Besoin d'avis sur le non-sentiment

Nol
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Besoin d'avis sur le non-sentiment

Message par Nol »

Bonjour,

Voilà cela fait plusieurs année que je me pose des question (depuis plus de 20 ans et j'en ai 37) mais je n'ai jamais osé en parler autour de moi car.... c'est la vie, vous allez comprendre.

Depuis mon enfance, j'ai des soucis d'intégration social, ils fut un temps ou il était question de mes relation gémellaires (oui j'ai un vrais jumeau), nous avons donc été différentié et séparé de classe, mais cela n'a rien changé, dans le même temps, j'ai uriné lors de mon sommeil jusqu’à tard, 14/15 ans.
Toujours se malêtre m’envahissait depuis aussi loin que je puisse me souvenir (je pense 6 ou 7 ans) et donc sans doute avant aussi.
En plus de faire pipi au lit, d'avoir du mal a m'intégrer socialement, j'avais un énorme problème de sentiment... je n'avais pas l'impression d'en ressentir comme les autres, ou du moins pas de la même manière? on me parlait d'amour, d'amitié, de haine, etc... alors j'ai appris depuis mon jeune age à imiter le comportement de ces sentiment, mais aussi les comportement plus anodin comme l'interaction social ordinaire "Salut, comment ca va? t'es sur que ça va? t'a l'air fatigué..." etc...
J'ai toujours eu du mal aussi a me voir dans un miroir, je me suis toujours trouvé moche, un corps trop frêle, un visage trop carré, un sexe trop gros ou encore pas assez suivant les moments...
à 15 ans, J'ai rencontré une fille dont l'attirance physique était énorme, normal me direz vous les hormone travaillant, alors je me suis décidé à considérer ça comme de l'amour dont j'ai tant entendu parler en espérant sans aucun doute ressentir quelques chose qui me permette de me sentir en vie, mais hélas l'attirance resta de l'attirance et cet espoirs de sentiment se transforma en obsession à sens unique.
Les envie de suicide se sont alors fait de plus en plus fréquent, car, je n'était pas comme les autres, je le ressentais, je le voyais mais ne pouvais faire autrement que de vivre avec.

Il y a 2 ans maintenant, j'ai fais une cure contre la dépendance à l'alcool en effet, j'ai passé un diplôme dans la restauration, car à 16 ans mon père ma rejeter m'envoyant simplement en apprentissage nourris/loger pour ne plus avoir à s'occuper de moi (ou peut être pensait-il faire au mieux pour moi, mais j'en doute...) comme vous vous en doutez dans la restauration et les saisons que l'on part faire dans d'autres pays/région, la fiesta n'est jamais loin du travail, et fiesta sur fiesta l'alcool à pris plus de place qu'il n'aurais du dans ma vie, cela soulageais aussi mes symptôme de non sentiments, car en étant alcoolisé ma sociabilité illusoire et entrainé depuis le plus jeune age ressortait pour devenir actif, tout le monde me trouvais cool, sympa, un bout en train, mais au final le lendemain quand l'alcool ne faisait plus effet, il n'y avait que moi et l'illusion que j'offrais au monde d'une personne que je m'était fabriqué.

Cherchant sans cesse à comprendre qui jetais et ce que j’étais je passais aussi beaucoup de temps a discuter découvrant les problèmes des autres et les aidant même parfois à les résoudre avec un certain sentiment d'auto-satisfaction illusoire, car au final effleuré des problème ne résolvais rien si ce n'est superficiellement.
A l'age de 28 ans je me suis finalement mit en couple, la personne avec qui e me suis mit m'avait toujours aimé depuis mes 18 ans quand on avais fait quelques saisons ensemble, ce fut agréable, même si je voulais l'aimé en retour de mon amour je ne donnais qu'un change illusoire, mais correct.
Puis nous avons eu un enfant, et j'ai arrêté la restauration pour travaillé en usine afin d'avoir plus de temps. Un enfant? quel sentiments espérais-je? au final pas grand chose en ressort, cet enfant est a moi, j'en ai la responsabilité de devoir l’éduquer, l’élever et l'aimer.... mais pour le dernier je ne fais encore que du faux semblant, je le sais au plus profond de moi ça reste mon enfant mais ne peut que mimer un sentiment.... même lors de la naissance, je n'ai rien ressentis de particulier lorsque je l'ai pris dans mes bras...
Puis vint un second enfant, et pour finir à 35 ans j'ai fis une cure contre l'alcoolisme car au final quelques chose me rongeais de plus en plus de l'intérieur, me rendant malheureux, les idée de suicide était de plus en plus présentes.

