris la peine d'élaborer un projet parental et une méthode éducative au delà de ces quelques grandes lignes :
- cours de self-défense et/ou d'art martiaux pour les filles ;
- mises en gardes via des généralisations plus nuancées du style :
- "tout n'est pas blanc ou noir, il y a tout un dégradé de gris et de couleurs" ;
- "il y a des humains fondamentalement dangereux, mauvais et malsains qu'il faut fuir et éviter. Ils font beaucoup parler d'eux dans les médias à cause de leurs méfaits qui choquent les gens normaux et qu'il faut dénoncer. Ils font parfois tellement de bruit qu'ils te donneront peut-être l'impression qu'ils sont la norme dominante. Mais ne tombe surtout pas dans ce piège ! Il n'y a pas que des monstres sur Terre ! Il y a aussi des gens biens dont on parle moins parce qu'ils sont plus discrets. Il faut être attentif, garder confiance en sa capacité de se défendre ou de se relever, et faire le tri entre ceux que l'on juge bons et mauvais." ;

- "il y a des hommes bêtes et violents qui te traiteront comme de la merde et te manipuleront simplement parce que tu es une femme qu'ils veulent posséder et contrôler pour leur plaisir et leur confort ; certains se feront passer pour des anges et des gentlemen juste pour te charmer et te berner ; tu en croiseras peut-être plusieurs et tu pourrais finir par croire que tous les hommes sont ainsi ; ils chercheront à te convaincre qu'il n'existe pas de meilleurs hommes qu'eux ; Mais ne tombe surtout pas dans ce piège ! Des hommes biens il y en a aussi ! ... Il te suffira de faire le tri et de continuer à chercher jusqu'à trouver celui avec qui tu te sentiras bien et respectée."

Ca pourra semblé léger et idéaliste, mais de toutes façons, je ne me sens plus concerné par cette mission parentale.
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

PORNO DEPENDANCE ET MASTURBATION

Le combat et toute l'énergie que vous mettez contre la masturbation de l'homme, est perdu d'avance. Vous vous épuisez en vain !
On ne change pas une personne et son mode de fonctionnement qui est antérieur à vous.
Il convient de distinguer 2 choses différentes.
La dépendance au porno est une dépendance, car il y a un facteur extérieur. La masturbation facteur exogène n'est pas une dépendance.
C'est le fonctionnement du circuit de la récompense
https://youtu.be/o2kru13qC6g?si=rtSdXVHgGLAf2t_M
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par psyincognito »

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Solastalgie et éco-anxiété

Message par dire.pour.oublier » 14 janv. 2022, 13:43
Solastalgie et éco-anxiété :

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Solastalgie

Wikipedia a écrit :
La solastalgie ou éco-anxiété est une forme de souffrance et de détresse psychique ou existentielle causée par exemple par les changements environnementaux passés, actuels et attendus, en particulier concernant le réchauffement climatique et la biodiversité.
[...]
On peut distinguer la solastalgie liée à un deuil de ce qui est déjà perdu et l'éco-anxiété liée à ce qui peut arriver (associée à un stress pré-traumatique, en référence au stress post-traumatique).

Wikipedia a écrit :
Formes cliniques du syndrome, symptômes :

Il existe un consensus sur le fait que des événements d'une ampleur telle qu'une dégradation rapide du climat et/ou de la biodiversité peuvent entraîner un trouble de type trouble de stress post-traumatique (TSPT) que d'autres pour cette circonstance ont renommé stress pré-traumatique, un trouble dépressif majeur (TDM), de l'anxiété et un réel traumatisme. La solastalgie inclut un sentiment particulier de tristesse et de regret pour un environnement futur désiré ou souhaitable dont on pense qu'il ne pourra avoir lieu, qualifé d’« ecological grief » par les anglophones, notion qui pourrait être littéralement traduite par « chagrin écologique ». Janet Lewis insiste sur le fait qu'un stress grave induit par un traumatisme perdure plus longtemps sous forme de stress post-traumatique quand il a une cause humaine, que lorsque cette cause est naturelle. Or, les crises climatiques et de la biodiversité ont des causes humaines.

Selon Alice Desbiolles, médecin en santé publique spécialisée en santé environnementale, « la solastalgie est polymorphe : elle peut prendre de nombreuses formes cliniques (de l’insomnie à l’angoisse, voire à la dépression) et avoir des origines variées selon les sujets qui touchent les individus. (...) La solastalgie affecte les individus conscients qu’ « il n'y a pas de planète B. (...) Cette absence d’alternative peut se traduire par une souffrance morale, qui ressemble à s’y méprendre à la nostalgie ou à la mélancolie qu’un individu ressent en quittant le foyer aimé24. » Selon le docteur en psychologie clinique Jean-Baptiste Desveaux, « Dans le cas des éco-angoisses [...] nous nous trouvons dans une situation transnosographique, car elles peuvent concerner tout individu. ».

