Mon chemin de croix

Forum addiction alcool, alcoolisme
Dorian
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Inscription : 23 oct. 2022, 19:37

Mon chemin de croix

Message par Dorian »

Bonjour,
Cela fait 2 ans que je lis les messages sur votre forum et d'autre... et je veux arrêter l'alcool
Je suis un homme de 48 ans, marié avec un enfant de 8 ans. Je m'arrange pour sortir seul, et là c'est catastrophique,
je bois de manière sporadique, mais beaucoup, et je perd le contrôle. Je bois aussi à la maison, de manière sporadique, quand ma femme sort avec des amies (et c'est souvent).
Hier par exemple,j'ai bu en écoutant une conférence sur youtube, puis j'ai enchaîné sur des musiques. De 18h à je sais plus, 1h du matin je crois...
Ma consommation tourne à 2 ou 3 fois par semaine, cela peut aller à un verre de rouge + une bière à l'équivalent (soit des mix avec alcool fort) de 8 cannettes de bière dans les cas extrêmes. Sinon ces temps, je suis plutôt entre 1 litre de bière et 2 litre..
Je crois que je bois depuis l'âge de 18 ans, un peu avant, mais on va dire que depuis 18 ans, et toujours au moins une fois bu par semaine. Souvent beaucoup, je suis très résistant... malheureusement.
Il y a je crois une période de 3 mois ou je n'ai pas bu (il y a 4 ou 5 ans je crois). ainsi qu'une période d'une année autour de 33 ans.

Aujourd'hui, j'aimerais faire plusieurs choses. Arrêter de boire seul et de boire à l'extérieur (soirée boulot ou amis). Et avec la famille, un verre de rosé de temps en temps. A la maison, fête ou pas fête, j'arrive à me contrôler, voire ne pas boire du tout si je suis en compagnie.

J'ai lu les 25 pages du post "Kraken de mon subconscient" et j'aimerais faire quelque chose de similaire.
J'aimerais surtout venir sur ce site à chaque fois que j'aurais envie de boire, et écrire une phrase pour contrer mon envie. (les réponses et les encouragements sont bienvenus) En même temps, je suis conscient que l'on ne va pas m'écrire à la minute qui suivra mon post.
Ce sera un peu comme si j'appelais un coach des AA (vu dans les films).
J'ai d'autres problèmes aussi, ce qui fait que je ne savais ou mettre les posts.
J'ai bien compris que l'alcool est un symptôme et je voulais mettre ce sujet ailleurs, mais finalement à l'âge que j'ai, c'est si j'arrête de boire que je me sentirais le mieux.
Un autre symptôme également: j'ai monstre besoin de reconnaissance, et quand je cotoie des gens qui sont à l'aise, cela me rend très nerveux voire stupide, parfois j'arrive même plus à parler correctement envie de ne pas déplaire, etc... c'est vrai aussi que je suis très différent de mes collègues homme de bureau.
Après de longues introspection, je crois que c'est ma soeur agée de plus de 10 ans qui est à l'origine de mon mal. Je crois que malgré mes différences j'ai calqué sur elle ma vie...
Toutefois ce post ne concernera que la partie alcool et mon sevrage.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19336
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Mon chemin de croix

Message par Dubreuil »

Venez écrire autant de fois que vous voulez dans ce forum.
Commencez par aller consulter un médecin addictologue pour commencer un traitement adapté à votre consommation.
Courage !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dorian
Messages : 10
Inscription : 23 oct. 2022, 19:37

Re: Mon chemin de croix

Message par Dorian »

