Prise de conscience... peur d'oublier... besoin de partager pour reconnaître... plus douter (ou moins) et intégrer

[Dubreuil]

J'ai été diagnostiquer borderline plus jeune... du coup le psy qui m'a vraiment aider était spécialiste de ce trouble... il m'a considérée comme guérrie sans trop savoir m'expliquer pourquoi...
*** Parce que ce n'est pas une maladie. C'est un état transitoire. Une soupape de sécurité que l'être se donne pour résister contre le chaos généré par son éducation les autres, les traumatismes, etc.... C'est une limite.

[Dubreuil]

Je pense peut être déjà dans un premier temps demander à ma soeur pourquoi très exactement elle en est arrivée à la conclusion que son père est psychotique... je pense ça va me permettre de voir ou elle en est et de me calquer à son niveau.
Voir aussi ce qu'elle comprend par psychose... et suivant ce que je ressens... lui expliquer ma compréhension.... je pense être loin de tout comprendre mais je pense quand même avoir pigé un peu le truc..
Que les mots en psychiatrie peuvent faire peur mais que c'est comme pour les maux physique... que les diagnostiques sont plus à voir comme une façon de nommé des états que l'homme peut être amené à traverser plutôt qu'une maladie ou une tare dont on ne peut pas se défaire... qu'il faut plus parler en terme de souffrance... et que certaines diagnostique permettent juste de situé et nommé ses souffrance qui peuvent parfois être tout à fait normal.... que les mots en psychiatrie font peur mais aussi parce qu'ils sont très souvent mal interpréter même par les professionnels... aussi que quand on se voit diagnostiquer un cancer par exemple ben la aussi c'est super flippant... donc pas que propre à la psychiatrie... et que si on laisse le cancer sans le soigner (déni) les choses ne pourront qu'empirer... qu'en psychiatrie c'est pareil... le problème en soi n'est pas si grave mais s'aggrave quand on préfère le nier.... et que ça c'est la psychose... mais que tout le monde peut avoir un passage psychotique sans pour autant être "malade de psychose"... que tout est une question de nuance... que je pense même la psychiatrie n'a pas encore fini de comprendre et de nuancer... que tout ça ce sont des mots pour s'y retrouver et pas un fardeau à porter à vie... tout dépend de l'acceptation...
Ensuite lui faire lire sur la double contrainte.
Mais bon tout ça c'est dans l'idéal... j'ai bien conscience qu'à moi plein de personnes par le passé... quand j'étais en pleine destruction... m'ont dit des choses pour me faire prendre conscience... mais qu'il a fallu que je sois en mesure de les entendre... j'ai compris bien plus tard que ces gens parlaient de moi en fait. Pour ça je dis toujours même si c'est pas pris en comte tout de suite ça peut toujours être compris plus tard.... quand on fait le grand puzzle.

*** Tout cela est votre cheminement psychique. Et vous n'êtes pas responsable de votre soeur.
Ne vous perdez pas.
Pour ele aussi ce que vous dites doit accéder à sa conscience A PARTIR d'ELLE MEME
Sinon vous la mettez en dette, de ne pas l'avoir compris toute seule. Et un jour ou l'autre il faudra qu'elle se démarque ou s'éloigne de vous un temps pour ne pas que vous lui rappeliez l'éprouvant passé qu'elle a subi.
Prenez soin de vous.
Ne jouez pas à l'apprentie-sorcière....

[Dubreuil]

je pense que c'est une phrase à la con que les psys peuvent sortir quand ils sont démunis... au lieu de s'avouer leur limites.
Moins de jugement...plus d'humanité. Respecter le chemin de chacun tant qu'il ne nous nuit pas.
*** Les psys ne sont pas là pour dire ce que les patients attendent. Leur travail est dans l'empathie, c'est à dire L'ECOUTE NEUTRE de la souffrance de la personne, pas dans un rapport de consolation de réparation ou de sympathie.
Et c'est bien là que commence le transfert salvateur : dans la colère du patient contre le manque d'humanité supposé, le jugement sans appel de son thérapeute. C'est bien là où la thérapie commence, par des sentiments déjà vécus ailleurs, pour d'autres personnes liées àleur passé dramatique.