Selon la doctorante en psychologie sociale Christina Popescu dont la recherche porte sur l'éco-anxiété, celle-ci peut constituer un moteur pour agir contre sa propre paralysie, collectivement ou individuellement, sous forme d'un engagement social.

Wikipedia a écrit :
Critiques :

Selon le médecin Bertrand Kiefer, l'éco-anxiété est une réalité, notamment causée par le déni et l'absence d'action efficace des autorités face à la crise écologique et l'urgence climatique. Cependant, il critique le fait que médicaliser l’éco-anxiété suggère que l’insensibilité serait donc la norme. Selon lui, « sur un plan nosologique, l’anxiété devant une nature en effondrement et un avenir hypothéqué est une réaction saine » et c'est plutôt l'« éco-indifférence » qui devrait entrer dans la classification des troubles psychiatriques.
ultra68
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par ultra68 »

Dubreuil a écrit : 09 févr. 2024, 17:02 A PARTIR DE CE JOUR, DUBREUIL NE REPONDRA PLUS A UN QUELCONQUE MESSAGE SUR CENTREAIDE, ceci par l'indifférence de l'Administrateur qui laisse le forum aux mains des "pIrates ".

BONNE ROUTE A TOUS
PRENEZ SOIN DE VOUS
Bonjour Mme Dubreuil,

J'ai été très occupé ces dernières semaines, je voyage énormément à l'étranger pour le travail et je n'ai que peu de temps libre à consacrer à la modération (ici et sur d'autres forums). Mais les choses se calme je vais donc pouvoir à nouveau vous prêter main forte de temps en temps. Quel folie toutes ces attaques Russes, soyez tous vigilant, ne cliquez évidemment sur aucun lien suspect.
J'ai déjà été sévèrement pirater à 2 reprises récemment, et cela malgré mes connaissances/vigilances accrues...

Quant à l'administrateur j'espère qu'il va réagir, il en est de sa responsabilité...
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Dubreuil
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

supportable violence du féminisme

Dans L’anatomie politique, Nicole-Claude Mathieu décrit une ethnie où les femmes sont contraintes de ne pas utiliser certains mots du langage, au contraire des hommes. Elle narre leurs efforts à chercher la bonne formule, la bonne périphrase, la bonne tournure pour ne pas enfreindre ces règles importantes. Toute leur attention est monopolisée par leur recherche du bon mot ce qui est somme toute assez pratique pour que leur cerveau ne s’intéresse jamais à autre chose, comme la profonde injustice que constitue cette coutume.
J’ai souvent l’impression d’être une de ces femmes, à chercher sans cesse mes mots, mes phrases, mes comparaisons pour ne pas déplaire aux hommes. Pardon : pour ne pas déplaire au pourcentage extrêmement faible, et encore je m’excuse de ne pouvoir donner un chiffre précis, d’hommes qui sont sexistes.

Je regarde le chiffre effarant, affolant des violences sexuelles, dont les hommes ne cessent de me dire que cela devrait être mon unique et seul combat et je le vois s’éloigner car je suis trop occupée à chercher mes mots pour ne pas blesser les hommes.
Je sais qu’ils sont blessés lorsque je parle des violences sexuelles. Blessés que je puisse les en croire auteurs. Blessés que je puisse les comparer avec ceux qui violent et que je ne définis pas plus précisément ce qui entretient un doute insupportable entre les hommes qui ne violent pas et les hommes qui violent. Blessés que tout mon discours ne soit pas mieux choisi, mieux construit, mieux écrit afin de ne pas les stigmatiser.
Il se joue alors un jeu étrange entre eux et moi, dont on feint de ne pas connaître les règles mais dont on connaît l’issue.
Ces hommes vont me presser de questions, de demandes de références, de leur expliquer la totalité du féminisme, des violences sexuelles aux tâches ménagères en passant par l’inégalité salariale. J’aurais droit à la mauvaise foi, aux arguments homme de paille. Tout mon défi sera de chercher les bons mots, la bonne phrase, la bonne tournure. Toute mon attention sera concentrée sur le fait de ne pas leur déplaire, et que peut-être ils deviennent moins des ennemis de classe, des dangers directs ou indirects, des participants actifs ou passifs au sexisme. Tout leur discours sera sous-tendu par la menace suivante : « SI tu n’es pas gentille, SI tu ne réponds pas à toutes mes questions, SI tu t’énerves, alors je serai un ennemi du féminisme et cela sera ta faute ».
Les femmes sont en général vues comme responsables des violences sexuelles qu’elles subissent. La boucle se boucle. Si nous n’expliquons pas gentiment aux hommes qu’il faut pas violer, alors ils le feront.
Les féministes deviennent alors responsables des violences faites aux femmes. Si les féministes étaient plus pédagogues, plus gentilles, moins agressives, alors les hommes s’énerveraient moins en réaction. Je ne travaillerais plus à lutter contre les violences faites aux femmes mais concentrerais toute mon attention à ce que les hommes ne violent pas davantage à cause de moi, ne soient pas plus sexistes à cause de moi, ne soient pas des ennemis du féminisme à cause de moi. Toutes les violences faites aux femmes pourraient s'estomper, d'un coup, si les féministes faisaient un peu plus d'efforts et comprenaient un peu mieux le mal-être des hommes.

