TOC après avoir bu? Journées très difficiles. Besoin d'aide

Forum TOC (trouble obsessionnel compulsif)
Barrytpi
Messages : 1
Inscription : 26 avr. 2019, 22:30

TOC après avoir bu? Journées très difficiles. Besoin d'aide

Message par Barrytpi »

Bonsoir, bonjour
J'espère de tout coeur obtenir une réponse de votre part car je vis un calvaire quasi quotidien depuis quelques temps. Il est peut être utile de dire que j'ai souffert plus jeune de tocs de propreté avec peur de l'infection (je me lavais les mains, le visage, la bouche de manière ritualisée, je refusais que des objets me touchent le visage,...) ainsi que de crises d'angoisses au collège durant lesquelles j'avais peur d'être éloigné de mes parents et en particulier de ma mère. De manière générale j'ai toujours été assez sujet aux angoisses ou autre, mais je n'aurais pas pensé que ca prendrait les proportions actuelles.
J'ai 21 ans, et je bois de l'alcool depuis que j'ai 17 ans, assez rarement mais souvent en trop grande quantité, ce qui fait que j'ai souvent des oublis plus ou moins longs. En général, ils se traduisent par des petites angoisses le lendemain puis ca passait assez rapidement. Pourtant, il y a 10 mois, lors de la fête de la musique, je perds mon téléphone. Je suis dehors, vers 2h, sur une place publique encore assez animée et je décide d'emprunter le téléphone de certains fêtards pour appeler le mien, avec l'espoir illusoire de le retrouver. A un moment donné, je croise un voisin qui est accompagné d'un petit groupe d'amis, dont une fille qui me prête son portable. Un individu, qui a retrouvé mon téléphone, répond et je décide de le retrouver "dans 5 min" à 1,3 km de là. Il va de soi que j'ai dû courir à toute allure pour arriver dans les temps, et je me souviens avoir rendu le téléphone et être parti en vitesse, puis je me revois encore courir sur le chemin. De fait je retrouve mon téléphone à l'endroit convenu (sacrée chance) chez un groupe de 3 garçons qui habitent le même quartier que moi, avant de croiser d'autres amis sur le chemin avec lesquels je rentre. Le lendemain, je me dis qu'il serait bon d'envoyer un message de remerciement à la fille qui m'a en partie permis de retrouver mon téléphone. Celui-ci restant sans réponse, je me dis peut-être ai-je été bizarre ou incorrect. Petit à petit, l'idée faisant son chemin je me dis que j'ai peut être agressé ou violé la fille en question. En outre je rappel qu'elle est avec un groupe d'amis et que je suis parti directement après l'appel. Au début j'arrive à rationnaliser la pensée, je sais que c'est impossible, je croise le voisin mais sans lui parler (par peur?). Mais petit à petit l'idée revient, comme une guêpe que l'on chasserait d'une assiette de viande. Pendant 8-9 mois, l'idée repart puis revient plus forte, et avec elle son lot de pratiques étranges. Je renvoi des messages à tous les numéros avec lesquels j'ai appelé mon téléphone ce fameux soir (sans réponses, ce qui ne fait qu'augmenter mon angoisse), je regarde les réseaux sociaux de la fille en question pour voir ce qu'elle poste les jours ayant suivi cette soirée. Je perds confiance en mes amis, et un rien me fait dire que certains seraient au courant de ce que je crois avoir fais, etc. J'ai peur d'avoir réellement pu être capable d'une telle chose, et des conséquences possibles pour moi et mes proches mais je n'en parle à personne. Au final, lors d'une soirée début mars, je croise cette fille, et elle me rappelle cet événement en rigolant, ce qui évidemment me soulage largement. Sauf qu'en rentrant de cette même soirée, avec des amis, je décide d'attendre l'ouverture d'une boulangerie alors qu'il est seulement 4h environ je pense. Mes amis me laisse là, à 10min de chez moi, dans notre quartier calme, dans une zone habitée. Je n'attends pas l'ouverture et je serais rentré vers 4h selon mon grand