mère bipolaire au secours

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cachiben
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Inscription : 09 févr. 2015, 14:25

mère bipolaire au secours

Message par cachiben »

S’il vous plait aidez-moi !
Je ne vais pas bien.
Comment puis-je faire pour aller mieux ?
Le problème c’est ma mère (qui est, paraît-il, selon mon père, bipolaire) !
Depuis que j’ai 9 ans elle me pourrit la vie.
Le début :
Ce jour la, je crois en été, elle était dans la salle de bain et en regardant dans l’entrebâillement de la porte, je l’ai vue mimer avec un cutter les gestes de suicide. Sur ce je suis allé réveiller mon père qui faisait la sieste en lui disant »maman est en train de se tuer dans la salle de bain ». Il est allé voir en descendant l’escalier rapidement et ensuite ils se sont débrouillés…
A partir de ce moment, elle a été suivie régulièrement par un psychiatre et plusieurs psychologues, à été traitée par plusieurs traitements de somnifère, anxiolytiques et autre. Elle a de nombreuses fois augmenté les doses et allait ensuite chez le médecin traitant pour qu’il lui represcrive son traitement du moment, ce qu’il faisait.
Il y a aussi eu le jour ou vers 12 ans ils m’ont demandé si je voulais qu’ils divorcent car à la maison c’était une ambiance… Ils n’arrêtaient pas de se disputer, papa qui faisait les 3/8 qui ne dormait pas beaucoup, et qui devait supporter les problèmes d’argent et de non confiance et moi qui faisait le plus possible pour ne posait aucun problème mais qui était la quand même. A cette question j’ai répondu ce que je pensais qu’ils voulaient entendre, « je vous aime mais tous les deux ensemble » mon Dieu ce que je regrette ses paroles, si ils avaient divorcé peut être que sa aurait été mieux ?
Le quotidien :
Ensuite il y a eu les tentatives de suicides, je ne sais plus combien ou il fallait la surveillée sans qu’elle s’en rende compte sinon c’était la crise, elle prenait la voiture pour aller on ne sait ou et revenir sans qu’on ait quoi que se soit à lui reprocher, c’était de notre faute...
Puis il y a eu les séjours en hôpital psychiatrique, et celui en maison de repos. Je n’avais jamais envie d’y aller mais je le devais pour mon père, je savais bien que ca ne servirai à rien mais lui y croyait. Pendant ce temps, il faillait que j’aide mon père (il ne m’a jamais rien demandé) à s’occuper des taches ménagères en même temps que le collège et mes activités d’ado, les amis (qui ne savaient rien de se qu’il se passait à la maison, l’honneur de la famille).
En même temps que tout ca il y avait tous les problèmes d’argent car tout ca est arrivé parce qu’elle faisait des crédits et des crédits pour rembourser les crédits, se qu’elle disait, car c’était pour s’acheter des vêtements, chaussures, bijoux,….
Il y avait les interdictions bancaires qui allaient avec le vol de chèque à mon père, les attestations sur l’honneur à la banque qui n’ont jamais été respectées, les menaces d’huissier car mon père remboursait tant qu’il le pouvait mais il est arrivé un moment ou il ne pouvait plus.
Il y avait également les accidents de voitures, car elle conduisait après avoir pris ses médicaments, qu’elle prenant n’importe quand à la moindre contrariété ou sur un coup de tête sans forcément de raison. Ou dès que mon père, mon ami ou moi avions changé de voiture, elle s’arrangeait pour abimer suffisamment sa voiture pour que mon père lui en rachète une pour qu’elle puisse travailler pour rembourser ses crédits via l’huissier
Ensuite il y a eu les crises après consommation d’alcool, à l’occasion de repas entre amis, de soirée,… Dès que quelqu’un avait le malheur de ne pas être d’accord avec elle, elle repartait chez eux (pour les soirée ou repas qui avait lieu en dehors de chez eux) en disant qu’elle avait compris qu’elle n’était pas la bienvenue, et en rentrant elle prenait beaucoup de médicaments au point de ne plus être capable de boire de l’eau à la bouteille en se levant quelques heures plus tard. Pour ce qui se passait chez eux, elle montait faire ses valises et voulait partir en voiture. Dans ses moments là mon père et moi essayions de la calmer, on prenait ses clés de voiture, on se mettait devant le portail pour qu’elle ne puisse pas sortir,… Il est arrivé une fois, en 2001, ou mon père excédé et très alcoolisé lui aussi a essayé de l’étranglée et l’a frappée au visage, voyant ca j’ai demandé à deux amis de la famille qui surveillait, d’intervenir et ils m’ont répondu de laissé faire que mon père n’irai pas jusqu’au bout et qu’il faillait bien qu’il réagisse. Une autre fois en 2010, il a fallu qu’on la maintienne, mon père et moi, sur le sol, à tel point, que ses mains, devenaient bleues. Suite à ce dernier épisode, j’ai refusé tout contact avec elle pendant 1 an, me disant que ca la ferait peut être se rendre compte…