NB. Regardez ce que veut dire " CON " éthymologiquement.
On en revient toujours tous là. Au début des temps, et du désir.

[Dubreuil]

Soit je suis totalement dingue et vous ne savez pas comment me le dire... envie de dire qu'au point où j'en suis je suis plus à ça près... et que je demande justement la franchise... pas besoin qu'on m'épargne... je suis allée trop loin pour ça
Soit y a un peu de bon sens dans ce que je dis... et ma soeur et moi ne sommes pas les seules à nous retrouver dans une impasse par rapport à cette problématique... dans ce cas je m'excuse de vous avoir posé ce casse-tête.

Je vois que vous gérez beaucoup seule ici... je trouve d'ailleurs admirable ce que vous faites.... ma soeur et moi on va s'en sortir... aide ou pas aide.... j'ai confiance en nous... ne vous prenez pas la tête non plus si jamais... merci d'avoir lu et prété attention en tout cas.

*** ( rire )
Ayez l'amabilité de ne pas penser ni parler à ma place.
Merci.

Je crois avoir répondu au meilleur de vos questions.
Bien à vous.

[Consciente]

Au sujet de votre dernier message... vous avez tout à fait raison et je m'en excuse.

Merci pour vos réponses... je ne sais pas si je peux y réagir et répondre à vos questions.... ou si je doit les travailler moi et avec mon psy.

[Dubreuil]

Vous faites ce que vous désirez. L'un n'empêche pas l'autre.

[Consciente]

Rebonjour,

J'ai vu mon psy... je lui ai fait part de mes échanges avec vous... du moins les plus importants... par franchise besoin de dire que sur certains points autant vous, que mon psy ou moi ne sommes pas tout à fait sur la même longueur d'onde mais que tout de même chacun de ses avis m'aide à me forger intérieurement.... mais c'est plus des détails et je ne rejette rien, je garde en tête le temps de trouver une raisonnance ou pas. Sur l'essentiel vous et mon psy êtes d'accord et je vais vous suivre....
Je vais laisser ma soeur faire son chemin.... en restant présente mais plus sur cette problématique... je vais me reconcentrer sur moi et reprendre tout ce que j'ai délaissé depuis 1 mois... je pense que c'est comme ça que je vais le mieux l'aider aussi et je dois penser à moi car je perds du poids au lieu d'en prendre et que l'opération approche... eu besoin de dire à mon psy quand même que c'était dur pour moi... que j'avais l'impression de l'abandonner... mais que je comprenais bien que c'est mieux comme ça pour nous toutes... et que même si les choses dégénèrenent de leur côté (il m'a prévenu que ça a allait être dur et que ça me toucherait forcément, je lui ai fait écouter un message vocal de ma soeur qui m'a donné la permission) je peux rien y faire... heureusement on ne vit pas dans la même ville et on se voit peu.... on échange surtout par téléphone.... donc pour moi égoïstement cette distance géographique va m'aider... je ne sais plus trop comment parler à ma soeur en ce moment... car je pense quand-même pouvoir être là pour elle... je sais comment être par contre quand on se voit et j'applique déjà depuis quelques temps... bouger... vivre et moins parler... découvrir et se découvrir avec des activités... mais par telephonne c'est pas possible
Je vais chercher un cours de danse après l'opération... ça me paraît encore insurmontable mais je veux me lancer...l'idée me fait très peur mais l'envie prend de plus en plus de place....
Pour le moment je ne vais pas aller à l'association et chercher autrement à développer cette nouvelle communication que je veux créer en moi (mon psy et bien d'accord avec vous sur ce point mais n'avait pas osé me le dire.... moi j'avoue je sais pas trop encore)... peut-être avec la thérapie que vous m'avez conseillée je sais pas encore et n'ai pas encore pu en parler avec mon psy... je le revois demain mais pour une séance d'hypnose
Je ne sais toujours pas comment m'y prendre dans la communication avec mon père... surtout qu'il est sorti de son silence et m'écris beaucoup depuis hier... des confidences que je ne dois pas partager.... des choses auquel il ne veut pas que je réponde dans l'immédiat car il veut d'abord tout me transmettre... des clés pour mon propre chemin..... je connais tout le discours qu'il est en train de me transmettre... trangenerationnel... la on en est à son grand-père paternel... je lui ai déjà dit que je m'en foutait que j'avais conscience mais que mnt fallait avancer et que d'analyser mes ancêtre plus mes ancêtre n'allait pas faire avancer mon actualité... que le père de ma grand-mère était son affaire à elle... tout comme sa relation avec sa mère était son travail à lui... pas le mien... le mien il se passe avec lui mais malheureusement il me parle de tout le monde sauf de lui et moI. .. enfin moi oui mais pas de notre relation... et que moi mnt je veux passer au concret... .... il est en boucle depuis mon enfance... j'attends quand même de voir si la fin change pour une fois où si toujours pareil mais j'en doute et mon psy aussi... je sais plus quoi lui répondre dans le cas où la fin ne change pas...vu que je comprends mieux la psychose et son fonctionnement...sa santé physique se dégrade... apnee et poumon et coeur on sait pas trop ce qui se passe... je veux plus le rejeter mais me sens pas encore assez forte... je comprends que pour garder un lien avec lui je dois me calquer à lui... le laisser exprimer son délire sans qu'il m'atteigne mais je sais pas comment et j'ai l'impression de me faire enterrer vivante... je comprends que je suis pas obligée de rentrée dans son délire et ne le fait plus je crois mais je sais pas comment lui répondre sans le blesser... car pour moi tout ça est juste absurde et j'en peut vraiment plus...
Je vais aussi chercher le livre que vous m'avez conseillé voir si ça peut me parler.

