Prise de conscience... peur d'oublier... besoin de partager pour reconnaître... plus douter (ou moins) et intégrer

[Consciente]

Bonjour,

Déjà merci pour cet espace d'entraide... plusieurs choses m'amènent à écrire ici...
J'ai écris toute ma problématique cet après-midi mais quand j'ai voulu l'envoyer tout c'est effacé... je devais me reconnecter.
Du coup je vous fait part dans un premier temps du problème le plus urgent.

Je me retrouve en situation de fatigue interne intense... je suis en train de comprendre des choses... c'est violent.... mais suis très seule avec ce que je comprends... je vois un psy actuellement, spécialisé dans le trouble post traumatique et pratiquant l'hypnose... avant lui j'ai essayé une autre de la même spécialité soi-disant mais pratiquant la danse thérapie... j'avais plus envie de faire ça que de me coller dans un fauteuil de manière statique... besoin de bouger et d'apprendre à m'accepter. Tout comme j'ai le besoin de communiquer avec des gens conscients et pas dans le déni et besoin de perfection ou du moins qui cherchent à développer ça sincèrement... pour moi aussi apprendre... dur d'apprendre un nouveau mode de fonctionnement et de communication quand on est là seule dans la famille à le vouloir.... il me semble que pour communiquer il faut etre minimum 2 et dans une démarche sincère. Besoin aussi qu'on m'aide à nuancer la psychose... qui l'est qui ne l'est pas... et moi je le suis ?
Je dois me faire opérer dans un peu plus d'1 mois... mastectomie avec reconstruction immédiate... c'est préventif.
Depuis 4 ans j'ai pris un logement seule suite à une relation de 13 ans pour faire un vrai travail sur moi car je suis dans une révolte sans nom depuis mes 12 ans... divers tentamens dont une vraiment sérieuse avec risque de coma et tachycardie... veinosection... mutilation... frappe de tête contre les murs... prise de tout ce que je peux pour me péter la tête... enfin pas tout non plus mais médocs, coke à alcool, cannabis, et dans ma famille ils osent encore dire qu'il ne voient rien. Je suis reconnue invalide pour agoraphobie sévère depuis mes 18 ans moi je pense plus être sociophobe... était plutôt car mnt je sors à nouveau et seule... mais pas encore par plaisir. C'est dans ce but que j'ai pris mon logement seule... avec mon ex je suis passée 6 ans sans sortir de chez moi sauf obligations incontournables. J'ai voulu dépasser ça et apprendre à me débrouiller seule et prendre réellement soin de moi... ça m'a mise face à moi. Et j'ai commencé à voir et comprendre ma problématique qui était une impasse jusqu'alors.
Il y a une personne que j'aime beaucoup aussi atteinte par le meme type de doute et d'incompréhension... on a le même père mais pas la même mère... ma mère est morte à mes 2 ans... j'ai connu cette femme à mes 11 ans... cette personne que j'aime à 13 ans de moins que moi... elle m'appelle des fois la nuit depuis 6 ans mnt. Au début c'est quand elle buvait trop.. elle faisait des crises avec syptomes physique... arrivait plus à respirer... tout son corps se crispait... elle c'est une fois fait pipi dessus et avait aussi vomi... pas d'épilepsie. Depuis ça change elle commence à exprimer... d'abord son envie de suicide.... elle a essayer de m'appeler dernièrement... j'ai pas répondu... pas entendu.... elle m'a confié 2 semaines plus tard qu'elle était assise à califourchon sur son balcon au 12 ème étage... et que heureusement sa mère avait répondu à son 2ème appel à l'aide... suite à mon silence.
