ma fille est décédée

[toi et eux]

ma fille est décédée voila 2 ans elle nous a laissé ces deux petits coeurs j'aimerais parler de ma soufrance

[Poppy]

Bonsoir,

je suis désolée pour vous et vous envoie un câlin de loin...
Sentez vous libre de parler ici

Quel âge ont les petits?
Vous rencontrez des difficultés particulières? Êtes vous entouré(e)s?

Bon courage à vous,
j'espère que vous dormez paisiblement...

[toi et eux]

ses petits cœurs avaient quand elle est partie 2ans et demis et 5 mois, pour nous tous les jours c'est une nouvelle épreuve qui commence mais on ne peut rien y faire la vie est injuste et je suis très en colére après moi surtout

[Jeannette]

pourquoi après toi ?

[toi et eux]

je suis en colére après moi parce que j'aurais du réagir avant je voyais bien que ma fille avait changé elle était devenue plus hargneuse la maladie l'as rongé et je n'ai rien vu pour moi rien ne pourras enlever cette erreur

[Jeannette]

Tu sais, il y a un proverbe russe qui dit que c'est quand la roue du carrosse est cassée que l'on sait où il ne fallait pas passer...
Autrement dit : tu connais le déroulement maintenant. Parce que tu as du recul. Parce qu'il s'est produit.
Mais si tu avais fait autre chose, il y aurait eu un déroulement différent. Que tu imagines. Que tu aurais souhaité meilleur. Mais sans pouvoir avoir la moindre certitude. Si tu avais fait autre chose... Les choses auraient été différentes. Se seraient déroulées autrement. Peut être mieux. Peut être pire.
Différent... C'est la seule certitude. Impossible, par contre, de savoir si ce "différent" aurait été mieux ou moins bien...

[toi et eux]

oui peut être mais n'empéche que si je l'avais poussé plutôt à enlever son grain de beauté la maladie n'aurait pas gagné

[Jeannette]

Elle était mère. Donc adulte. Responsable d'elle même. Ce n'était plus à toi de t'occuper d'elle comme d'une enfant...
C'est cela, aussi, d'être une mère : savoir se retirer. Qu'elles qu'en soient les conséquences.
Et même si l'impuissance est difficile à supporter.

As-tu envisagé de discuter de tout cela avec un(e) psychologue, de vive voix (ce qui change beaucoup de choses) ?
La culpabilité est une étape normale dans la démarche de deuil. Encore faut-il s'autoriser à aller au delà.

[Dubreuil]

Si j'avais su.. pourtant je présume que vous n'êtes pas médecin et que de ce fait cela ne vous a pas alarmée.
Dans la perte d'un être cher nous passons par cette certitude d'avoir été aveugle, inconséquent, égoïste, d'être quelque part l'artisan de sa perte. C'est un processus normal pour ensuite se relever du traumatisme.
Par contre, si vous ne faites pas en sorte de vous détacher peu à peu de cette impression terrible de culpabilité, de l'atténuer avec un psy, d'être réaliste et loin de la toute puissance, d'accepter que vous n'êtes pas responsable de la vie de l'autre, mais en tout premier lieu l'unique responsable en grande partie de la VOTRE, vous regretterez également et très amèrement d'avoir gâché l'enfance de ces petits enfants par vos croyances inutiles et stériles.
Courage..

[toi et eux]

je ne fais rien paraitre devant mes petits enfants et pour mes croyances je n'en ai plus croyance stérile la vraiment ca me dépasse et pour ce que d'aller voir un psychologue oui peut être mais on n'as pas toujours envie de parler et quand les rendez vous sont pris on paye pour rien l'envie de parler ça ne se commande pas