phobie(s) d'impulsion

Forum TOC (trouble obsessionnel compulsif)
justemoa
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phobie(s) d'impulsion

Message par justemoa »

Bonjour à tous, j ai 36 ans et je galere énormément principalement à cause d'un trouble qui me pourri la vie. A vrai dire j'éprouve meme une énorme souffrance.

La phobie d'impulsion dont je suis victime est peut etre la pire de toutes, j ai peur d'etre pédophile. tout en ne ressantant absolument aucune attirance pour les enfants , je suis extremement mal à l'aise en leur présence, comme si je me sentais à ce moment ''capable'' d'horreur dont je ne suis pas capable. je sais consciemment que je ne suis pas attiré mais cette peur est completement irrationnelle, je ne peux en parler à personne tant le sujet est délicat. Parfois les gens se rendent compte de mon malaise et je me demande quelles conclusions ils en tirent...

Pour parfaire le tableau, je suis quelqu'un d assez timide de nature et j'ai été élevé par des femmes (mes deux soeurs et ma mere), peut etre une part de l'explication de ma crainte des femmes. En présence d'adolescentes de 16-17 ans ( donc ''formées'' )parois habillées comme des ''femmes'' j éprouve un malaise aussi, celui de pouvoir les trouver attirantes, tout en excluant tout à fait quoi que soit de par ma morale, je veux dire par là que je suis extremement gené mais que jamais ne me vient quoi que ce soit à l idée. .. j observe bien autour de moi , des hommes plus ou moins jeunes qui peuvent ''reluquer '' ce genre de nana sans que cela ne leur pose probleme.

je sais consciemment que je ne suis pas pédophile mais j ai malgré tout la crainte de l'etre...

Je précise que je suis en couple, que je n ai pas d enfants.

Je souffre à crever de tout ca, j'évite soigneusement de me retrouver en présence d'enfants.

j ai eu une enfance difficile, faite de violences et de peurs.

je précise aussi que j ai été addict au porno pendant des années. addiction qui a pris fin il y a maintenant pratiquement trois ans.
depuis l'arret du porno, je connais moins d angoisses, je suis plus équilibré, plus énergique, en bref , je me sens bien mieux. là encore , dur de parler de ce genre d adddiction.

merci de m'avoir lu.
Dubreuil
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Re: phobie(s) d'impulsion

Message par Dubreuil »

Je me permets de vous proposer le lien suivant :
nicolasarrasin.com/phobie-impulsion-toc-peur-pedophilie-inceste
Je le trouve simple et intelligemment rédigé.
Il répondra de suite à vos interrogations en vous donnant, je le souhaite, un apaisement légitime sur vos peurs injustifiées.
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justemoa
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Re: phobie(s) d'impulsion

Message par justemoa »

Bonjour! merci pour votre réponse,
je vais regarder ca!

Je souffre énormément de cette situation.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: phobie(s) d'impulsion

Message par Dubreuil »

Recopiez-le, tout simplement !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
justemoa
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Re: phobie(s) d'impulsion

Message par justemoa »

C'était un probleme de "sécurité" de mon ordinateur. Ca fait des années et des années que je souffre de ce mal. J'espere parvenir à améliorer la situation. Je sais que certaines personnes de mon entourage ont dores et déja des doutes , ayant été témoins de mon malaise face à ce genre de situation. Etant assez sensible et manifestant de maniere physique tres évidente (ca me "paralyse" ) mon trouble.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: phobie(s) d'impulsion

Message par Dubreuil »