J'avoué que les pensées incessante sont devenues vraiment incessantes à ce moment là. .. J'aimerai lui parler de double contrainte... de patient désigné... de déni. .. de perfections.... mais je sais pas vraiment qu'est ce que je peux me permettre de lui dire... elle est dans une demande de compréhension... elle sait déjà que son père est psychotique de part sa psy à elle... mais je pense que ça mère l'est aussi. Plus de doute en fait après mes derniers echanges avec elle... je reconnais trop de choses pour que ce ne soit pas ça... et c'est super violent ce qu'elles vivent en ce moment. Ma soeur a 20 ans et est censée vivre seule et prendre son indépendance mais sa mère qui culpabilise de l'avoir laissée à 16 ans veut absolument rattraper le coup sans comprendre que 4 ans ont passé... que ma soeur a du apprendre à faire sans elle par moment même si elle était présente à sa manière... et que c'est juste pas possible pour ma soeur de vivre à nouveau avec sa mère... cette femme nous met en échec avant même qu'on ait essayer et nous vois d'un oeil très pessimiste... comme si on allait jamais y arriver... elle met ma soeur seule dans un appartement tout en lui disant ne pas la sentir assez forte... et du coup fait des aller et retour pour pouvoir garder un oeil... dernièrement elle est passée carrément à 23h dans la cour intérieur de chez ma soeur pour l'espionner et écouter la conversation avec ses amis qu'elle avait invités. Elle est restée 15mn puis est repassée à 1h du mat.
Ma soeur devait avoir une colocataire dans cet appartement... la fille et son père se sont finalement opposé vu l'attitude de sa mère... et je les comprends entièrement... il n'a fait que protéger sa fille. Et si ils ont réagis ainsi c'est bien qu'il se passe quelque chose.
Ma soeur parle depuis peu de plus s'y retrouver face au contradictions de sa mère... et ma dit aussi que dernièrement sa mère avait dépeint un portrait d'elle qui lui avait enlever toute force de se battre plus qu'autre chose... j'ai tenté de dire à ce femme que sa fille est grande mnt et qu'il faut qu'elle apprenne à lui faire confiance et la laisser faire ses expériences.... que de toute façon la carence était la est certes ma coeur est instable à l'heure actuelle mais c'est à force d'être en présence de gens instable et qu'il faut t qu'on arrête de nous projeter sur elle... et là laisser faire son chemin.
Alors comment l'aider sans projeter ?
Je pense lui mettre à disposition un rapport qui m'a enfin donne l'impression d'être comprise et que d'autres partagent ce que je vis et réagissent de manière assez similaires... ça a été juste incroyable pour moi de trouver ce rapport... il s'appelle... Les enfants de parents psychiques. J'aimerai aussi lui donner des écrit sur la double contrainte et lui expliquer comment moi je comprends ça a travers notre fonctionnement familial... je lui dit depuis peu... depuis son aveu de suicide en fait mais aussi parce que je comprends vraiment tout ça et n'en doute plus que d puis 2 mois en tout cas pour ce qui me concerne... je lui dis qu'elle est forte... qu'elle doit apprendre à s'accepter telle qu'elle est le bon et le mauvais... que le mauvais n'est pas si grave et qu'il faut qu'on apprenne à pouvoir se dire les choses franchement sans que se soit trop mal vécu de part et d'autres... qu'on prennent confiance en nous et que nous ne doutons plus que nous sommes de belles personnes... avec des défauts certes mais comme dans tout... je lui tiens le même discours sur le monde et la société.... qu'elle est pas si mauvaise... oui faut savoir voir les mauvais côté mais y aussi plein de belles choses et font qu'on apprennent à les voir aussi. Je sais pas si je fais bien... mais depuis elle s'ancre en elle-même et commence à nommer plus clairement ce qui lui pose soucis... elle rentre dans une compréhension à la place d'être en doute constant comme avant qu'elle ne situait même pas.
Je la vois le we prochaine

Les pensées m'empêchent de dormir alors j'ai commencé à contre coeur un traitement hier... lamotrigine 5mg. Je connais et prenais quand je faisais des crises convulsives mais à dose plus forte.