Mon ami est aussi plus présent pour moi depuis hier... on se comprenait plus à cause de tout ça... car j'ai des doutes à son sujet que mon psy partage et des bloquages perso aussi qui créent une distance... c'est justement aussi dans ce but que je veux apprendre une autre communication.

Je veux bien répondre à vos questions et continuer un peu aussi ma réflexion avec vous... plus j'ai d'avis mieux c'est comme je dis à ma soeur.... pas ce soir car les pensées me laissent enfin un peu la paix et je vais aller faire autre chose pour le reste de la soirée. Prendre soin de moi et me reposer.

Merci pour votre temps.
Bonne soirée

[Consciente]

Pu passer une bonne soirée mais j'arrive toujours pas à dormir. Me sans très triste... moins seule par contre mais encore un peu incomprise.

]

Tout d'abord je vais enregistrer chacune de mes réponses, car depuis une heure je vous ai écrit un long texte, et tout a été perdu !

Je dois me faire opérer dans un peu plus d'1 mois... mastectomie avec reconstruction immédiate... c'est préventif.
*** Préventif de quoi ?
D'une papillomatose juvenile (nodule dont il ne sont pas sur du diagnostique mais pour savoir faut opérer et biopsé... mais ma seinologue me dit que le diagnosticien est très bon et qu'on peut lui faire confiance....
C'est pas comme ma mère sur le plan médical... elle ablation du clitoris et des petites lèvres... moi le sein et j'attends pas que ça dégénère comme ma mère l'a fait.... par contre ça touche dans les 2 cas la féminité et notre image de femme.... je pense être plus prête qu'elle a faire face à cette épreuve et sais que je vais pas me laisser aller... on va aussi me reconstruire toute suite... elle elle est restée mutilée... j'ai aussi bien cerné mon père est son côté destructeur à ce niveau et il est deja mis en place que je ne veux ni le voir à l'hôpital ni pendant cette période.. . aussi pour lui car ça va declancher son délire... ce qui c'est passé d'ailleurs l'année passée lors de ma 1ère datte d'opération (octobre)... je pense que ma mère a eu des moment de lucidité avant sa mort mais n'a pas su et pu se protéger moi j'ai cette force... je pense qu'elle n'a pas été crue aussi