LA NEVROSE D'ANGOISSE

L’angoisse est un sentiment nécessaire dans la vie car il permet de réagir face au danger.
On parle de névrose d’angoisse (ou de trouble anxieux) lorsque l'angoisse devient une maladie mentale qui domine la vie quotidienne pendant plusieurs mois sans qu’aucun danger réel n’existe. La névrose d’angoisse, qui appartient aux névroses, se caractérise par une angoisse répétée, irrationnelle, et intense, même en l’absence de danger :
Elle peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années et provoquer des crises aiguës que l’on appelle des « attaques de panique ».
Elle entraîne souvent une souffrance morale importante avec des conséquences dans tous les domaines : familial, professionnel ou amical.
Cette maladie mentale concerne environ 4 % de la population. Contrairement à une angoisse simple, qui peut toucher tout le monde, surtout en période de stress (pendant les examens par exemple), la névrose d’angoisse laisse la personne en proie à un sentiment d’insécurité inexpliqué, une inquiétude permanente et une vision pessimiste des choses. L’angoisse devient alors invalidante et apparaît à n’importe quel moment.
Cette névrose est plus fréquente chez la femme et chez les jeunes adultes, mais aussi chez les personnalités anxieuses, qui présentent les caractères suivants :
une forte timidité ;
une émotivité et une hypersensibilité ;
un besoin d'être rassuré et une indécision ;
un état de tension psychique permanent ;
un perfectionnisme.
On parle de névrose d’angoisse lorsque plusieurs des symptômes suivants sont présents depuis plus de 6 mois :
Angoisse permanente sans raison apparente.
Sentiment d’insécurité et de danger imminent avec des sursauts.
Irritabilité, agitation, incapacité à rester calme et à se détendre.
Troubles du sommeil (difficultés d’endormissement, réveils nocturnes, cauchemars).
Difficulté de concentration et de mémorisation.
Anticipation négative de l’avenir.


l’attaque de panique apparaît lorsque l’angoisse devient trop importante et déborde. Elle intervient n’importe quand et n’importe où, pendant quelques minutes ou quelques heures. La personne a peur de mourir ou de perdre la raison. Elle peut alors être prostrée ou agitée avec une envie de fuir le plus vite possible.
Des symptômes physiques d’angoisse peuvent apparaître et ressembler à une maladie physique. Il est donc important de toujours consulter un médecin pour faire la différence. Il peut s’agir :
de difficultés à respirer pouvant faire penser à une crise d’asthme ;
de douleurs thoraciques ou de palpitations ressemblant à une crise cardiaque ;
de maux de têtes, de tremblements, de fourmillements ou de crampes comme lors d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral) ;
de maux d’estomac, avec des nausées ;
de vertiges, de sueurs et d’une sensation de malaise comme lors d’une crise d’hypoglycémie ;
une envie d’uriner comme lors d'une infection urinaire.

La névrose d’angoisse n’a pas qu'une seule cause ! Il peut s’agir d’une enfance difficile avec des évènements traumatisants, ou bien d’une origine familiale ou encore d’un sentiment d’insécurité survenu au cours de la vie (décès, rupture sentimentale ou perte d'emploi).
Certaines théories neurobiologiques évoquent un dysfonctionnement du cerveau dans le traitement des signaux de danger qui seraient mal interprétés.
Une cause physique peut donner les symptômes d’une névrose d’angoisse (problème de thyroïde, hypoglycémie ou encore crise cardiaque). Seul le médecin pourra faire la différence et proposer un traitement adapté.

Dans un premier temps, seul le médecin traitant ou le psychiatre peuvent différencier une névrose d’angoisse d’une maladie physique. Dans la majorité des cas, une psychothérapie (analytique, comportementale, ou systémique par exemple) suffit à diminuer les symptômes et la souffrance. Un travail sur plusieurs mois est nécessaire pour retrouver une vie normale.
Si la psychothérapie est impossible ou insuffisante, une prise de médicaments permet de rendre les symptômes supportables :
Un antidépresseur pour diminuer l’angoisse permanente.
Des anxiolytiques en cas d’attaque de panique aiguë.
Une bonne hygiène de vie avec une alimentation équilibrée, une réduction du stress et des contraintes, un sommeil suffisant, une réduction des excitants (caféine, boissons énergisantes, sucre) et un exercice physique régulier, réduisent l’anxiété permanente sur le long terme.
D’autres approches alternatives comme la relaxation, le yoga, l'hypnose humaniste, ou la sophrologie permettent de mieux contrôler les réactions d'angoisse et surtout de les prévenir.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: phobie(s) d'impulsion

Message par Dubreuil »

Et voici le message d'un internaute ( il doit être au bas de votre page, quand vous lisez vos propres messages !)

