J'ai fait une bouffée délirante

Forum bouffée délirante
survivante
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J'ai fait une bouffée délirante

Message par survivante »

Bonsoir,
Je n'ai jamais écrit dans un forum de ma vie et je n'aurai jamais pensé y écrire pour demander de l'aide . Je suis une jeune fille âgée de 21 ans, j'ai été ,pendant une période de mon adolescence, très renfermée sur moi. En terminale j'ai décidé de m'ouvrir aux autres. Je suis certaines fois très joviale et en d'autres moments, et lors de fort stress, irritée et angoissée. J'ai du quitter mon pays pour vivre à l'étranger chez une personne de la famille pour mener à bien mes études...Mais j'ai bien plus pleuré que bouquiné, car la personne qui me logeait me dévalorisait, était maniaque de la propreté et ne supportait pas une miette dans le sol, j'ai du faire la vaisselle au lieu de bosser... ET A UN MOMENT TOUT A BASCULE... J'ai fait une bouffée délirante, c'était le nom de la dépression que j'ai faite et que j'ai du presque arraché de la bouche du psychiatre car selon lui c'était juste '' un éclair dans un ciel bleu'' . Sauf que mon ciel et tout sauf clair et moi tout sauf sereine.J'ai fait une tentative de suicide à force d'entendre des voix car je pensais vivre folle et contrôlée, j'avais conscience que ça tournait pas rond au moment même où je hallucinais, j'ai pris tout les médocs que m'avait donné le psy ..Et j'ai fait arrêté les voix d'un coup!!! C'était VIOLENT certes et j'ai failli en mourir mais c'était aussi LIBÉRATEUR (quand ça s'est arrêté, c'était l'un des plus beaux moments de mon existence ,et Dieu seul sait que je souhaite en connaitre de meilleurs et de moins dramatiques)...

J'ai dit à ma mère que suite à mes hallucinations lors de la bouffée délirante je ne me sentais plus vraiment la même, bien qu'au fond j'ai toujours été différente. Je ressens mon coeur s'accélérer et lors de fort stress je ressens une solitude pesante. Je me sens seule, abandonnée car mes amis ne sont pas toujours avec moi et préfèrent déjeuner avec les autres... Pourtant je suis convaincue d'être mature et honnête...J'ai vu mon psy et je lui ai demandé si j'étais borderline, il m'a répondu que oui. Mais est ce qu'il est lui même perdu, est ce qu'il a juste voulu me faire plaisir en répondant par l'affirmatif ?! ou est ce qu'il a découvert que c'était vrai au moment même ou je lui ai annoncé ma maladie ?!! (ironie du sort c'est le malade qui annonce sa propre maladie au psychiatre ....). Il a dit que je n'avais pas tout les symptômes et que je devais rester optimiste... en même temps je le vois mal dire autre chose à une personne qui risque de se suicider ...Je ne voudrais pas tomber dans le déni non plus!!

Je n'en peux plus, à un moment je regardais mon image sans me reconnaître et c'était moi pourtant, et je tente de me définir avec des adjectifs pour ne pas oublier qui je suis car des fois je me perds ... Celui qui revient à chaque fois est que je suis une fille VOLONTAIRE !J'essaye de gérer mes émotions en écoutant de la musique, en me disant que j'ai quand même de la chance car je fais de belles études, en regardant des films,en allumant des bougies, en regardant des horreurs dans le monde et en me disant qu'il y a pire dans la vie que ce qui m'arrive ... MAIS jusqu'à quand je vais tenir avant de déprimer ? Je sais que mon père n'était pas très affectueux, est ce qu'il y a un lien possible avec ce qui m'arrive car inconsciemment et consciemment je suis partagée entre haine et amour à son égard

Jusqu'à quand je serais en forme avant que la l'ouragan ne passe de nouveau et rase mon bonheur , l'estime que j'ai pour moi même, et mon essence vital ? En espérant vous avoir donné des pistes sur qui je peux être , dites moi s'il vous plait qui je suis...et comment m'en sortir? Le diagnostique est il juste ou cache il plus grave ? J'ai besoin d'aide car ma vie est tout sauf normale et j'en souffre terriblement bien que ma propre mère pense le contraire car on a du mal à croire au fardeau de mes souffrances...
Azurys
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Re: J'ai fait une bouffée délirante

Message par Azurys »

Peut-être devrais-tu changer de psy ?
Si tu entends de nouveau les voix, va voir un psychiatre qui t’aidera (et devrait te donner des médicaments contre ça).
Essaie de t'inscrire à un sport collectif, à des associations (et de changer d'amies s'ils préfèrent déjeuner avec d'autres que toi...). Lis aussi, trouves-toi de nouvelles passions...
darkN
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Re: J'ai fait une bouffée délirante

Message par darkN »

Rassures toi, sur l'île tu n'est ni seule, ni perdue :)

Tu fais ce que beaucoup de personnes font à ton age. Ne le prends pas mal, et ne le comprends pas mal.
Je ne dis pas que "tu imites les autres", ni que ce que tu vis est "banal". Pas du tout et même loin de la.
Je dis que la FORME dont s'exprime cette phase est unique, personnelle, mais la phase en elle même est commune.