elle m'a confié 2 semaines plus tard qu'elle était assise à califourchon sur son balcon au 12 ème étage... et que heureusement sa mère avait répondu à son 2ème appel à l'aide... suite à mon silence.
*** Même si cette personne va très mal, c'est du chantage.
Vous n'êtes en aucun cas responsable de sa pathologie. Ily a des équipes paramédicales pour celà.
Il faut soi-même être " forte " pour prétendre aider l'autre psychiquement.
Je suis assez d'accord avec vous... mais je ressens un sentiment de méchanceté ou de lacheté... ma soeur n'a aucune pathologie... elle est juste entourée de personnes trop en souffrance (moi comprise) et c'est selon les choix qu'elle fait mnt que la pathologie va se créer ou pas... si elle rentre dans le déni ou si elle en sort... je dis pas avoir raison mais mon ressenti... mais j'ai confiance en elle je pense ça va être dur mais elle va pas se laisser enliser

Alors comment l'aider sans projeter ?
*** Ne pas l'aider. Dans cette grave problématique, lui proposer d'aller voir un psy.
Elle en vois déjà une mais pense avoir atteint ses limites... elle ne lâche pas le travail sur elle pour autant et se tourne vers la kynesiologie... elle pense refaire un travail avec un psy par la suite... les 2 n'étant pas possible en même temps pour une question de finance

Je sais pas si je fais bien.
*** Vous lui faites du bien en vous faisant du bien. Le tout est que vous mettiez en pratique ce que vous lui enseignez ! Par contre, pour " sa guérison " c'est elle qui doit vous dire ce que vous lui dites ( ! ) elle doit en prendre conscience d'elle-même, viscéralement ! Ce que vous lui apportez la soulage, certes, mais devient d'emblée intellectualisé ! Donc pas productif.
Je vous suis totalement

J'aimerai savoir où je peux témoigner et partager mon vécu...
*** Ecrivez un livre à compte d'auteur. Tout ce temps consacré à bien exprimer EXACTEMENT ce que vous voulez dire va vous aider à vous recentrer. Et vous ferez du bien à vos lecteurs qui s'y reconnaîtront peut-être.
Déjà écris en partie mais c'est très dur... Tous les psys que j'ai vu partage l'avis d'écrire... celui que je vois en ce moment me conseille juste de garder pour moi.... mais quand je parle de partage c'est d'avoir un retour de pesonne ayant vécu pareil... qu'on puisse échanger partager...

la différence entre un mystique et un psychotique.
*** Il n'y en a pas. Le psychotique délire. Et dans le délire de certains on peut y entendre un délire mystique.

Par rapport à mon père je ressens une différence mais je sais pas si elle a du sens. Pour moi un mystique doit être dans une certaine paix intérieur que mon père n'a clairement pas... ces expériences mystique ne sont pas censé être porteuses plutôt que destructrice ? Et amener a la comprehension plutot qu'à un sentiment d'incompréhension récurent ?Je ressens aussi qu'il est trop prétentieux. .. il me parlait de mon grand-père et de son futur depart dans l'autre monde... comme quoi en bon passeur d'âme il était en train de l'aider à se libérer de certaines choses... et mon grand-père n'a plus eu sa place dans notre conversation alors qu'il était le sujet... il a disparu dans un flot de moi je... ça m'a mise en colère et très triste... comme s'il avait effacer mon grand-père dans un de ses moments les plus important... les plus sacré... et c'est ça le soucis avec mon père il touche à des choses trop grave et n'importe comment... d'ailleurs je sais depuis 16 ans environ que lors de la mort de ses parents certaines choses vont exploser à ce niveau... ça me fait peur.
Et aussi il agi pas du tout et ne s'applique rien à lui même... va dire aux autre quoi faire...
Ben en fait mnt que j'y pense c'est exactement la même problématique que j'ai exposé entre moi et ma soeur... D'où d'ailleurs mon soucis de demander quoi faire avec elle pour ne pas reproduire justement... et mon impression de pouvoir perdre les pédales comme mon pere si pas déjà le cas. Mais je pense pas vu que je m'en inquiète. Lui aussi est trop en souffrance pour pouvoir prétendre aider l'autre. Du moins c'est ce que je comprends actuellement... plutôt ressens.
Et de manière générale je le trouve trop en souffrance pour avoir atteint l'état spirituel qu'il prétend vivre... je doute pas qu'il vit des choses... je le vois... mais sois il ne les maîtrisent pas... soit il délire... soit comme toujours c'est moi qui délire dans mon ressenti.[/quote]