Après chaque « grosse crise » alors qu’on attendait pour être sure que c’était fini elle avait les « petites crises » en nous demandant l’autorisation d’aller aux toilettes, de sortir fumer une cigarette,…
On ne savait jamais si en allant chez quelqu’un ou quelque part ou en organisant un évènement, une soirée chez eux ou chez moi, ca se passerait bien ou pas. Se qui occasionnait du stress et de l’angoisse pour mon père et moi.
Certaines anecdotes :
A partir de 12 ans, je faisais partie d’une bande de copain pour beaucoup nous nous connaissions depuis longtemps, nos parents se connaissaient et savaient que si nous n’étions pas chez l’un nous étions chez l’autre. J’avais minuit comme couvre feu et à partir de 15 ans, de temps en temps, pas souvent, je laissais un mot pour dire que je rentrerais plus tard, il n’y a jamais eu de problème.
Alors que j’avais 13 ou 14 ans j’étais chez une amie d’enfance du village, mes parents savait ou j’étais. Il y avait un repas de famille chez mes parents et après le repas je suis partie avec leur accord. Puis avant le couvre feu ma mère est venue me chercher très énervée et ne comprenant pas ce qu’il se passait, je lui ai posée la question sans me répondre, elle m’a attrapée par les cheveux et nous avons fait les 100 mètres séparant les deux maisons comme ca. Sur le chemin, comme je lui demandais toujours ce que j’avais fait, elle s’est retournée, ma donné un coup de coude, j’ai saigné à la lèvre. J’ai su que ca s’était passé car mon grand père (son père) lui avait dit qu’il était un peu tard pour quelqu’un de mon âge. Dès que tout le monde est parti (ses parents sont reparti en Belgique en pleine nuit), j’étais dans mon lit, elle est venue se plaindre, s’excuser, s’excuser d’être une mère indigne,…
Un début aout quand j’avais 15 ou 16 ans, j’avais laissé un mot sur la table de cuisine disant que je rentrerai a 1h car je me promenais dans le village avec des amis, c’était la fête du village, sur un coup de tête elle s’est mise à me chercher sur la place du village en robe de chambre.
En 1997 j’ai eu un accident de vélo (il n’était jamais loin de moi) je suis restée une quinzaine de jours à l’hôpital, je n’étais pas dans le coma mais pas réellement consciente, elle a décidé d’être accompagnant alors qu’elle savait parfaitement que ca ne me ferait pas du tout plaisir.
Une seule idée la voir le moins possible :
Ensuite âpres le lycée, je suis allée à l’école d’auxiliaire de puériculture et pour me sauver de cette maison, dès que je le pouvais j’allais chez mon petit ami quand il revenait en permission (il était militaire) chez sa mère. Mais je n’ai pas réussit à terminer l’école, je ne dormais pas assez et ne prenait pas assez de temps pour étudier, quand j’étais chez mes parents l’ambiance n’était pas propice et avec mon petit ami, je ne prenais pas le temps.
Suite à cela j’ai voulu travailler, je cherchais assidument mais je ne trouvais rien d’autre que de petites missions d’intérim. A la suite de cette situation, ma mère ma dit un jour de juin 2001 « si tu n’as pas de travail avant la fin du mois, je te mets dehors » mon père lui a demandé de se calmer et m’a dit qu’elle exagérai comme d’habitude. J’ai déménagé le 01 juillet. Le jour du déménagement je n’ai pas compris pourquoi elle pleurait.
Ensuite tout a continué, les problèmes d’argent, les tentatives de suicide, les chantages au suicide,…
A partir de ce jour j’étais libérée, inquiète de se qui se passait mais loin.
Puis j’ai divorcé et je suis revenue chez mes parents, j’ai assez vite fait une formation en langue anglaise mais n’ai pas trouvé de travail tout de suite, puis ma grand mère est décédée et j’ai mis ma recherche entre parenthèse pour aider mon père à vider la maison, qui était à 25 mètre de la leur. Rien avait changé chez mes parents si ce n’est que maintenant elle ne supportait plus d’être seule, quand on rentrait elle était couchée, en laissant de temps en temps un mot de reproche pour mon père sur la table de cuisine.
Les reproches :
Elle me reproche dès qu’elle le peut (quand on parle de grossesse, de bébé, de sommeil,…) que je ne dormait pas quand je suis née et qu’à cause du fait que je n’ai fait ma première nuit complète que quand je suis rentrée à l’école, elle n’arrive plus à dormir une nuit complète si elle ne prend pas de somnifère.
Quand j’ai commencé à travailler, elle me reprochait de « rouler sur l’or » parce que je m’achetais des choses.
Elle m’a reproché l’argent que mon père m’a donné pour me remercier de l’avoir aidé à vider la maison de mes grands parents.
Elle m’a reproché de l’avoir fait attendre 2 heures sur le parking de la maison quand on a déménagé, alors que c’est elle qui est arrivée en retard et que les gars étaient déjà reparti avec le camion.