Je te sens en très forte de recheche de toi. Qui tu es? Comment tu fonctionnes? etc.
C'est une phase difficile car tu es responsable de tes choix, de tes opinions et tu as envie de te faire ta propre idée des choses.
Mais voila, tu doit aussi te conformer aux codes du monde qui t'entoure.

La première chose est de bien se rendre compte de la situation dans laquelle tu vis. Tu es dans le déni du mode de vie maniaque qui t'es imposé et à ton age, il est normal que cela génère une colère, un refus. Seulement tu n'as pas vraiment le choix. Donc cela génère une forte frustration. Qui s'accumule.

Ensuite, on voit que tu cherches un appui, un soutien, qui n'arrive pas vraiment. Ta peine, je le lis, est très forte et très réelle, nul doute la dessus. Il est normal et sain que tu cherches une aide. Mais voila, tu as le choix entre le PSY, que tu n'estimes pas vraiment compétent, tes parents qui te semblent désemparés. Mais rassures toi, ton comportement est une réaction psychologique normale inconsciente ;)

Ne trouvant pas cet appui, tu te perds dans une sorte de solitude, des malêtre, de sensation d'impuissance ou d'incapacité à affronter ce qui te fais mal. C'est ce qui peut te faire entendre des voix, des bruits, des sortes d'hallucinations légères.

Une chose qui est importante, c'est que dans cette étape de construction de "soi", inconsciemment (et cela se voit dans ton récit) tu vas tenter de "confronter" la vision que tu te donnes de toi même par rapport au monde, pour voir si c'est accepté.
Souvent un jeune qui dis "je suis moche", essaye de confronter cette image pour savoir si vraiment il l'est ou si finalement, il se fait une mauvaise vision de lui même.

Moi je ne pense pas du tout que tu soit folle. Mais pas du tout. Je ne te dis pas que tu mens, ni que tu n'as pas entendu de voix, et aucunement je n'essaye de minimiser ta peine car seule toi peut la juger correctement. (et d'ailleurs je te crois parfaitement) .Je dis juste que tu n'es pas folle. Ton récit est très clair et je pense que ta particularité est d'être aller creuser très (trop?) profond en toi pour aller chercher des réponses, d'avoir remuer beaucoup de sentiments, de peurs enfouies, de refoulements qui t'ont fait perdre les pédales à un moment donné et t'ont donné l'illusion que le problème viens de toi, alors qu'il n'en est rien. Je te le dis.

Rassures toi, plus d'un contraint à un mode de vie qu'il refuse déprimerait, serait déstabilisé. Mais à 40 ans, 50 ans, on a bien plus de facilité de le justifier, de l'exprimer qu'à 21. C'est souvent à ce moment que son inconscient entre en jeu. C'est ton cas. Et c'est pour cela que tu as vécu des choses que peu expliquent. Qui semble anormales voir para normales, mais qui sont, au final, tout à fait logiques.

Je pense par contre, que tu fais une bonne bonne grosse (et véritable) déprime, liée au manque d'écoute que tu as autour de toi, qui provoque un sentiment de solitude. Une déprime forte qui te pousse inconsciemment à une TS qui n'a pas réellement pour but de te tuer mais essayer de réveiller enfin tes proches pour qu'ils comprennent qu'ils ne te portent pas l'attention qu'ils devraient, que tu ne fais pas d'enfantillages mais qu'il y a vraiment quelque chose qui ne va pas dans ta vie et qui nécessite leur aide pour changer. Par expérience, je ne peux que te déconseiller les TS ... Je n'ai encore jamais rencontré de cas ou cela à permis aux proches de comprendre l'intensité de la peine ressentie. C'est généralement pire, cela engendre encore plus d'incompréhension de la part des proches.


Je te conseille de te focaliser sur toi même, sans chercher à te poser trop de questions. Tu n'as pas le discours de quelqu'un de lourdement malade (psychologiquement) et rassures toi, je ne dis pas ça "dans le vent". J'en ai tristement cotoyé beaucoup :(

Essayes de te décrire en décrivant ce que tu aimes, ce que tu n'aimes pas.
Décris ce que tu voudrait faire, ce qui t'intéresse, ce qui est ta passion.
Décris ce que tu détestes, ce qui te rends dingue.
Décris ce que tu souhaites aux autres, ce que tu souhaite pour toi même, et cela, te définira déjà bien ;)
(tu peux même le faire ici si tu veux)
Tu es unique, comme chaque être humain, tu es spéciale, et ce que tu es, devrait etre suffisant pour que tes proches t'écoutent. Maintenant tu verras que tristement, la communication est une technique complexe et qu'il faut parfois comprendre que les adultes ... ne comprennent pas :(