[Consciente]

il a trop besoin que tout soit parfait...
*** C'est une réaction de défense psychique contre " la pathologie " familiale !
Je suis d'accord

j'ai des fois l'impression qu'il est comme mon père parfait... et tout autour de lui doit être parfait...
*** Laissez vos impressions de côté, personne ne ressemble à personne. Gardez-vous des conclusions hâtives qui vous perturbent plus qu'autre chose.
Vous avez raison de respecter son chemin.
D'accord... merci.

Je vois ma soeur que le we prochain... on s'est dit qu'on se laissait la semaine pour réfléchir à tout ça... si elle elle est vraiment dans cette demande d'aide vis à vis de moi et moi quoi lui transmettre si elle en a le besoin finalement.
*** Laissez-la en demande, c'et sa façon de survivre. Et la demande doit venir d'elle. Et d'elle seule.
C'est un peu abstrait pour moi...

Lundi je tente un groupe de parole d'une association de proches de personnes psychotiques
*** Pourquoi y allez-vous ? Pour qui ? Si c'est pour vous, vous n'êtes pas psychotique ! Si c'est pour votre soeur, laissez tomber, cela va vous mettre dans une dynamique mortifère inquisitrice, débilitante, et inutile.
Pour mon père... pour apprendre comment fonctionner avec lui sans le détruire ni me laisser détruire. .. que je veuille plus le voir pour me protéger me rend triste car même avec tout ce que je pense comprendre... je l'aime... et j'aimerai savoir être en paix avec lui... aussi parce que ma mise à distance constante crée des incompréhensions dans ma famille (surtout pour mon frère et ma soeur qui se posent plein de questions, je leur ai toujours dit qu'entre papa et moi c'était particulier et qu'ils étaient pas tout à fait confronter aux même choses.... je crois que mon père a quand même retenu des leçon d'avec moi... il leur a pas partager les même choses... comme les confidences qu'il me fait à l'heure actuelle et que je connais par coeur depuis mon enfance... c'est un compte qu'il me narre en boucle... je pense qu'il a vraiment eu l'espoir de trouver en moi une compréhension qu'il ne trouvais pas...
je suis pas sa fille mais sa mère ou alors son disciple ou encore son élève... son petit bout de femme comme il disait... ce que m'a confirmé la femme qui a ouvert l'association avec mon père... j'ai osé aller à l'association un jour pour voir si comme me disait mon père... il reconnaissais le don des entendeurs de voix et leurs expériences mystiques (comme toujours je lui ai demandé sa permission, il n'y travaillait déjà plus car en désaccord et j'ai vite compris pourquoi)... mais en fait non... ils étaient tous conscient que leur hallucination auditives étaient des symptômes sauf peut être cette femme... j'ai parlé après avec cette femme en privé quelque minute et lui ai fait part de mon désarroi et incompréhension elle m'a dit d'un air désolé : "Mais vous étiez son élève ! (Non je suis censée être sa fille avec mon identité propre)... mais c'est pas mon père et je l'ai d'ailleurs jamais appelé papa

