URGENT Phobie peur du bruit (voisinage uniquement)

[Dubreuil]

J'ai du mal à comprendre que les internautes concernés par les nuisances sonores, une fois avoir lu les témoignages précédents comportant DES SOLUTIONS BIENVEILLANTES ET EFFICACES, continuent à venir se plaindre en demandant que faire...
Cela voudrait dire que la plainte est bien plus importante que la solution. Comme le petit enfant qui pourtant rassuré de l'amour de sa maman jouit de l'alerter, juste pour se conforter dans l'idée qu'il existe et la manipule.
Donc, comme nous sommes sur un forum psy qui ne cautionne pas longtemps des écrits stériles, j'effacerai les témoignages dépressifs ( en invitant les personnes à s'adresser ailleurs ) pour ne garder que les témoignages positifs, comme celui qui va suivre...
Arrêtez de vous complaire dans la plainte, réagissez, respectez la parole des autres..

Dubreuil
Modérateur

Chache » 05 mai 2020, 15:09
Bonjour à toutes et à tous,
Je me reconnais tellement dans vos témoignages. Je souffre du bruit de mes voisins et de la peur d’avoir peur du bruit.
Cela me met dans une détresse et une peur assez intense.
Je vais peut-être vous aider car je suis en train d’en guérir. :P

J’ai identifié la cause qui est psychologique pour moi: j’ai grandi dans une famille où régnait les cris et le bruit. Enfant, j’étais toujours à anticiper les cris de mon père, les disputes entre mes parents et le bruit dans ma maison qui était mal isolée (en plus, on vivait les uns sur les autres). Ces cris m’ont traumatisés. Jeune adulte, j’ai eu tendance à répéter ces cris sur mon entourage dès que j’étais en colère. J’ai ensuite suivi des thérapies pour apaiser toute cette colère et cette impulsivité.

En ayant pris conscience « mentalement » de la cause, cela a un peu apaisé la colère des bruits de mes voisins. En effet, j’ai pris ma responsabilité : si je suis en colère, c’est parce que cela vient de moi, pas du bruit de mes voisins. Mais je n’arrivais toujours pas à me raisonner: les émotions et pensées reprenaient le dessus.

Ensuite, j’ai commencé l’EFT qui une technique thérapeutique qui vise à libérer les émotions cristallisées dans le corps qui ont causé un blocage énergétique. Quand on entend le bruit de nos voisins, cela fait écho aux bruits de notre enfance et le blocage énergétique dans notre corps refait surface. C’est pourquoi les émotions et pensées qui en découlent sont toujours les mêmes : peur et colère puis «mon voisin me manque de respect, je voudrais fuir, j’ai l’impression que je vais mourir, je vais me venger. »

L’EFT comment ça marche? On tapote des points d’acupuncture sur le corps en répétant des phrases du type : « même si j’ai peur du bruit de mes voisins, je m’aime et je m’accepte comme je suis. » Je vous laisse vous renseigner plus en détail sur l’EFT... Pour ma part ça m’a calmé direct la première fois que je l’ai utilisé ! J’étais soulagée et j’ai pu dormir malgré le bruit de mes voisins ce soir là.

Cependant, le bruit est revenu me hanter et cela m’a remise en colère quelques jours plus tard. La raison: je n’ai pas nettoyé avec l’EFT, la cause du traumatismes de mon enfance liée au bruit. J’ai donc pris rdv avec une thérapeute spécialisée en EFT pour me libérer définitivement du blocage du bruit de mon enfance et ce pour toujours. Je vous tiendrai au courant.

Sachez en tout cas, qu’en attendant de guérir, que même si la colère vient de vous, vous pouvez en parler calmement avec vos voisins pour leur demander de faire attention. Ressentez et exprimez de la colère (en tapant dans un coussin ou en faisant de l’EFT) mais n’oubliez pas que le voisin n’est pas la cause. Il est juste le déclencheur d’une cause plus profonde.

En tout cas, sachez que l’on peut se libérer de cette peur. Courage à tout le monde
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[EL-N]

Bonjour, je vis pareil que vous tous...
Je suis actuellement en location dans une maison mitoyenne et je ne supporte pas les bruits de mon voisin... sauf que ça allait mieux car il vivait seul donc je supportais le bruit... sauf que aujourd'hui je l'entends déménager... et je suis déjà angoissée à l'idée d'avoir de nouveaux voisins... au point de pleurer , de ne pouvoir manger, et d'avoir une boule au ventre et à la gorge... j'ai envie de pleurer sans arrêt depuis que je le vois déménager... j'ai toujours eu des problèmes de voisinage et je ne supporterai pas en avoir de nouveaux... c'est simple, je veux une maison isolée et ne pas être embêtée... on paie un loyer tout de meme.... le propriétaire m'a déjà dit qu'il ne pouvait rien faire... et je n'ai pas les moyens de déménager... alors à part vivre avec un casque anti bruit... je ne sais pas quoi faire... peur de repasser des soirées et des nuits d'angoisse...