Maintenant ton cri de détresse vis à vis du contexte dans lequel tu vis est vraiment légitime. C'est la dessus qu'il faut travailler pour que tu ailles mieux. Une coloc est elle possible avec quelqu'un de ton école? Combien d'années te reste t-il d'études à faire? etc. Tu te sentiras toi même plus saine, plus sereine une fois ce contexte changé.
Tu vas bien, mais tu aurais besoin d'un peu d'écoute de ton entourage ;)
survivante
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Re: J'ai fait une bouffée délirante

Message par survivante »

Merci beaucoup DarkN !!
c'est la première fois que j'ai un avis autre que celui de mon psy ,qui en fait ne parlait que très peu, je sentais une asymétrie d'informations. Je suis aujourd'hui capable de faire la différence entre des troubles qui paraissent similaires tellement j'ai cherché à savoir ce que j'avais! Il ne m'a rien prescris du tout, mais je dois en cas de chute prendre Abilify (car je sens quand la crise vient et que je commence à surinterpréter...mais ma mère n'appelle pas le psy automatiquement car elle continue fort à penser que je suis normale). En 2012 j'ai eu une crise, mais je l'avais prévenue donc sans dégâts. Quand je quitte la prépa pour une journée, mon facteur principal de stress, je redeviens normale .On dit que les borderline sont dans le déni mais je sens qu'elle l'ai plus que moi.

J'espère que c'est une crise d'adolescence (vous avez essayez de me ménager et j'apprécie l'attention ;)) mais j'espère aussi qu'elle ne durera pas 10 ou 20 ans encore !! Car je stress énormément quand je pense que je pourrais être victime de mes émotions même pendant ma trentaine par exemple (ça gâcherait ma vie). Le fait de me savoir malade est en lui même un facteur de stress!! Je sais que j'ai une image instable de moi même, mais elle l'est surtout pendant la crise. Sinon je suis confiante. Je me décrirais comme une personne intelligente,empathique,stressée, et très créative ; physiquement ça peu aller...J'ai même fait un régime où j'ai perdu bien plus que les 8 kilos que j'avais pris à cause des médicaments. Le psy a dit à ma mère avant de savoir que j'étais Borderline que j'étais quelqu'un d'ouvert et de manipulateur et qu'il fallait qu'elle fasse attention! (ma mère a partagé ça avec moi car on ne se cache rien...Il l'a informé elle, et ne l'a pas fait pour moi , voilà l'origine même de la perte de la confiance que je lui accordais). Je n'essayerai pas de me suicider je tiens à ma vie. Mais je vis dans une société où avoir des troubles est extrêmement grave , du coup je garde le secret , ma mère est la seule à le savoir. Même mon père n'en sait rien.

POUR LA PARTIE SUIVANTE:
<<une chose qui est importante, c'est que dans cette étape de construction de "soi", inconsciemment (et cela se voit dans ton récit) tu vas tenter de "confronter" la vision que tu te donnes de toi même par rapport au monde, pour voir si c'est accepté.
Souvent un jeune qui dis "je suis moche", essaye de confronter cette image pour savoir si vraiment il l'est ou si finalement, il se fait une mauvaise vision de lui même.>>
C'EST TOUT SIMPLEMENT VRAI ...Tout est vrai en fait. Je suis toujours en train de m'inquiéter de mon image et j'en prends soin( image dans les deux sens du terme)

Ce texte est peut être plus optimiste car avoir des réponses me remonte déjà le moral. Pour l'épisode où j'ai vécu chez cette personne de la famille, c'était horrible.Cette personne a même inventé des mensonges sur moi, c'était débile et immature , mon père n'a pas répondu à ses salades, cependant je suis déçue qu'il y est cru pendant un instant. Mais j'ai appris qu'un cousin qui a logé chez cette personne même a aussi vécu la même chose, il a retrouvé sa famille ,secoué, et il a dormi avec ses parents dans la même chambre pendant des mois. Je précise qu'il avait 24 ans à l'époque.Mais on nous a fait part de sa mauvaise expérience un peu trop tard...j'ai aussi cauchemardé pas mal après ce que j'ai vécu chez elle.Et c'était le déclencheur.Je suis de nouveau dans mon pays natal où je réussis plutôt bien mes études (je suis 15 ème sur une promo 120) , mais je pars de nouveau dans un pays étranger et j'appréhende ce changement car je vais rester seule face à mes démons.