Sachant que le terrain famillal favorise la psychose je m'attends à trouver des personnes dans le déni et qui se consolent mais sans vrai travail sur eux-même.
*** A plus forte raison n'y allez pas. Allez vous balader et manger une glace !
Je prends note mais reste partagée... ce qui est sur c'est que j'ai besoin d'aide mais c'est peut être pas la bonne et j'ai remis ça a après mon opération... la balade me tenterais bien mais la sociophobe l'emporte encore sur le plaisir... plus sur les obligations par contre

[Consciente]

Je précise que tous les psys que j'ai consulté dans mon vrai travail à moi sont des psychiatre
*** La plupart des psychiatres ne sont pas formés à la psychologie. Ce sont des médecins qui donnent des poisons pour faire taire la douleur du patient. Mais c'est comme une plaie recouverte, ça s'envenime encore plus...

... un m'a vraiment aidée mais ne m'a plus suivie quand je lui ai dit que mon père entendait des voix
*** ( rire ) C'est qui ce rigolo ? Et pourquoi parlez-vous de votre père ? L'important reste de parler de vous et de vos propres " voix " si vous en avez !
La " psychose " n'est pas héréditaire.
Je parle de mon père pour ma survie psychique comme vous me l'avez écris plus bas.... Instinctivement j'ai eu besoin de mettre de la distance.. puis j'ai commencé à faire le tri avec ce psy qui a bien débloque la situation car je focalisais encore sur ma mère vers 30 ans... J'arrivais pas à voir vraiment le d si fonctionnement de mon père.... la je suis en train d'essayer de nommer et je proposais depuis quelque temps à ma famille une nouvel,e communication en l'appliquant mais suis pas encore au point et sais pas trop... être positive... avoir confiance en sa force.... arrêter de tout critiquer....
suis ensuite tombée sur le dossier que je vous ai transmis et j'ai découvert le principe de double blind et la pensée Palo Alto.... ça m'a confirmé tout ce que je ressentais et dans tout ces écris la guérison passe pas : la distanciation, le tri, la verbalisation puis l'apprentissage d'un nouveau fonctionnement (en gros). Donc je pense pas être à côté de la plaque dans ma démarche instinctive.... ou alors comme d'habitude c'est que je suis moi délirante.
Je n'entends pas de voix.... j'ai eu des hallucinations visuelle pendant ma période de crises épileptique... mais c'était l'aura annonciatrice des crises convulsives ou des fois juste des crises focales.... je ne vois plus les lumières crépité depuis que je suis stabilisée et j'ai toujours conscience que c'était des crises d'epilepsie même si mon père tentait de me faire comprendre le contraire... pour lui j'accèdait au même monde parralêle que lui.
C'est l'éducation donnée à l'enfant sain par u parent psychotique qui amène cet enfant à croire QU'IL DOIT ETRE COMME LUI POUR COMMUNIQUER; C'est un " pseudo trouble psychiatrique " qui 'en est pas un !!! Tout à fait d'accord est exactement ce que je vis avec mon père et depuis peu l'impression que la mère de ma soeur est pareil mais je sais pas trop....

quand je lui demande comment il sait que mon père est psychotique et moi pas il me dit que c'est parce que lui entend des voix mais pour moi ça tiens pas qu'à ça...
*** C'est exact. Le névrotique sait qu'il entend quelque fois des voix à force d'être épuisé nerveusement, ou parce qu'il " se la raconte ". Mais il sait qu'il n'est pas fou, que c'est juste un truc qui ne va pas ! Alors que le psychotique est certain qu'il a raison et que ce sont les autres qui sont fous.
Cette phrase m'a fait beaucoup de bien même si je la lis déjà depuis quelque temps mais la ça m'a percuté... moi je considère plus que le monde est fou mais juste ma famille et pas tous les membres... je fois que ça me convaint un peu que je ne suis en effet pas psychotique ou plus.