Les hommes m’expliquent qu’ils sont prêts à m’écouter. M’écouter comme si ce dont je parlais concernait la lecture du dernier polar de l’été ou de la dernière recette de cuisine testée. Comme si au fond ce ce que je disais n’avait que peu d’importance alors que cela implique des dizaines de milliers de victimes par an. M’écouter comme si c’étaient des mots de plus, sur un sujet aussi intéressant ou inintéressant que le jardinage ou les jeux videos. Pas un discours qui implique ma vie, ma liberté, la libre disposition de mon corps. M'écouter avant de prendre leur café ou après avoir pris leur dessert. "Ils ont quelque minutes à me consacrer" me disent-ils.
Ils m’écouteront, auront cette grandeur d’âme si je fais quelques efforts. Si j’adapte mon vocabulaire. Si je choisis mes mots. Bannir le mot « homme » de mon vocabulaire peut-être. Dire « ils ». Dire « les monstres ». Bannir le mot « viol » peut-être aussi. Dire « abus ».
Peut-être alors condescendront-ils à se mettre de mon côté. Parce que, voyez-vous, les hommes ont parfois la gentillesse de se mettre du côté des femmes victimes de viols. Alors ils n’auront pas de mots assez durs pour les violeurs « tous à castrer » mais « attention je parle des vrais, pas des pauvres garçons injustement accusés par ces salopes ce qui arrive plus souvent qu’on ne le croie ». Les hommes aiment beaucoup parler de la violence qu'ils vont ou voudraient exercer. Les hommes disent aux femmes qui les énervent qu'ils voudraient les tuer ou les violer. Les hommes disent aux hommes qui les énervent qu'ils voudraient les tuer. Les hommes féministes disent aussi cela mais ils sont féministes, ils sont déconstruits alors il faut les laisser dire et puis peut-on se passer de l'aide de ces hommes-là si gentils au point de s'intéresser à une lutte qui ne les concerne même pas ?

On pondèrera ensemble mon discours. J’avais oublié de parler des fausses allégations, des femmes vengeresses, des salopes, des putes, des femmes qui mentent, des femmes qui regrettent, de la zone grise, des hommes perdus, de la frustration sexuelle des hommes, de la misère sexuelle des hommes. On réduira, réduira, réduira, jusqu’à ce que les violences sexuelles ne soient plus rien, qu’une immense exagération de ma part.

Nous avons abdiqué devant la question des violences sexuelles. En témoigne le choix du gouvernement de ne plus verser de subventions qu’aux associations travaillant sur les victimes de violences sexuelles, donc souvent après l’agression ou le viol plutôt qu’avec l’ensemble des associations féministes. Nous savons qu’il faut trop d’énergie, trop de temps trop d’argent, pour essayer de convaincre les hommes de ne pas violer les femmes. Alors on colmate, on répare, on panse. On explique aux victimes que c'est comme ça, on va faire avec. Les hommes violent, ca n'est pas bien gentil gentil mais heureusement après le viol, on peut appeler des numéros pour en parler.

