Ma copine boit trop

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Petrus
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Ma copine boit trop

Message par Petrus »

Bonjour,

J'ai rencontré il y a déjà un bon moment une fille qui me plaisait bien. Bon, il faut dire que j'ai des goûts un peu particuliers. J'aime les nanas jolies mais physiquement bien rondes, drôles et qui aiment faire la fête. Laetitia, qui avait 23 ans, répondait parfaitement à ce critère et on s'est bien amusé. Je l'ai vu régulièrement et je n'ai rien noté d'étrange car, certes elle buvait beaucoup lors de nos sorties, mais c'était festif et je n'avais pas l'impression que c'était une habitude régulière. Pourtant, je savais qu'elle était gérante d'un bar mais je ne voyais rien d'anormal à ce qu'elle se lâche avec moi et elle ne me disait rien de ses habitudes quotidiennes. OK, elle était carrément bourrée certains soirs mais cela semblait ne pas être son quotidien. Il est vrai que je ne lui rendais jamais visite sur son lieu de travail et qu'elle me retrouvait en fin de journée un peu exaltée, un peu "chaude", mais que j'attribuais ça à la perspective de nos petites sorties qui avaient généralement lieu le vendredi soir. Qui ne décompresse pas dans ces occasion ? Puis, j'ai commencé à me rendre compte que Laetitia paraissait étrange au téléphone quand je l'appelais l'après-midi et, connaissant sa profession, j'ai compris assez vite qu'elle buvait au travail et que le phénomène, dont j'ai appris plus tard qu'il était ancien, avait tendance à s'amplifier. J'ai donc commencé à lui rendre de petites visites à son bar et j'ai été édifié. En posant des questions à son entourage et en faisant des "sondages", j'ai compris que ma copine boit trop et commençait à boire de la bière le matin, prenait l'apéritif avec les clients à midi, déjeunait en fin de service en consommant du vin, reprenait de la bière l'après-midi et rebelote l'apéritif et le vin le soir. Sans compter un petit digestif de temps en temps. Ses secrets pour ne pas s'écrouler avant la fin du travail : l'espacement de toutes ses consommations sur une bonne dizaine d'heures, des repas copieux et son poids, près de 120 kilos. Cependant, lors de mes déplacements, certains d'ailleurs au cours desquels je l'observais de loin sans me manifester, je la voyais trinquer avec la clientèle, adopter des attitudes provocantes ou inconvenantes, s'assoir à des tables avec des connaissances, s'appuyer lourdement à son comptoir, manifestement éméchée et fatiguée par son mode de vie. Je la voyais une fois à travers la vitrine, remonter son haut de manière à avoir moins chaud et montrer son "petit" ventre bien rond à tout le monde, ce qu'elle n'aurait pas fait dans un état normal. J'étais très perturbé par tout cela car j'avais quand même investi sentimentalement notre relation malgré le côté festif et physique. Cela me chagrinait de la voir mettre sa santé en danger, se donner en spectacle, prendre le volant de sa voiture en ayant bu. Je décidais de contacter un de ses frères, Pascal, que je connaissais vaguement et il me confirmait que toute la famille savait que Laetitia, "picolait au bar et était souvent bourrée" Elle ne buvait apparemment pas tous le jours autant mais était toujours sous l'influence de l'alcool, parfois sans que cela l'empêche de vivre normalement, parfois au point de ne pas pouvoir fermer seule le bar. Je demandais à Pascal ce que comptait faire la famille et il me répondit que le père de Laetitia avait eu les mêmes problèmes, que c'était comme ça et qu'il n'y avait rien à faire, juste l'encourager à ne pas aller trop loin en compromettant le commerce. Je prenais alors l'initiative de parler directement à ma copine de tout cela et la rencontrais un matin dans un autre établissement de son quartier. Je n'avais pas passé la nuit avec elle depuis un mois, il fallait jouer carte sur table. Comme je m'y attendais, elle reconnut sans peine boire beaucoup d'alcool, tous les jours même les jours de repos, avoir pris cette habitude