père soit juste après. En outre je sais avoir consulté mon téléphone à 4h09 (capture d'écran hasardeuse) heure à laquelle j'ai abandonné mon projet d'attendre l'ouverture j'imagine. Le lendemain tout va bien, je suis satisfait du soulagement que m'a procuré cette soirée. Mais 3 jours plus tard je me demande ce qu'il sest passé avant que je rentres chez moi. Je m'imagine à nouveau avoir commis un viol alors que je n'ai jamais à ma connaissance eu l'alcool violent, et jamais une fille ne m'a reproché un comportement déplacé alors que j'étais ivre (ou sobre d'ailleurs). Pour tout dire, je n'ai jamais eu de relations sexuelles et je n'imagine pas, particulièrement cette soirée, alors qu'enfin mes épaules étaient libéré du poids de la culpabilité, avoir eu cette envie. En outre j'étais ivre au point d'oublier des pans de soirée (10-15-20min ponctuées de flashs) mais pas de faire littéralement nimporte quoi lors de celle ci. Par ailleurs, et comme je l'ai dis, la zone est parsemée de maisons et donc pleine de témoins éventuels. Par ailleurs, dans un laps de temps aussi réduit, je ne pense pas avoir croisé qui que ce soit donc encore moins une fille seule que j'aurais voulu agressé. Mais encore une fois la peur, l'angoisse prend le dessus. Cette fois ci c'est encore plus fort, plus rapidement malgré tous les faits objectifs à la lumière desquels je réfléchis ces quelques minutes. J'hésite à aller voir la, police (j'hésite encore d'ailleurs) pour être mis au courant des éventuelles plaintes de ce soir là dans mon quartier. Je demande à des amis à quelle heure nous sommes partis. Je demande quels propos j'ai pu tenir sur le chemin (rien d'anomal ou d'étrange en tt cas selon eux). Je finis par en parler à ma mère, et je prends rdv chez un psychologue (un seul rdv à ce jour). Cpdt, j'ai l'impression de fuir ma culpabilité, j'en viens à avoir peur de me convaincre et je m'imagine le pire sans parvenir cependant à m'imaginer de "scène" par rapport à cette soirée. J'ai peur d'aller en prison, de me faire lyncher, de decevoir mes proches, de détruire ma vie et la leur. Je regarde tous les jours les faits divers dans mon quartier et dans ma ville, je me dis que dans un tel quartier calme, un événement pareil en pleine rue aurait rencontré un certain écho mais ca aide pas. Ca fait 2 mois et l'angoisse est intacte, j'ai peur ou honte de gouter à des moments de bonheur, ne sachant pas si je les mérite et sachant qu'ils sont invariablement suivis d'une grosse angoisse. Je retourne près de la boulangerie pour essayer de me souvenir de ce que j'ai fais alors que j'ai sans doute simplement attendu puis marché vers chez moi. Cpdt plus j'y pense plus l'idée se fait forte et me parasite, m'empêchant de faire quoi que ce soit. Enfin bref j'oublies certainement des choses encore, sur ma vie et sur ces derniers mois mais ca devient très long là.
Je ne sais pas vraiment ce que je cherches en écrivant ici. Je doute de pouvoir être rassuré mais j'aimerais savoir ce que vs pensez de tout cela. Est ce un TOC? Suis je un criminel en puissance ne serait ce que par le fait d'y avoir pensé?
Merci à ceux qui liront jusquau bout.
Fugen
Messages : 738
Inscription : 07 juil. 2015, 15:39

Re: TOC après avoir bu? Journées très difficiles. Besoin d'aide

Message par Fugen »

Je ne vois pas trop le rapport avec les tocs bien que le lien soit l'angoisse. Je pense qu'il y a la un meli mélo d'angoisse du a votre désir sexuel inhibe, qui se deshinibe avec l'alcool tout en s're-ihnibant par la perte de mémoire. Tout cela pourrait être soulagé par une prise de parole dans le cadre d'un cabinet. Et peut être aussi de la modération dans la prise d'alcool ce qui limiterait le risque de perte de mémoire.
Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir à « Forum TOC »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 24 invités