Andrea Dworkin demandait en 1983, il y a 34 ans, aux hommes pourquoi ils étaient si lents à comprendre les choses. Pourquoi étaient-ils si lents à comprendre que les femmes sont dans l’urgence d’arrêter d’être violées, d’arrêter d’être frappées, d’arrêter d’être tuées, d’arrêter d’être blâmées pour avoir été violées, frappées et tuées. Pourquoi 34 ans après l’êtes-vous toujours autant ? Pourquoi mon urgence devrait être de chercher les bons mots, le "des" au lieu du "les" pour ne pas vexer votre ego et vivre sous la menace que vous passiez du statut de faux allié à celui d’ennemi déclaré. Pourquoi conditionnez-vous le combat contre les violences sexuelles qui VOUS regarde car ce sont LES HOMMES qui violent à la façon dont je vais en parler et pas à la façon dont les hommes ont de violer ?
Pourquoi mes mots vous dégoûtent et vous énervent davantage que les actes de violences sexuelles commis par les hommes ?

Pourquoi vous sentez vous plus mal de mes mots que des violences sexuelles ? C’est une chose assez extraordinaire que de constater que vos egos priment sur la lutte contre les violences sexuelles. C’est une chose assez incroyable de vous voir subordonner votre aide relative aux luttes des femmes à la façon dont nous allons vous caresser dans le sens du poil, en prenant soin de ne pas vous déranger.
Je regarde les chiffres des violences sexuelles et je me dis qu’une femme est violée toutes les 7 minutes en France. Ce sont des mots, souvent un peu abstraits. Je sais qu’il suffirait d’un peu de bonne volonté masculine pour que ces chiffres diminuent drastiquement. Cela parait étrange de parler de "bonne volonté" en matière de violences sexuelles non ? Et pourtant.
Comme dire autrement qu’il faut que les hommes acceptent de regarder en face leur rapport aux corps des femmes, au consentement des femmes et à leur propre désir. Je connais beaucoup de femmes et d’hommes qui disent avoir été violés. Je ne connais aucun homme qui dit avoir violé. Alors soit toutes ces victimes mentent, soit beaucoup d’hommes ont besoin de reconnaître qu’ils ont violé. Pas face à moi, pas en public mais face à eux-mêmes pour créer comme le disait Dworkin "une trêve de vingt-quatre heures durant laquelle il n’y aura pas de viol".

Il faudra admettre que les hommes n'ont pas le droit de disposer du corps des femmes, du corps des enfants et du corps d'autres hommes. Cela les rend très malheureux je le sais, on me parlera de leur misère sexuelle pendant que je parlerais de viol. On comparera le fait de ne pas pouvoir baiser alors que je parle du fait de ne pas violer.

Je voudrais, ne serait-ce que 5 minutes, que les hommes ressentent l'insupportable sentiment d'injustice lorsque je constate les violences sexuelles subies par les femmes. Cette guerre. Ce terrorisme. Cette terreur infligée à l'ensemble des femmes qui vise à contrôler insidieusement nos mouvements, nos déplacements, nos fréquentations, notre sexualité, notre habillement, notre rapport aux hommes, à tous les hommes. Les violences sexuelles sont un terrorisme infligé à l'ensemble d'une classe sociale : les femmes afin de les contrôler. Il pèse sur toutes ; celles qui ont un comportement "inadapté" sont violées (et n'importe quel comportement de n'importe quelle femme peut-être jugé inadapté à n'importe quel moment), celles qui restent dans les clous vivent dans le contrôle, la mesure, la continence permanente afin de ne pas devenir une victime de viol. Les femmes vivent donc dans cet état de terreur permanente (avouée ou non ; mais quelle femme n'a pas eu droit au moins une fois dans sa vie à la liste des risques qu'elle encourt si elle fait telle ou telle chose comme le simple fait de rentrer seule le soir).

Pendant ce temps, les hommes se demandent pourquoi les féministes disent "les hommes" au lieu "des hommes".
Pendant ce temps, des hommes me disent que lire ce que j'écris, lire des récits de violence sexuelle est "dur mais qu'ils arrivent à ne plus se sentir mis en cause". C'est tout ce que ce que cela suscite. Ils ne se sentent plus accusés (alors qu'ils le sont), ils ne se sentent plus visés (alors qu'ils le sont), ils ne sentent plus ma colère (alors qu'elle est là, intacte, entière, brûlante). Ils sont tranquillisés ; je ne les visais pas eux et c'est bien tout ce qui importe n'est ce pas. Je dois continuer à "être pédagogue" me disent-ils en me tapotant sur la tête pour me féliciter de mes efforts à les rassurer, à ce qu'ils ne se sentent pas impliqués, touchés, blessés. Ce n'est pas la violence sexuelle commise par les hommes qui est dure, ce sont les mots des féministes qui en parlent. Ce ne sont pas les hommes violeurs qui sont durs - et la masse bêlante des hommes occupés à pinailler sur le "bon mot" pour parler - mais mes mots mis sur les violences sexuelles commises SUR les femmes PAR les hommes.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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