Peur de l'alcool

[squier]

Bonjour,

j'ai un problème depuis plusieurs années avec l'alcool. Je ne le supporte pas, ou alors avec une infinie modération. Ça a commencé il y a quelques années, quand je suis avec ma petite amie qui en consommait régulièrement (une ado quoi, pas alcoolique mais en soirée c'était systématique et en quantité). Quand elle s'est mise avec moi, j'ai fait en sorte qu'elle arrête (je me voyais en beau chevalier servant). Mais depuis je ne supporte pas qu'elle en prenne. Si c'est moi, ça m'indiffère relativement, je n'éprouve aucun plaisir à en consommer, et j'évite autant que possible. Mais dès qu'il s'agit d'elle, c'est l'angoisse, à ne pas en dormir de la nuit. Et pourtant, elle ne prend actuellement qu'un verre par semaine environ si elle va boire un coup avec des amis, et 2 au maximum en soirée où elle ne conduit pas. Tout me dit que la consommation est normale, qu'il est inutile de s'en faire. Mais même si le raisonnement est logique, je n'arrive pas à passer par dessus l'angoisse.

Avant on s'était mis d'accord pour qu'elle se contente d'un ou deux verres pour les grandes occasions, mais ça a commencé à lui peser, et j'ai appris récemment que depuis 1 an 1/2, elle prenait environ 1 verre par semaine quand l'occasion se présentait (aller boire un verre en ville etc.). Et là c'est le monde qui s'écroule, je n'arrive plus à mettre mes idées en ordre, j'ai envie de la quitter (bon il y a d'autres choses qui ne vont pas, mais c'est vraiment ça le gros déclencheur).

Dois-je trouver quelqu'un qui n'aime pas l'alcool comme moi ? un peu étrange comme critère de couple. Surtout que les gens changent... Autant me débarrasser de cette angoisse irrationnelle, cette peur de l'alcool.

Si vous avez un avis sur la question, ou sur la démarche à adopter, cela m'aiderait beaucoup, merci d'avance.

[nicole dubreuil]

Pour commencer, y a-t-il quelqu'un dans votre enfance qui vous ait " choqué " par un comportement du à un abus d'alcool..

[squier]

pas du tout, je n'ai aucun souvenir particulier par rapport à ça. Pas d'angoisse particulière, mes parents consomment très modérément, je n'ai jamais eu de discours d'interdiction ou de mauvais souvenir dû à ça.

[nicole dubreuil]

Bien, ne vous formalisez pas des questions que je vais maintenant vous poser. Vous pouvez me répondre en Message Privé..
Comment considérez-vous la jouissance masculine ? Cela se passe-t-il OK pour vous ?
Ne répondez pas d'une façon légère.
Prenez le temps de réfléchir. ( Alors que justement, là-dessus on ne réfléchit pas vraiment !! )

[squier]

Je dirais comme un moment agréable, ce n'est pas forcément évident de mettre des mots sur le concept. C'est l'aboutissement d'un moment de plaisir, la délivrance si j'ose dire. Je pense avoir du mal à en dire beaucoup plus.

Et personnellement ça va, nous faisons assez peu l'amour à mon grand regret, mais en dehors ça, cela reste très agréable pour moi. Mon amie ne serait pas forcément du genre gourmande, et m'a dit que nos calins étaient pour elle un devoir conjugal, qu'elle y prenait du plaisir pendant, mais sans cette sensation de réel plaisir à la fin de l'acte. j'avoue être tombé des nues.

[nicole dubreuil]

On continue :
Quand une femme jouit, que ressentez-vous ?

[squier]

Je suis le plus heureux du monde, j'ai si on peut dire le sentiment d'être efficace. L'intensité de mon plaisir est d'ailleurs augmentée si le sien est intense aussi. J'évite de corriger mes phrases pour que ça soit spontané.

[nicole dubreuil]

Bien. Donc une femme qui s'abandonne stimule votre plaisir.
Repartons direction l'enfance, avez-vous des souvenirs de papa-maman amoureux ? Si oui, lesquels ?

[squier]

Heu papa-maman amoureux... oui quand ils m'ont annoncé l'arrivée de mon petit frère. Après, ils se sont séparés quand j'avais un peu moins de 10 ans, j'étais en CM1 si je me rappelle bien. C'est pas le souvenir le plus agréable que j'ai, puisque c'est "de ma faute" s'ils se sont séparés. Pour la petite histoire, ma mère m'avait dit de pas allumer la télé, je l'ai quand même allumée. Mon petit frère est venu la regarder avec moi et ma mère a voulu l'envoyer au lit. Comme il ne voulait pas se décider, elle l'a expédié dans la chambre fermement, manu militari (pas de violence). Ça a énervé mon père, et les deux se sont disputés. Il a mis une gifle (pas forcément forte mais c'était assez symoblique), et ils ont décidé de divorcer dans la soirée. Il faut savoir que mon père était souvent absent à cause de son travail de militaire, mais je n'en ai guère de souvenirs.

[nicole dubreuil]

Avez-vous peur de la violence physique ?