Merci pour votre retour.
Tout va bien pour l'instant. Fort de mon post précédent, je garde le cap, me couche tôt, en même temps que ma fille (elle est en vacances) donc autour de 21h30 - 22h. même si ma femme est sortie 2x dans la semaine et a bcp bu. Je pense aussi bcp à préserver mon foie, que je trouve merveilleux comme organe, cela m'aide.
Il y a pourtant des périodes, ou je me disais comme excuse pour boire, pour détruire mes cellules nerveuses et oublier mes peurs, mes interrogations.. et je sais plus :?: . J'ai toujours des pensées bouddhistes ou je me dis aussi, à quoi bon ne pas boire, vu que nous sommes un grain, non permanent dans l'univers, à quoi bon ne pas profiter... Bref, les pensées rassurantes de cette philosophie, ont parfois tourné à l'avantage de l'alcool (alors que certains l'utilisent justement pour se soigner).
Bon, aujourd'hui, je ne me fais pas trop de soucis. Je pense aussi que je vais passer le weekend de manière abstinente. Je me construis des projets. Le prochain pic sera mardi ou mercredi semaine prochaine. J'espère garder toujours la motivation et le sens du pourquoi, je ne boirai pas.
J'ai encore creusé dans ma recherche analytique du passé, et trouvé encore cette semaine, des choses. Toujours lié à ma soeur. Même si dans ma famille, il est assez commun de boire, ma soeur a aussi ce défaut de boire de manière sporadique et ne pas contrôler sa consommation... Pourtant, nous ne buvons pas pour les mêmes raisons. Ma soeur a été détourné, à l'insu de mes parents, par un autre membre de la famille qui la poussait à faire des bêtises, et moi, par la jalousie de ma soeur (nous avons une bonne décennie de différence, elle est plus âgée).
A bientôt.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19336
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Mon chemin de croix

Message par Dubreuil »

Vous pouvez également contacter par tél la thérapeute avec qui je travaille sur Nice. Je lui envoie en toute confiance mes patients présentant une addiction ou un trouble comportemental. Cela ne vous engagera à rien de parler quelques minutes avec elle. Qui sait !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Mon chemin de croix

Message par Dubreuil »

Vous pouvez également contacter par tél la thérapeute avec qui je travaille sur Nice. Je lui envoie en toute confiance mes patients présentant une addiction ou un trouble comportemental. Cela ne vous engagera à rien de parler quelques minutes avec elle. Qui sait !
La THERAPIE HUMANISTE
( ou l'hypnose humaniste )


*** En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.

1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »

2 - On peut travailler sur tous les problèmes... ou presque
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
Cependant, l'hypnothérapeute précise quand même que « l'hypnose ne se substitue à aucun avis ni traitement médical. Les traitements en cours ne peuvent et ne doivent être suspendus que sur recommandation expresse du corps médical, même si vous constatez une amélioration au cours ou après vos séances d'hypnose. Les troubles psychologiques graves relèvent du domaine de la psychiatrie et ne peuvent, en aucun cas, être traités par l'hypnose. »

3 - « Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !

4 - C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : c'est vous qui agissez. L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !

5 - Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer »
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dorian
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Re: Mon chemin de croix

Message par Dorian »

Merci pour vos conseils.
Cela me fait penser à la technique des rêves éveillés également.A l'époque je lisais ça, j'avais lu " le rêve éveillé dirigé, une méthode de psychanalyse analytique". En recherchant sur google,
il a été édité en 1970, ça doit être celui-ci. bon, je n'en n'ai pas fait bon usage, on dirait. Beaucoup de temps perdu. A l'époque, j'essayais les rêves lucides. D'ailleurs, cette année, j'ai repris "l'entraînement".
J'en ai fait 8 cette année. C'est peu, mais cela aurait pu être pire.

Pour l'instant, j'ai tenu 3 semaines sans alcool.
Puis samedi dernier j'ai bu peut-être l'équivalent d'1.5 litre de bière, tout seul. Résultat honorable et le dimanche, ça allait pas trop mal.
Je ne m'en veux pas trop, c'est un bon début et c'était chez moi. Je reste motivé pour retenter l'expérience au max.
Et surtout, je souhaite rester vigilant si jamais je sors le soir.
(je ne suis même pas sorti ce mois-ci, j'ose pas trop à cause de l'alcool, et de mon objectif et je n'ai pas beaucoup d'amis, donc.).
Mais il faudra bien que je sorte une fois ou deux le soir, ne serait-ce que la soirée de travail qui est prévu dans un mois.
Du coup, je dirai que je fais une pause avec l'alcool, et je ne boirai rien.