vers l'âge de 16 ans après avoir commencé à travailler dans les débits de boisson. Elle me dit que ce n'était pas un problème, que cela créait des liens avec le clientèle, que cela l'aidait à "tenir" malgré les difficultés du travail et de la vie en général, qu'il était bien rare que ça l'empêche de finir sa journée convenablement, qu'elle se sentait parfaitement bien pour conduire ou que sinon elle se faisait accompagner, qu'elle était d'une constitution physique et d'un poids qui faisaient que son corps "absorbait" l'alcool sans risque. Elle m'avoua non sans essayer de minimiser sa consommation quotidienne : environ 8 demis par jour, quatre ou cinq ricard, une bouteille de vin rosé ou rouge (pour les deux repas) et deux ou trois "digeos", le tout entre 10 heures et 22 heures. Les jours de repos, chez elle, elle buvait surtout de la bière puis des alcools en soirée. Je lui avouais clairement ce que je pensais de ce que j'avais vu certains jours dans son bar en passant en fin d'après-midi en terrasse : une fille parlant fort, un peu débraillée, le visage rouge, sentant l'alcool, et marchant d'un pas mal assuré, une cigarette au bec. Pas ivre morte, d'accord, mais clairement et fortement alcoolisée. Je la mettais en garde à la fois sur les risques de santé énormes qu'elle prenait, alors qu'elle avait déjà un surpoids, sur la folie de conduire sa voiture dans cet état, même pour un très court trajet et du style pas très brillant qu'elle se donnait devant le public. Je suis moi-même assez attiré par les filles bien en chair, habillées moulant et pimentées par un tatouage et/ou un piercing et qui aiment la fête mais là, le spectacle d'une fille complètement imbibée sur son lieu de travail, en plein après-midi, je trouvais cela vraiment "craignos".
Depuis, on ne s'est pas revu (l'explication était avant les vacances d'été), je sais que ça continue, que Laetitia boit toute la journée, lentement mais sûrement, une de des deux serveuses m'a même raconté qu'en l'absence de clients, elle allait boire des canettes de bière dans la cour du bistro sur la table haute réservée à la pause cigarette du personnel. Même si je n'étais pas fou amoureux, j'aimais bien cette fille et cela me désole de l'imaginer dans les vapeurs de l'alcool, accoudée à son bar, pas très stable sur les talons de ses bottes, en train de plaisanter avec les poivrots.
Que puis-je faire ? Elle est majeure,sa famille s'en fout parce qu'elle sous-estime le danger compte tenu de la culture alcoolique qui y règne, elle travaille dans un bar (gérance de SARL), elle n'a aucune envie de changer. Je n'arrive pas à savoir si elle est dépendante physiquement ou seulement psychologiquement. Elle a prétendu qu'elle avait arrêté de boire récemment en allant rendre visite à de la famille en province et que ça n'avait pas posé problème. Elle avait perdu 10 kilos, qu'elle avait repris aussitôt rentrée. J'ai très peur qu'elle se mette aussi en danger car que ce passera-t-il si elle reste seule et ivre au bar un soir et qu'elle est agressée, et même sexuellement !
Je voudrais ajouter que je me sens coupable parce qu'au début de notre relation, je n'ai pas voulu voir qu'elle avait un problème. Quand on picolait ensemble en faisant la fête, je me dissimulais à moi-même qu'elle avait une base d'"alcoolique" et je me disais pour me rassurer qu'elle ne se "lâchait" qu'avec moi. Comme, à la base, j'adore ce style de fille, ronde, sexy et qui aime les plaisirs de la table et de la boisson, et que je ne m'investissais pas trop sentimentalement, j'ai laissé faire. En y repensant, je ne pouvais pas ne pas voir qu'elle était déjà saoule en arrivant chez moi et que, quelque part, ça m'excitait. Je sais bien qu'elle sentait l'alcool mais je me forçais à penser qu'elle avait simplement commencé à arroser le week-end. Alors que, maintenant, je suis désolé de la savoir comme ça, dans cette situation.
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nicole dubreuil
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Re: Ma copine boit trop

