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Merci

Peut on parler d'addiction lorsque on reproduit la même chose malgré notre dégoût pour la chose.

Il n'y a que le plaisir éphémère sur le coup puis c'est le sentiment d'aversion, la sensation d'être sale.

Qu'est ce que l'on fuit

Il n'y a que le plaisir éphémère sur le coup puis c'est le sentiment d'aversion, la jouissance d'être sale. D'avoir dépassé un quelconque interdit.
La nécessité d'y revenir, qui peut faire partie d'une guérison psychique.
Se " remettre en danger" malgré soi.
Tout dépend de " la première fois ", malgré soi. ( viol, par ex. )

Une guérison psychique ?
Pourtant je me sens vraiment mal à chaque fois, si ça ne finit pas en larme, je m'en veux beaucoup.

Avant je me dissociais de cette partie de moi qui me répugne profondément, je n'aime pas cette partie de moi.

Il n'y a pas vraiment eu de première fois, là je me contente du virtuel.
J'ai fais une incartade en vrai récemment et je l'ai mal vécue. Je ne sais même pas ce qui m'a poussée à le faire.
Heureusement, ce n'est pas partie loin.
J'ai l'impression que mes pulsions me contrôlent.

C'est étrange que je me confie sur ça, je n'ai jamais osée en parler.
Je pense réellement souffrir d'une forme d'addiction.

J'ai aussi la forte impression d'avoir été abusée enfant.
Je sais que je l'ai été par un membre de ma famille, mais ce n'était pas un homme.

Là je soupçonne quelqu'un de masculin, je pense même que mes pulsions auto destructrices viennent de là.
Je n'ai jamais osée vraiment en parler.
Ça a commencée à remonter des années lors des séances d'hypnose, puis l'emdr.
Des images qui remontent, des sensations nauséabondes.
Maintenant, est ce mon imagination ou la réalité ?

Et pourquoi j'ose en parler maintenant.
J'ai cette envie que ça sorte, ça me démange.
Je refoule beaucoup de choses.

Une guérison psychique ?

*** ( Extrait )
Elle se lève.
Il se redresse vivement sur les coudes :
- Vous faites quoi, là !
- Je souhaite vous lire une explication écrite par la sexologue, Catherine Blanc.
Elle se dirige vers la bibliothèque, choisit un livre et retrouve son fauteuil.
Il se recouche, aux aguets.
Elle lit :
- « L’inconscient travaille parfois très dur pour effacer le traumatisme. Au prix de constructions complexes il s’attache à inhiber les pulsions qui en ravivent le souvenir, à tuer le désir qui pourrait le remettre en scène, et interdire la capacité au plaisir, afin de s’assurer qu’il n’a pu exister dans la scène traumatique. D’autres patients, plus violemment encore, vont chercher à punir ce corps, ce sexe, odieusement coupables, et éteindre leurs désirs dans des attitudes d’autodestruction. »
- Ah bon, parce que des fois j'ai des idées tordues, vous vous rappelez quand je disais que je voulais toucher vos seins, hé bien là, d'un seul coup j'ai eu peur que vous me fassiez ce que ma mère me faisait !
- Pour la cicatrisation du traumatisme il n'est pas rare que la personne cherche activement à répéter les actes traumatiques vécus dans l'enfance, et refoulés dans l'inconscient, elle peut aller jusqu'à se mettre en danger pour les provoquer.[/quote]

Merci

Ce serai le début de la guérison alors.

OuI

Que faire pour accompagner cette guérison ?
Pourquoi je ne perçois aucun changement concret dans ma vie de tous les jours si je suis en train de guérir ?

Parce que vous ne faites pas de thérapie...?
Parce que vous fuyez encore.
Qu'il faut en parler.

La thérapie, c'est encore d'actualité.

Quant à fuir, je n'ai plus où fuir.
Je ne cherche plus la fuite.