Par sécurité, j'utiliserai mes moyens physique pour éviter les bétises:
- Privation de sortir avec des cartes de banques (mais parfois j'ai oublié (volontairement inconscienmment?). A anticiper donc au moins une semaine à l'avance.
- Pas plus de 50.- en poche, sinon 80.- si un repas est prévu.

Je vais me coucher tôt et dors beaucoup. En fait, des nuits en moyenne de 8h30 de temps.
Je ne souhaite pas faire pour l'instant la thérapie humaniste, car je travaille la journée et suis très occupé le soir avec ma famille. Et surtout, je n'arriverai pas à anticiper des horaires réguliers.

A bientôt.
Dorian
Messages : 10
Inscription : 23 oct. 2022, 19:37

Re: Mon chemin de croix

Message par Dorian »

Bilan, depuis mon dernier craquage.. Je bois par ci par là, et samedi dernier 3 décembre, nouvel excès de boisson dehors... mais les risques ont été limités en comparaison de mes dernière "sorties".
Le fait de sortir sans portemonnaie (sans papier identité, ni carte de banque) & sans téléphone, juste avec 40.- en cash pour la sortie (et 50.- dans une autre poche, avec l'idée éventuelle de voir une prostituée pour assouvir mon fantasme de fétichiste, cad, il n'y a pas de consommation de sexe).
Le déclic de cette sortie, le seul ami "nocturne" qui me reste, m'a appelé...
J'avais commencé à boire chez moi, ce qui a accentué la pression... Je ne souhaitais pas sortir, mais suite à un appel de ma femme, qui me dit qu'elle rentrait tard à nouveau..

Malheureusement, je suis sorti jusqu'à 4h. du matin, confiance à nouveau mise à l'épreuve de ma femme.
Bu pour un total de 3 litres de bières (avec celle de chez moi + les 40.- soit sans les 50.- placé dans une autre poche comme un trésor qui marquerait l'apothéose de la soirée (soit avec la prostit..))

Conclusion: 40.- c'est encore trop pour moi, prochaine fois, je prendrai 20.- . j'ai même envie de réutiliser un vieux portemaine avec rien dedans, sauf le billet de 20.-. (si je prends toute ces précautions, c'est parce que je me mets bêtement en danger lorsque je bois dehors seul, impossible de gérer ma consommation même si j'arrive à me contrôler pour garder toute discrétion et tout contrôle apparent, et impossible de renoncer à me rendre dans le quartier "chaud" (= dangereux et pseudo-festif ) ou je me suis déjà fait agresser il y a longtemps...
Sinon, pour l'instant, c'est encore dur pour moi, d'arrêter complètement l'alcool, surtout avec ma femme qui sort bcp de son côté...
Toutefois, écrire et pouvoir partager sur ce forum, me donne un semblant de phare à garder le cap vers toujours moins d'alcool.
Je devrai également écrire un peu plus, et là aussi, samedi dernier, je n'ai pas pensé à écrire..
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon chemin de croix

Message par Dubreuil »

Tenez bon !
Mais si vous craquez ne culpabilisez pas, car ce que vous entreprenez SEUL est extrêmement courageux et... frustrant.
Ne voulez-vous pas suivre une cure de désintoxication ? Car il me semble que cela irait assez vite pour vous, qui êtes volontaire, et savez déjà plus ou moins réfréner vos pulsions. (N'oubliez pas que l'alcool affecte le système nerveux, atteint les neurones, développe des symptômes mentaux très graves, souvent irréversibles, infantilise, rend paranoïaque, détruit sûrement l'amour et la famille.
Alors soyez très vigilant ! )
Vous seriez suivi par un médecin et vous auriez plein de personnes aux prises avec la même addiction. Vous vous feriez des connaissances, peut-être un ou des amis qui le seront longtemps. Vous serez soutenu au moindre faux pas
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Arnaud35
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Inscription : 12 déc. 2022, 07:56
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Re: Mon chemin de croix

Message par Arnaud35 »

Bonjour,

Je vous remercie pour le partage de ce témoignage et de ce parcours. Vous êtes sur la bonne voie et vous pouvez y arriver.
Dorian
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Re: Mon chemin de croix

Message par Dorian »

Merci pour vos encouragements. Ca fait du bien. J'espère qu'écrire me fera prendre du recul, et de me poser les bonnes questions avant
de m'enivrer.
Par contre, je ne trouve pas trop frustrant d'essayer d'arrêter seul, car je le fais pour ma santé, et si je ne bois pas, je me sens bien le lendemain, même heureux.