Bonjour à tous , j' ai souffert de phobies d'impulsion . D'une grande sensibilité , je n'ai jamais été inconscient de ma vie , même enfant , comme , je pense , l'ensemble des personnes à qui je m'adresse . Au moment de l'apparition de mes tocs , j'étais extrêmement vulnérable et bien loin de l'image et de la nature de l'enfant que j'étais et par la même bien loin de ce que je me souhaitais . Mon traitement a commencé avec des anxio. mais ce n'était pas suffisant. S'ensuivirent les antidépresseurs et les antipsychotiques . A ce jour , je ne prends plus que l'antidépresseur ( régulateur de la sérotonine ) et je pense l'arrêter . Cela a duré près de 15 ans , je vois tous les mois mon psy mais on ne parle plus de mon toc . Plusieurs facteurs ont joué . En premier lieu retrouver un travail stable , avec les béquilles médicamenteuses précédemment citées . En second lieu voir son psychiatre pour évaluer l'évolution . Troisièmement pensez toujours à vous pacifier : cure de sommeil quand les moments sont difficiles , éviter de prendre position , restez concentrer sur votre bien être et prenez toujours vos médocs . Il faut que vous puissiez répéter des instants d'existence calmes afin que votre cerveau s'en souvienne . Et dernièrement et pas des moindres , c'est l'ensemble de votre corps qui parle et votre souffrance n'est pas purement psychologique . 95% de la sérotonine sont sécrètées par les cellules de l'intestin . Quand on a des toc , on vit surtout avec de l'adrénaline et du cortisol . Un vrai boxon corporel qui nous enfonce d'autant plus. Alors privilégiez aussi un bien être intestinal . Ce qui m'a beaucoup aidé , et le mot est faible , c'était l'attention toute particulière que j'ai apporté à mon alimentation ( ananas , banane , chocolat , pois chiche et j'en oublie facilitant la sécrétion de sérotonine ) et la Rhodiola rosea , racine d'or ( sérotonine ) . Ainsi que certains compléments alimentaires pour le pansement intestinal (syndrome de l'intestin qui fuit ) exemple du curcuma . Prenez soin de vous, vous ! Soyez tenace . Soyez très attentifs aux bienfaits de certains compléments ( Soyez vigilants a leurs désagréments et interactions ) .
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Dubreuil
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Re: phobie(s) d'impulsion

Message par Dubreuil »

Voici le message d'un internaute ( il doit être au bas de votre page, quand vous lisez vos propres messages !) Peut-être pourrez-vous échanger avec lui.

*** Toc, phobies d'impulsion par BERETTI le 20 février 2021
Bonjour à tous , j' ai souffert de phobies d'impulsion . D'une grande sensibilité , je n'ai jamais été inconscient de ma vie , même enfant , comme , je pense , l'ensemble des personnes à qui je m'adresse . Au moment de l'apparition de mes tocs , j'étais extrêmement vulnérable et bien loin de l'image et de la nature de l'enfant que j'étais et par la même bien loin de ce que je me souhaitais . Mon traitement a commencé avec des anxio. mais ce n'était pas suffisant. S'ensuivirent les antidépresseurs et les antipsychotiques . A ce jour , je ne prends plus que l'antidépresseur ( régulateur de la sérotonine ) et je pense l'arrêter . Cela a duré près de 15 ans , je vois tous les mois mon psy mais on ne parle plus de mon toc . Plusieurs facteurs ont joué . En premier lieu retrouver un travail stable , avec les béquilles médicamenteuses précédemment citées . En second lieu voir son psychiatre pour évaluer l'évolution . Troisièmement pensez toujours à vous pacifier : cure de sommeil quand les moments sont difficiles , éviter de prendre position , restez concentrer sur votre bien être et prenez toujours vos médocs . Il faut que vous puissiez répéter des instants d'existence calmes afin que votre cerveau s'en souvienne . Et dernièrement et pas des moindres , c'est l'ensemble de votre corps qui parle et votre souffrance n'est pas purement psychologique . 95% de la sérotonine sont sécrètées par les cellules de l'intestin . Quand on a des toc , on vit surtout avec de l'adrénaline et du cortisol . Un vrai boxon corporel qui nous enfonce d'autant plus. Alors privilégiez aussi un bien être intestinal . Ce qui m'a beaucoup aidé , et le mot est faible , c'était l'attention toute particulière que j'ai apporté à mon alimentation ( ananas , banane , chocolat , pois chiche et j'en oublie facilitant la sécrétion de sérotonine ) et la Rhodiola rosea , racine d'or ( sérotonine ) . Ainsi que certains compléments alimentaires pour le pansement intestinal (syndrome de l'intestin qui fuit ) exemple du curcuma . Prenez soin de vous, vous ! Soyez tenace . Soyez très attentifs aux bienfaits de certains compléments ( Soyez vigilants a leurs désagréments et interactions ) .
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justemoa
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Re: phobie(s) d'impulsion

Message par justemoa »

Merci pour ces éclairages, je vais me pencher là dessus et creuser le sujet. je tiens au courant sur ce forum.
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