Elle m’a reproché de ne pas avoir fait d’étude car il me faudra subvenir à ses besoins quand elle sera âgée car elle n’aura pas assez de retraite (arrêts maladie à la moindre occasion, 2 ans de longue maladie et maintenant elle a arrêté de travailler pour soit disant s’occuper de mon père...).
Elle m’a reproché après mon divorce alors que je ne trouvais pas de logement assez vite car elle ne me supportait plus.
Avant tout ca :
J’ai appris vers 16 ans que c’était elle qui avait décidée et avait convaincu toute la famille de me laisser chez mes grands parents en Belgique et de ne rien me dire quand mon oncle (le frère de mon père est mort) et c’est elle qui m’a prévenue de sa mort a la date ou il était prévu que mes parents viennent me rechercher en Belgique, mon oncle était enterré depuis quelque jours. Ils ont décidé ca car elle a convaincu la famille qu’il en avait assez à devoir s’occuper des deux enfants de mon oncle.
Changement de comportement :
Mon père a déclaré un cancer du poumon en 2011. Il a été traité et est en rémission.
En 2014, il a fait un début d’infarctus, a été traiter et maintenant il est sous traitement médicamenteux.
Il a à la suite déclarer une tumeur au cerveau, a été traité et est en rémission.
Depuis le cancer elle fait comme si tout a toujours été parfait, elle lui tient la main, est devenue gentille la plupart du temps, fait comme si on était une famille unie sans aucun problème et se présente aux gens comme étant ma maman, alors qu’elle sait très bien que je ne la considère que comme ma génitrice et rien d’autre et que ma maman était la mère de mon père qui m’a en grande partie élevée et s’est beaucoup occupée de moi pendant les sombres années.
En avril 2014, après l’infarctus je leur ai annoncé ma grossesse. Je n’ai pas eu le temps de réagir qu’elle m’avait pris dans ses bras alors qu’elle savait parfaitement que ca me dérangerais énormément et que j’allais la rejeter violemment comme à chaque fois qu’elle essaie le moindre rapprochement.
En été mon père à oser me demander devant elle de bien m’entendre avec car il ne savait pas combien de temps il lui restait à vivre, alors que le traitement de la tumeur était terminé. Elle a répondu a cette demande qu’elle ne demandait que sa… Moi j’ai répondu que c’était haut dessus de mes forces quand on sait ce qu’elle nous a fait vivre pendant 25 ans. Suite à cette réponse elle m’a demandé de lui faire une autorisation écrite lui permettant de dormir dans ce qui était mon lit de jeune fille dans « ma » chambre chez eux (car elle ne dort plus avec mon père pour le laisser se reposer, elle ronfle beaucoup).
Mon état d’esprit :
Je ne la supporte plus, je ne supporte plus sa présence, elle me dégoute, je refuse et rejette violemment tout geste, toute parole d’affection, de gentillesse, tout contacte physique, je ne lui parle quasiment pas, je ne lui réponds qu’au minimum.
Dès qu’elle essaye de toucher mon enfant je me déplace, je ne veux pas qu’elle jette son venin sur mon enfant.
A chaque fois que je dois la voir je sais parfaitement que je vais passer un mauvais moment.
Le plus difficile dans tout ca, c’est qu’elle se fait passer pour quelqu’un de « normal », qui a tout fait pour moi, qui s’est toujours occupée de sa famille,… Et que donc, les personnes qui ne la connaissent pas (honneur de la famille oblige), ou qui la connaissent mais n’ont pas vécu et ne vivent pas tout ca (la famille de Belgique, ses parents et ses sœurs et le reste de la famille de mon père et les amis, voisins,…) ne comprennent pas mon comportement.
Que faire pour cette situation ?
cachiben
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Re: mère bipolaire au secours

Message par cachiben »

Bonjour, non je ne l écoute pas et ne la considère pas comme une enfant mais plutôt comme une moins que rien... Et pour la soit disant maladie je trouve que c est une excuse facile en 25 années personnes n a trouve de traitement efficace ! Alors soit elle se sert de cette excuse pour faire ce qu elle veut... Soit tous les psychiatres et psychologues qu elle a vu sont incompétents...
cachiben
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Inscription : 09 févr. 2015, 14:25

Re: mère bipolaire au secours

Message par cachiben »

Il est clair qu elle prend son traitement plus qu elle ne le devrait. On a essaye mon père et moi séparément de se renseigner après de sa psychiatre qui n a jamais voulu nous recevoir... Je pense qu elle se complait dans son état... Car en plus de la soit disant maladie elle a toujours égoïste, envieuse, le centre de la terre,... Et j en passe.
cachiben
Messages : 4
Inscription : 09 févr. 2015, 14:25

Re: mère bipolaire au secours

Message par cachiben »

Merci beaucoup de vos réponses. Il est sure que si mon père n était plus la j aurai coupe les ponts avec elle... Mais si je le fais maintenant elle le fera payer a mon père.
Merci encore
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