Message par nicole dubreuil »

Tout d'abord vous ne pouvez pas vous sentir responsable de la dégradation physique et psychique de cette jeune femme, car elle buvait déjà avant de faire votre connaissance.
Ni culpabiliser de ne pas savoir comment, ( ou pouvoir ) l'aider.
L'addiction ne se guérit pas par la grâce de l'amour, ni même par l'amitié ou des responsabilités affectives. Mais par une entrée en clinique pour subir une désintoxication, ensuite par un lent sevrage, et enfin par un courage quotidien " à vie ", pour ne plus jamais retomber dans.
Il y a une dégradation progressive du système nerveux qui minimise justement la déchéance où l'on tombe, en étant sûr de pouvoir à tout moment arrêter si on le veut. C'est bien sûr une utopie. Nul ne guérit d'une addition s'il n'a pas le désir réel de s'en débarrasser, puis de s'en donner les moyens.
Personne ne peut penser, vouloir et faire à la place de l'autre.
Il se peut, par exemple, que ce soit un appel désespéré au père, ou une attitude " filiale " prise très jeune, pour " accompagner " ce papa lui-même alcoolique. Une façon de " communiquer " avec lui, ou malgré lui, en lui ressemblant. Ceci pour se donner l'illusion symbolique d'une appartenance à la famille ( même si c'est une tare ) ou parce que ce père la rejetait ou semblait indifférent à son existence.
Quoi qu'il en soit, si cette jeune femme se trouve bien dans cet état, si cette " ivresse morbide " qu'elle se donne chaque jour lui permet de taire une souffrance plus violente encore que celle d'entendre qu'elle se détruit, seule une prise de conscience de sa part peut l'arrêter dans sa descente aux enfers.
Ou un coma éthylique la forçant à être hospitalisée d'urgence et lui donnant malgré elle la chance d'être prise en charge par une équipe médicale.
Je suis sincèrement désolée pour vous.
Vous comprendrez toutefois que je vous enjoigne à tourner vos regards et votre coeur vers une autre jeune femme gaie et épanouie, sans avoir à se droguer pour accepter la vie, l'amitié, la tendresse et l'amour.
Bien à vous.
Nicole Dubreuil. Psy
Petrus
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Re: Ma copine boit trop

Message par Petrus »

Merci de vos encouragements. Je suis persuadé que votre explication du rapport au père a une grande part de vérité. Le problème, c'est qu'elle comprend qu'elle ne vit pas comme tout le monde mais elle pense que c'est une sorte de spécificité familiale, de "don", qu'elle a en plus un corps taillé pour le supporter, que c'est normal de boire quand on est tenancier de débit de boisson, etcetera... Pour elle, une belle fille bien en chair qui peut aligner les demis sans s'écrouler, c'est la preuve qu'elle peut continuer sans crainte. C'est aussi pour elle, paradoxalement, une preuve de liberté. "Je suis "costaud", je peux me le permettre, c'est génial de baigner dans l'euphorie toute la journée, les gens comme moi sont "affranchis"". Elle le vit exactement comme les soldats ou les bikers qui se font une gloire de boire comme des trous. A la limite, j'ai peur qu'elle soit quelque part fière d'être saoule le soir venu à son comptoir. Pas ivre morte, mais aussi imbibée que ses clients machos les plus habitués. Vivant dans le même univers de vantardise, de pseudo-histoires drôles, de plaisanteries plus ou moins grivoises, capable des mêmes fous rires qu'eux. Se sentant comme dans une sorte de ouate agréable. Il faut dire que c'est une fille que j'ai vu souvent ivre mais qui n'a jamais de gueule de bois. Il n'y a même pas cet argument pour la convaincre d'arrêter. Je suis sûr que, dans son état d'esprit actuel, elle serait fière d'avoir plein de gamma GT, "comme papa et la tante Louise" ou un truc dans le genre...