J'aimerai dire d'autres choses... J'aimerai savoir où je peux témoigner et partager mon vécu... qu'on m'aide aussi à mieux le comprendre car des choses m'échappent encore... comme la différence entre un mystique et un psychotique. Pour aujourd'hui je m'en tiens à l'urgence et chercher comment faire pour pas laisser ma soeur galérer toute seule mais sans que ce soit nocif.

Merci de votre attention
Consciente

[Dubreuil]

Bon. Ce soir je n'ai plus le temps, mais demain sans faute, je vous réponds.

[Consciente]

Je précise juste que j'ai aussi un frère de 11ans de moins que moi... je l'aime fort et il se débrouille bien dans sa vie perso... il excelle même dans ce qu'il fait. .. par contre il est dans le déni total de ce qui se passe... il a trop besoin que tout soit parfait... j'ai des fois l'impression qu'il est comme mon père parfait... et tout autour de lui doit être parfait... à lui je ne cherche pas à lui faire partager ce que je comprends car je sens qu'il est pas dans cette demande... bien au contraire même.Je respecte son chemin et ses besoins mêmes sI des fois ça me blesse car crée des incompréhensions.

Ma soeur est en demande.

Je vous remercie... même après demain et seulement si possible... je n'exige rien et suis pas pressée... je tente ma chance. Je vois ma soeur que le we prochain... on s'est dit qu'on se laissait la semaine pour réfléchir à tout ça... si elle elle est vraiment dans cette demande d'aide vis à vis de moi et moi quoi lui transmettre si elle en a le besoin finalement.

Merci beaucoup pour votre temps. C'est très gentil.

Lundi je tente un groupe de parole d'une association de proches de personnes psychotiques mais après avoir rencontrer le directeur il y a 2 semianes il m'a semblé que je ne pourrais pas aborder certaines choses comme le deni/perfection et travailler une nouvelle façon d'échanger... j'ai ressenti de sa part que de la victimisation... il ma beaucoup fait penser a mon pere dans son discours... j'essaie quand même d'y aller dans l'espoir que seul le directeur est dans cette dynamique. Sachant que le terrain famillal favorise la psychose je m'attends à trouver des personnes dans le déni et qui se consolent mais sans vrai travail sur eux-même.

Bonne soirée

[Consciente]

J'arrive pas à dormir.

Je précise que tous les psys que j'ai consulté dans mon vrai travail à moi sont des psychiatre... un m'a vraiment aidée mais ne m'a plus suivie quand je lui ai dit que mon père entendait des voix (j'étais encore en phase de récupération de ma memoire)... le 1er... 2eme une vraie catastrophe... et le 3ème en cours et en questionnement si je m'adresse à la bonne personne, je l'aime bien mais je sens pas que je peux développer... quand je lui demande comment il sait que mon père est psychotique et moi pas il me dit que c'est parce que lui entend des voix mais pour moi ça tiens pas qu'à ça... y a des personnes qui ont des hallucinations sans être psychotiques... je le vois 2x par semaine et à chaque séance je lui demande si je suis folle... je lui ai mis à disposition tous mes dossiers médicaux... même les déplaisant.... pour moi avec mes haut et mes bas et mon instabilité plus mon terrain familial et certains épisodes de ma vie j'ai bcp de raison soit d'avoir été psychotique soit de l'être soit de le devenir un jour... surtout si je reste avec mon sentiment d'incompréhension... pour moi je suis bipolaire... pour mon psy non je réagis normalement... tout le monde péterait les plomb à ma place... je dois dépasser des choses justes absurdes et intolérables.... j'ai osé parle aux psys vraiment qu'à 30 ans c'est comme trahir mon père... le vendre à l'ennemi et peut être le regretter à ma mort en constant que finalement je suis passée à côté de l'essentiel.
me demande comment faire la différence entre psychotique et personne un peu au clair au moins avec qui on peut construire un relationnel... car j'ai tendance à choisir des hommes dans le déni des qu'ils se sentent trop imparfaits... comme moi c'est pour ça qu'on se comprends mais moi je veux plus... je veux pouvoir echanger sans avoir peur de détruire ni d'être détruite.