[Dubreuil]

Message par Dubreuil » 10 janv. 2022, 14:09

J'ai du mal à comprendre que les internautes concernés par les nuisances sonores, une fois avoir lu les témoignages précédents comportant DES SOLUTIONS BIENVEILLANTES ET EFFICACES, continuent à venir se plaindre en demandant que faire...
Cela voudrait dire que la plainte est bien plus importante que la solution. Comme le petit enfant qui pourtant rassuré de l'amour de sa maman jouit de l'alerter, juste pour se conforter dans l'idée qu'il existe et la manipule.
Partir en choisissant AVANT, le nouveau lieu où vous estimerez avoir le silence que vous souhaitez. Pas de voisins, en pleine nature, à 200m, par ex.
Mais il y a des immeubles en pleine ville qui sont OK.
Vous pouvez également créer un collectif rassemblant TOUTES LES PERSONNES QUI VEULENT DU SILENCE, et tout le monde trouve le moyen de vivre dans le même endroit. Chacun respectant les autres.

[Kaizen]

Bonjour,

Je me reconnais beaucoup dans les témoignages. Le plus surprenant étant celui mentionnant le lien avec le passé et les cris du père...

Je vis dans le sud, à Bordeaux plus précisément et si il y a certains d'entre vous qui veulent se rencontrer pour s'entre-aider, ce serait avec un grand plaisir.

J'aime où je vis, c'est un quartier très calme et pendant 5 ans, le plus bruyant était le bruit des oiseaux... du bonheur quoi...puis des voisins ont vendu et des nouveaux sont arrivés. Depuis, c'est très difficile... ils construisent une extension avec vues chez nous et les bruits de travaux sont incessants depuis août. Pas de répit le soir, c'est des bruits de voix, d'impacts, de chasse d'eau, d'urine, de claquage de portes... je ne comprends pas comment ils font pour faire ces bruits là alors que je n'entendais jamais les autres voisins... Ils ont une mentalité étrange..genre king of the hill, ils ont besoin d'avoir les places de parking devant chez eux/nous donc quand un l'a et part, l'autre prend sa place...

Ces mois de bruits m'ont rendue ultrasensible aux bruits de chez eux. Surtout le soir quand j'entends de mon lit. Je ne me sens pas capable de rester dans cette situation. C'est aussi difficile dans mon couple car mon compagnon est moins souvent chez nous, n'est pas sensible au bruit et dort avec des écouteurs. Ma tension, ce sujet qui devient une obsession a des répercussions très négatives sur mon équilibre mental et sentimental. Et ils nous coûtent de l'argent aussi car que ce soit sur le bruit ou autre, nous avons du prendre des mesures pour essayer de perdre le moins possible en confort de vie. Là on redouble une cloison mais contre les bruits de chasse et d'impacts, le résultat n'est pas gagné...

J'ai 3 pistes de solutions : 1/ un travail psy sur moi même, 2/ déménager, 3/ rendre coup pour coup.

Aussi à côté du stress du son, il y a ces sentiments de détestation, d'injustice....qui deviennent aussi difficiles à gérer. L'idée de la solution 3 est celle qui m'aide à dormir la nuit.

[Romy75]

Je pensais être la seule à vivre cela.
« L’enfer c’est les autres » disait Sartre.

Je suis allergique aux claquements de porte et à bien d’autres bruits, notamment ceux qui m’empêchent de me reposer.

Évidemment, je suis souvent la seule à aller me plaindre car soit les autres n’osent pas y aller ou alors ils me disent avoir pu dormir. Je ne sais pas comment on peut dormir avec de la musique mise assez forte et des gens qui crient. Cela m’étonnera toujours.
Probablement que j’ai un seuil de tolérance inférieur à celui des autres en moyenne. J’habite en face d’un bar restaurant et j’ai l’oreille très fine : il fut un temps où je les entendais mettre la table.

Certains sons m’impactent physiquement : coeur qui se serre et tachycardie.

Vivre dans une passoire phonique est une chose, mais ne pas respecter l’autre en est une autre : « La liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence ». J’ai déjà tenté de l’expliqué à mon voisin du dessous, mais c’est peine perdue. En journée je prends sur moi (même si je trouve qu’il est extrêmement bruyant - inutile d’avoir des basses), mais passé une certaine heure je suis souvent obligée d’aller frapper chez lui.

Je suis quelqu’un qui est très calme, faisant attention à tous mes gestes pour ne pas claquer les portes (celle de l’immeuble et la mienne). Tout le monde ne le comprend pas forcément.

Et déménager oui pourquoi pas, mais pour retrouver quoi ? Ce n’est pas forcément plus isolé ailleurs.