Comme elle étale sa consommation dans la journée, elle n'est pas ivre morte mais elle est quand même bien saoule. Elle s'accroche au comptoir, marche plus ou moins de travers, bute sur les obstacles, elle a la voix pâteuse, elle se montre impudique et elle va faire souvent une petite sieste vers 17 h au premier étage afin de pouvoir finir la journée sans trop de difficultés. Elle fume aussi 2 paquets pas jour. Impossible de lui faire comprendre. Pour elle, c'est lié à son job. Ca crée le lien avec les clients, ça évite de s'emmerder, ça permet de "tenir le coup" au boulot. Quand je lui dis que tout le monde voit qu'elle est bourrée, elle dit que ce n'est pas vrai, qu'elle tient l'alcool, qu'elle peut même conduire sa voiture. Et les jours de repos, elle boit presque autant et elle trouve encore ça normal. Pour elle, elle est juste "fatiguée" quand elle est saoule. Elle adore surtout la bière, elle n'arrête pas d'en boire, y compris en dehors du service, et elle croit que c'est léger et qu'elle ne risque rien parce qu'elle a de l'embonpoint et que "ça absorbe"

Par contre, je suis témoin qu'elle n'a pas de signes de manque le matin. Elle prend sa douche, fait sa toilette, se maquille, s'habille sans problème. Pss de tremblement, pas de gueule de bois. Mais dès qu'elle a fini, soit elle va travailler et elle prend une pression en arrivant à son bar, soit les jours de repos, elle se sert une grande canette dans le frigo et dans tous les cas elle commence sa journée de buveuse.

En ce qui concerne, le comas éthylique, faut-il le lui souhaiter ? Elle s'endort vite quand elle a trop bue mais elle n'est que très rarement "ivre morte" et jamais au travail ou sur la voie publique.
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nicole dubreuil
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Re: Ma copine boit trop

Message par nicole dubreuil »

Que faire ?
Qu'allez-vous faire ?
Vous n'y pouvez rien. Vous ne pouvez rien.
L'important c'est vous.
Petrus
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Re: Ma copine boit trop

Message par Petrus »

On ne vit pas ensemble, donc j'ai choisi d'espacer les rencontres. Je ne veux pas continuer d'investir sentimentalement à l'égard d'une fille qui risque de se détruire. Comme elle aime me voir quand je ne lui parle pas de questions d'alcool, je n'ai pas non plus envie de rompre complètement. Mais je ne veux pas assister à la descente aux enfers.

On se voit en général les vendredis soirs et/ou dimanches soirs et j'ai compris qu'elle faisait un petit effort pour ne pas se présenter trop bourrée et ce depuis le début (sauf un jour où elle est arrivée vraiment dans un triste état après un dimanche en famille...). Avant pour ne pas trop en révéler sur elle, maintenant pour éviter mon regard. Cela dit, elle sent l'alcool et elle veut continuer à boire avec moi. Elle n'a rien contre le fait qu'on ne sorte pas trop maintenant qu'on a passé le cap des folles nuits du début. Mais elle veut pouvoir avoir de la bière ou du vin. Et je ne sais pas si je dois lui en servir. Je veux dire moralement. Pour l'instant, je le fais, mais je m'interroge sur la suite.

Ou alors rupture complète, ce sera peut être mieux.
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nicole dubreuil
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Re: Ma copine boit trop

Message par nicole dubreuil »

Faites au mieux pour vous. Selon votre coeur et votre réserve. A travers vos propos je découvre un homme intelligent, sensible, chaleureux, équilibré. Vous saurez.
Bien à vous.
Nicole Dubreuil. Psy
Petrus
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Re: Ma copine boit trop

Message par Petrus »

Merci !