y a des personnes qui ont des hallucinations sans être psychotiques...
*** Oui, on appelle cela les " épisodes borderline ".
Oui mais je pensais plus à des troubles physiques que mentaux... comme l'épilepsie ou cancers et je tiens à préciser qu'on peut avoir de tel symptômes sans pour autant que ce soit lié à un trouble mental

j'ai bcp de raison soit d'avoir été psychotique soit de l'être soit de le devenir un jour...
*** Non, on ne devient pas psychotique. Il faut avoir une structure psychique de base pour le devenir. Beaucoup de symptômes alertent d'abord la famille ou l'enfant. Mais peu y prennent garde. Il y a des moments propices pour une flambée psychotique, par ex à l'adolescence ( schizophrénie ) ou alors... en prenant des produits illicites ! Certains médicaments peuvent déclarer une psychose sous-jacente.
D'accord... j'entends mais je comprends pas bien encore... mon psy me l'expliquer aussi en me disant qu'avec la dose massive de joints que je continue à fumer... si j'avais cette structure psychique je serai déjà bien perchée comme mon père... il ne me déconseillé d'ailleurs pas d'arreter pour le moment car comprends bien à quel point cet un échappatoire pour moi pour avoir des plages de repos et pas péter les plombs... sauf que ça me détend plus trop ces derniers temps

pour moi je suis bipolaire... pour mon psy non je réagis normalement... tout le monde péterait les plomb à ma place... je dois dépasser des choses justes absurdes et intolérables....
*** C'est possible en effet.
Possible que je sois bipolaire ou que ce soit trop absurde ?

j'ai osé parle aux psys vraiment qu'à 30 ans c'est comme trahir mon père... le vendre à l'ennemi et peut être le regretter à ma mort en constant que finalement je suis passée à côté de l'essentiel.
*** C'était au contraire une nécessité absolue, pour votre survie psychique, et pour ne pas vous dire que vous étiez une mauvaise personne : Non assistance à personne en danger. Vous avez fait ceque vous pouviez et vous avez fait le bon choix.
Merci... ça fait du bien... j'avoue culpabiliser encore par moment et ne pas savoir si je prend vraiment le bon chemin mains je crois que oui

depuis toujours quand je rentre dans une pièce je scanne les gens... et ressens tout ce qui s'y passe...
*** Cette faculté ferait plutôt partie de la surdouance.
Et une " transmission " sensorielle de la part de votre père ! Le supra-normal existe, c'est en quelque sorte ce que l'on ressent sans en être atteint et sans pouvoir k'expliquer ( à part si ce n'est qu'un délire qu'il exprimait... )
Je sais pas... je veux pas contredire mais je pense pas... car ce que je constate c'est que quand je suis moins en souffrance et beaucoup moins en doutes... que je me sens intérieurement forte et un minimum au clair.... je ne suis plus bombardée par ces ressenti... pas insensible non plus mais je peux choisir de voir ou pas.... et quand je suis de nouveau en plein doutes ça redevient difficilement gerable... pour moi c'est pas un don mais une sensibilité exacerbée et maladive

moins mnt car je travaille à ne plus en être touchée ou du moins pas focaliser ... sociophobe ...bon cet été je régresse alors que j'ai envie de profiter du soleil et de la vie...

. les psys sont des gens complètement à côté de la plaque pour lui... pour lui...
*** Oui, quand ils prétendent " savoir " ce qui se passe chez le patient, sans l'écouter. S'ils n'ont pas fait de psychanalyse eux-mêmes, s'ils ne sont pas aller en séminaires de psychopathologie clinique, en effet ils ne savent pas grand chose de l'autre !
Oui c'est vrai mais je reprécise que c'est que A SON SUJET que les psys se trompent... par exemple l'année dernière il m'a dit que la neuroscience avait trouver la preuve scientifique qu'il y a bien une malédiction sur les femmes du côté de ma mère... et que ça pouvait remonter jusqu'à la 3ème génération... c'était vers ma 1ère datte d'opération et la raison de mon stop clair

Je reprendrai plus tard la suite de mes réponses. SVP ne me répondez pas, pour ne pas " en rajouter " !!!!