Une TS on aura souvent l'impression que je vais la faire, et j'y pense dans un seul cas : si on essaye de m'empêcher de poursuivre les études que moi je veux. Je précise que mon père ne voulais pas que je fasse prépa car il pensait que je n'étais pas à la hauteur(c'est pour ça que j'ai été envoyée étudier chez la maudite dame), or je suis en étoile maintenant. Mon père regrette sa décision aujourd'hui de m'avoir fait envoyer chez elle. Il serait encore plus détruit que suite à cela je vais encore aller mal pendant un bon moment.

Tout ça pour vous dire que j'ai souvent été contrarié dans mes choix. Et si je compte définir ce que je déteste le plus ça serait être dépendante de quelqu'un. J'aime prendre mes décisions et être autonome même en étant malade. Merci pour votre écoute c'est soulageant.
darkN
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Inscription : 07 janv. 2013, 18:50

Re: J'ai fait une bouffée délirante

Message par darkN »

Bon, voila un message rassurant.

Deux / trois petites notes encore.

La "crise d'adolescence" c'est aussi un des non dits, une des expressions les moins bien comprises par les adultes et c'est très ennuyant.
La crise d'adolescence est non seulement "normale", mais elle est nécessaire également.

De plus, la crise d'adolescence n'est absolument pas "une rébellion envers les parents", ni "la dernière crise de nerf d'un gamin".

La "crise" - d'adolescence, est un état de crise, de choc, de brisure, entre l'individu enfant / adolescent et l'individu adulte. C'est une crise INTERNE à chaque personne qui à des répercutions (évidemment) sur l'entourage mais qui reste une remise en cause interne. Il y a beaucoup de cas ou la crise se fait en silence, sans être vue des parents, et pourtant, elle à bien lieu.

La crise d'adolescence est une crise d'identité. L'enfant (adolescent) qui vivait avec les repères donnés par ses parents, la société proche, va les remettre en cause, car il ne les reconnait plus comme les siens, mais comme étrangers à soi. L'adolescent va les foutre en l'air mais y reviendra peut être au final. Il va juste essayer, car il est suffisemment mature à ce stade, de se faire SA PROPRE OPINION.

Donc rassures toi, cette période est non seulement transitoire (et temporaire) mais également l'extrème opposé de la crise enfantile qui est décrite par trop de personnes. C'est une bonne chose de passer par la :) (même si c'est éprouvant quand même et génère un vrai mal-être une véritable peine.)

Maintenant, tu auras encore beaucoup de "coups d'émotion" dans ta vie, et je te le souhaite, c'est aussi cela qui en fais sa richesse. Mais avec plus de repères, tu seras moins ébranlée et chaque "choc émotionnel" te rendra plus forte encore pour la suite. La vie est une succession d'épreuves ponctuées de bons moments ;)



Ensuite, j'aimerai que tu essayes de ne pas te cataloguer dans un état psychologique instable, malsain comme "borderline". Il est normal que tu cherches des repères et qu'en lisant les "caractéristiques" de cet état, tu trouves des similitudes. En réalité, nous en avons tous. Mais toutes les voitures ont 4 roues, un moteur et un volant, mais toutes ne sont pas pour autant des farrari non? :D
Si tu dois te cataloguer, pour t'aider à t'appréhender toi même, catalogue toi plutôt comme une fille volontaire (celle que tu décris toi même), une fille forte, une fille ambicieuse. Tu peux même rajouter des "faiblesses", comme une fille émotive, une fille en recherche de soi, une fille au passé mouvementé. Une fille a fleur de peau?

Mais ne te catalogue pas trop dans les maladies psychiques car il y a un effet psychosomatique. C'est à dire que plus tu te catalogue malade, plus finalement tu auras tendence à agir comme tel, même si ce n'est pas vraiment le cas ;) (Et cela peut très tristement finir par te rentrer réellement dans cet état)
La dépression / déprime est une souffrance psychique que de plus en plus de personnes traversent mais ca le rends pas non plus "psychiquement malades" ;)



Pour ce qui est de ton départ futur, c'est normal que cela t'angoisse. Peu importe l'age, tout changment de situation induit un stress. C'est automatique. Maintenant, essayes de préparer ce voyage, renseignes toi sur l'endroit, les gens, leur centres d'intérêts et devance les problèmes en trouvant déjà des solutions préventives si vraiment cela te tracasse trop. Moi je te trouve déjà très mature et bien qu'il te reste encore toute ta vie pour cheminer, tu as déjà en toi beaucoup de cartes positives pour avancer sereinement. La volonté de faire, l'ambition, la réussite déjà à l'école, la déplacements internationaux si jeune sont de très bons atouts.
survivante
Messages : 4
Inscription : 07 janv. 2013, 23:51

Re: J'ai fait une bouffée délirante

Message par survivante »

Merci infiniment,
Je n'aurai jamais pensé trouver une réponse aussi développée, structurée et ciblée à mon problème sur un forum. Vous êtes quand même incroyable! Merci encore.
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