Pensez-vous que je doive insister sur le fait que les gens la voient comme une "alcoolique", en tous cas une fille "éméchée" : clients de passage pas habitués, livreurs, postiers, tous ceux qui remarquent qu'elle sent l'alcool et qu'elle est "chaude" ? Ou faut-il éviter d'essayer de créer un sentiment de honte ?
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Re: Ma copine boit trop

Message par nicole dubreuil »

Malheureusement j'ai bien peur qu'elle ne soit plus accessible aux deux réactions.
La psychologie d'une personne en addiction n'est plus en phase avec les normes et les codes sociaux.
Elle a dépassé le panneau : Danger. Et j'ai bien peur qu'aucun mot ne puisse l'arrêter.
Mais vous pouvez bien sûr tenter les deux. Vous n'aurez rien à y perdre et elle tout à y gagner. S'il y a ne serait-ce qu'une minime possibilité de l'initer à se faire désintoxiquer, il faut tenter !
Cependant.. il y a trop d'intrication avec l'enfance et l'image de soi..
Petrus
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Re: Ma copine boit trop

Message par Petrus »

Vous pensez qu'il n'y a que la cure de désintox qui peut marcher dans un cas comme le sien ? Des amis me parlaient de gens qui buvaient beaucoup et avaient ralenti avec l'âge parce qu'ils ne se sentaient pas bien et qu'ils n'avaient plus non plus les mêmes goûts en vieillissant.

Je dis ça parce que je pense que Laetitia a tout sauf le profil d'une personne qui acceptera le concept d'une cure. Elle est dans le principe de plaisir immédiat et d'intolérance à la moindre frustration. Même si elle a su mener ses études jusqu'à un bac pro, qu'elle gère bien son établissement en dépit de l'alcool, qu'elle est toujours d'une hygiène irréprochable (douche quotidienne, toilette complète, maquillage, vêtements "voyants" mais toujours propres et changés tous les jours), elle ne supporte pas que quelque chose se mette entre elle et le "plaisir". Ce qui, dès l'enfance, l'a rendu indifférente à la prise de poids, problème qu'elle a contourné en choisissant d'afficher ses formes de manière provocante et en adoptant le style très américain des filles rondes tatouées et piercées. Je pense d'ailleurs qu'elle a développé un rapport de dépendance à la nourriture d'abord (dès la petite enfance à voir les photos), aux relations sexuelles (vers 14 ans) puis à l'alcool et accessoirement à la cigarette (vers 15-16 ans) .

Je suis moi-même très attaché à la notion de plaisir, non sans sentiment de culpabilité parfois, mais je dois dire que j'ai rarement vu quelqu'un aller aussi loin dans le refus de tout obstacle immédiat à ses désirs. En tous cas dans le domaine de la jouissance physique ou assimilée (je ne sais pas si on peut dire qu'une certaine forme d'alcoolisme est comparable à une jouissance physique comme l'absorption d'aliments ou la sexualité). Car il est vrai que pour le reste, elle ne fait nullement preuve de comportements de délinquance, ayant intégré en cela je pense les "valeurs" d'une famille prolétaire devenue commerçante à la force du poignet et qui n'apprécie pas le "désordre".
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nicole dubreuil
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Re: Ma copine boit trop

Message par nicole dubreuil »

Cette jeune femme semble être une fore de la nature..
Je vous parle de cure de désintoxication par le seul fait que vous semblez désespérer de pouvoir un jour " amener " cette personne à une " certaine " raison. Que son addiction vous gêne dans l'évolution de vos sentiments.
Il est vrai qu'il est fort possible que sa vie se passe sans anicroches ni physiques ni mentales. Je lui souhaite.
Je pense que je vais arrêter là mes " supputations " sur l'avenir de cette personne. Il faudrait qu'elle soit présente.
Je vous souhaite bonne route. Avec ou sans elle.
Bien à vous.
Nicole Dubreuil. Psychologue Clinicienne
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