La cure de désxintox, ça me semble pas nécessaire. Mes excès viennent principalement quand ma femme sort, donc pas toujours.
(Et effectivement si je suis seul dehors...le soir)

Alors oui, j'aime bien boire, de la bière surtout, fraîche, etc.
Et malheureusement, j'ai bu, (chez moi, donc sécurisé..) 3,2 litres de bière mercredi soit le 14 décembre. (Car ma femme est sorti et
rentrée avec 2 copines vers 2h. du matin.). C'était chez moi, ça a commencé avec le match de foot et mes parents qui sont venus manger chez moi.
Donc certes, couché à 3h du matin, après avoir regardé des clips de musique et des images de street view de pays étrangers... (ça me fait rêvé, ça me rappelle mes voyages et il
y a toujours du soleil, etc)
Et levé à 06:45 pour aller au travail. De toute ma vie, je n'ai manqué que 2 jours le travail
à cause de l'alcool.

Rien depuis le 3 décembre et là rien depuis le 14.

Mais je ne boirai pas dimanche lors de la finale. Et ensuite j'essaierai de m'abstenir même si ma femme sort avec ses copines.
Le plus dur, c'est que quand ma femme rentre, parfois: ça se passe bien, parfois elle dit n'importe quoi, parfois agressive, parfois juste des caprices.
C'est fatigant, mais en dehors de ces fois-là, c'est un ange, elle est travailleuse, et facile à vivre.
Elle ne se dit pas alcoolique du tout. Et boit plus que moi. Ca ne la dérange pas...

Parce que j'arrive à m'abstenir de boire assez facilement, le problème n'est pas l'alcool. Mais l'alcool me créé des problèmes de par mes excès.
Envie de profiter lorsque je suis dehors...
Dans la vie, je ne vis pas d'excès, je roule prudemment, etc.
Je me suis demandé si par exemple, j'étais "normal" soit pas de fantasme, de fétiche, et ferai l'amour avec ma femme sans avoir recours à un imaginaire un brin tordu,
j'irai voir des prostituées normalement?
Le truc, et d'ailleurs j'ai déjà essayé, d'y aller à midi, voir des annonces, etc au lieu d'aller dans le quartier chaud, la nuit.
Mais ça ne fonctionne pas comme ça, quand je suis sobre, j'essaie vraiment de limiter mon budget, et renonce la plupart du temps à mettre en pratique mon fantasme.
(Dans la durée, je parle ce sont des réflexions qui dure des mois, dans ma tête.)
Bref le fétiche alimente l'alcool, et l'alcool alimente le fétiche. Voilà pourquoi je veux arrêter de boire, ça me semble plus facile et mieux.
Mais les 2 vont de pairs, et j'ai une perte de libido, si je me concentre à vivre sans pensées de fétiche.
J'en viens à vouloir alimenter mon fétiche, tout en m'éloignant de l'alcool.
Je pense que ce n'est pas une quête vaine. Mais ce qui me désole, c'est que ces pensées de fétiche me prend la tête, du temps, quand je suis seul.
C'est du temps perdu, mais je n'ai pas la force de quitter mes pensées de fantasme, (trop de sérotonine, je crois).
Je dois arriver à les contrôler aussi, comme un hobby, qui ajouterait du poivre et du sel dans ma vie. Et l'alcool ne doit pas en faire partie! ça je le répète,
et je veux y croire, j'y crois même. Ne jamais mélanger les 2, ça doit être une règle d'or, et cela fait maintenant une année que j'ai pris conscience de ça.

A bientôt.
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