Nous revoici donc à cette cure, traitement antidépresseur (en augmentation constant depuis 2 ans jusqu’à aujourd'hui= 75mg de venlafaxine)
les traitement contre la dépendance etc... et surtout l'isolement. Certain trouverais cela dure de rester isolé, mais moi j'ai apprécié cet isolation, me remettant en question sur ce que j’étais sur ce que j'avais fais de ma vie, comment j'avais évoluer etc...
En fin de compte je me suis aperçus de ce manque flagrant de sentiment, et de la souffrance que ceux ci m'avais apporté, dans la même temps je me suis aperçus que je n'aimais pas mon corps (d'où peut être les problèmes d’érection et de sexualité) et me suis aperçus que j'aurais voulus être une femme, pouvoir me trouver belle en me regardant dans une glace, même si je ne suis en aucun cas attiré par les hommes, mais bien par les femmes, cette sensation de peut être pouvoir être finalement heureuse???? si cela était possible, jusqu'à maintenant je n'en ai jamais ressentis ne serais l'once de l'ombre d'une pointe du sentiment d'être heureux, mais sans pour autant être malheureux.
J'ai essayé d'adopter un chien, mais je ne pouvais pas lui rendre ces sentiments, alors j'ai préféré le donner. Pour finir toute cette histoire, je n'ai aucun problème à donné la mort, ça m'est arrivé de tuer une biche qui avait été renverser, sans en sentir un sentiment de peine, de douleur, voir de dégout d'avoir donné la mort, j'ai aussi eu un poulailler, et tuais sans hésitation les poules qui devaient terminé dans la casserole (d’ailleurs je me suis inquiété la première poule que j'ai tuer, 'ai voulus la décapité mais me suis louper alors elle a tourner pendant 10 minute en faisant des bruit roque la tête pendante, n’étant pas morte, elle souffrait et pourtant, e n'ai eu aucune pitié pour la pauvre chose, je me suis même surpris à trouver ça amusant...) et avec la mort elle même, je me souviens encore de l'enterrement d'un grand père je devais avoir 12 ans, c'était la première fois que e faisais face à la mort d'un humain, je ne savais comment réagir, comment montrer de la tristesse, je me souviens de la réaction d'une de mes cousines alors que tout les enfant pleurais le grand père il m'a été impossible de pleurer, je devais trouvé même ca amusant, elle m'avais traité de monstre sans cœur... lors qu’avec une autres compagne que celle cité ci dessus nous avions perdu un enfant par fausse couche dù à une malformation ne rendant pas le bébé viable, je me souvient avoir mimer la tristesse, même des pleurs pour éviter qu'on ne recommence a me traiter de monstre mais au fond de moi, je ne ressentais pas la douleur du à la perte.

Aujourd'hui, je ne ressent plus le besoin de m’intégrer, ça me fatigue même de faire des effort d’intégration social dans les liens familiaux et professionnel, je continus à faire semblant avec mes enfant, avec mon ex femme (nous nous sommes séparé suite à ma cure de désintox) je n'ai même pas envie de rencontré quelqu'un avec qui partager ma vie, même ma libido deviens anodine....

Autant dire que j'ai accepter le fais de n'avoir pas de sentiment, mais j'aimerais mettre un mots sur cette pathologie.

Pour ce qui est du sentiment de vouloir devenir une femme, à la veille de mes 40 ans j'ai commencé les démarche psychiatrique dans le but de subir une transition de genre, mais c'est le chemin du combattant ou toi en tant que personne désirant changer de sex n'est qu'un numéro parmi tant d'autre, ou ton empressement, tes envies et malêtre ne sont en aucun cas pris en compte, je suis juste entrer dans une gigantesque machine à fric psychologique et chirurgical, où la cultivation de la différence et de la haine est l'essence.
Je ne serais jamais LGBT... ces gens la se sente persécuté avant même que quelque chose n'arrive, enfin c'est une autre discutions ça.....

Voilà voilà un résumé concis j'aimerais avoir un avis sur mon état même si ça m’entonnerait que ça ne change quoi que se soit, j'aimerais tout de même savoir. (sociopathie? psychose? Syndrome de benjamin? autre?)

Edit: p.S. comme vous avez pus le lire, je n'ai jamais fais d'étude et ai quelques difficulté avec l'ortho.gammaire, merci de ne pas m'en tenir rigueur
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Besoin d'avis sur le non-sentiment

Message par Dubreuil »

Il se pourrait, surtout, que tous " vos problèmes " viennent déjà de la présence de votre jumeau dans le ventre de votre mère.
Tout le travail thérapeutique devrait porter sur " la distanciation " et l'indépendance psychique.
Etre déjà deux, à l'origine de sa vie est très troublant et peut renvoyer à des états similaires au post-traumatisme.
C'est avec un professionnel spécialiste " des jumeaux " que vous devriez vous adresser. ( cherchez sur internet )
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Nol
Messages : 2
Inscription : 24 août 2019, 12:08

Re: Besoin d'avis sur le non-sentiment

Message par Nol »

Pour donner quelques nouvelle,

Après avoir fais une chute spectaculaire dans ma dépression allant jusqu’à presque passé à l'acte de suicide, je me suis fait interné dans un hôpital spécialisé.
Après une période de 4 mois sous traitement médicamenteux et suivis psychologique au sein de cet établissement, le diagnostique est tombé.

J'ai une personnalité schyzoïde, rien a voir avec le fais d'avoir un jumeau.
Vu qu'une personnalité n'est pas soignable, je vais sans doute suivre une thérapie pour géré mes non émotion et surtout mon ennuis et mon désinteret pour la vie afin d'éviter de retomber dans une dépression.

Juste de savoir ce que j'ai, je peux au moins me rendre compte de qui je suis, c'est déjà un début.

Cordialement.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Besoin d'avis sur le non-sentiment

Message par Dubreuil »

J'ai une personnalité schyzoïde, rien a voir avec le fais d'avoir un jumeau.
*** Pourtant, n'est pas schizoïde qui veut ! L'un n'empêche pas l'autre… renseignez-vous.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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