Je vois tout traduit psychose en ce moment je sais pas comment dire... enfin pas tout mais y a des choses qui me frappent... depuis toujours quand je rentre dans une pièce je scanne les gens... et ressens tout ce qui s'y passe... moins mnt car je travaille à ne plus en être touchée ou du moins pas focaliser ... sociophobe ...bon cet été je régresse alors que j'ai envie de profiter du soleil et de la vie...


J'ai pas trop expliqué mon père. Il est guérisseur depuis mes 11/12 ans... avant il était horloger... il s'est toujours plein d'être incompris... m'a comme donné une mission... comme une demande d'aide et de compréhension... les psys sont des gens complètement à côté de la plaque pour lui... pour lui... car tout dépend de qui on parle... les psys se trompent que pour sa problématique mais ma mère, moi, son amie actuelle reconnue comme bipolaire par elle-même et lui.... mais à son sujet les psys se trompent. Il est très convaincant et personne ne voit son vrai visage à part ceux qui ont des attentes réelles envers lui (femmes/enfant). Mes frangins l'ont toujours connu en tant que guérisseur... que Saint homme un peu fou.... moi j'ai vu l'avant/après.
Petite il m'a expliqué entendre des voix la nuit... à minuit pile... Côme des murmures et des chuchotements qu'il ne peut pas ignorer... pour lui il faut etre à l'écoute de ses choses... malheureusement dans notre société actuelle matérialiste les gens sont devenus des cons étroits d'esprits... mais c'est terrible car il prennent conscience au moment de la mort qu'ils sont passés à côté de l'essentiel. La 1ere fois je lui ai demandé si moi aussi j'étais capable d'être à l'écoute de ces choses... soucieuse de pas le décevoir et pas regretter à ma mort. Il m'a parlé du transgenerationnel de ma mère... qu'on se transmettait un mal de femme en femme... qu'elle avait pas su affronter sa souffrance et c'était laissée emportée par la maladie en devenant mère a son tour... je lui ai demandé si lui avait réussi à casser le sien... bien sûr oui le Saint homme. Alors je me suis focalisée sur ma mère mais pas encore trop gravement... à son sujet il m'a dit la vérité à mes 12 ans... morte d'overdose à mes 2 ans... suite à une ablation des parties intimes (condylomes) qu'elle n'a pas supporté.... je sais pas quand exactement mais ils ont voulu divorcé. .. il se battait pour ma garde et elle est morte pendant que j'étais là... je suis restée seule 48h selon la police... à l'examen médical ils ont retrouvé des opiacés dans mon urine (copie du rapport de l'hôpital pour prouver)... elle est morte après avoir accepter de faire une évaluation psychiatrique pour la protection de la jeunesse... mon père n'est pas remis en questions dans les rapports... que ma mère... il l'a poussée à bout... il l'a tuée mentalement et ça je peux le partager avec personne même pas les professionnels.... je me trompe peut être mais is personne ne rentre en matière avec moi comment je peux comprendre ce sentiment qui me hanté... c'est mon pire ressenti... il a passé un Master en anthropologie de l'homme quand j'avais environ 20 ans... il travaille en tant que thérapeute dans ma ville et à ouvert à l'aide de psychiatre une association pour les entendeurs de voix à laquelle il ne participe plus actuellement car en désaccord... il connaît bien le directeur de l'association à laquelle je vais lundi prochain... qui est d'ailleurs tombé de haut... pas mon but c'est d'ailleurs ça qui m'a longtemps bloquée... pas envie de lui nuire et peur de passer pour une folle. Il dit être pionnier d'un monde nouveau... Tous connecter et d'une nouvelle conscience commune... il est passeur d'âme... chaman... thanathologue actuellement... contemplatif. .. je lui ai demandé une fois ce que ces vois lui disait... elle transcendent le réel.... il m'a parlé de sa mère pas à son écoute... il pige exactement le truc mais va le soigner chez l'autre et le monde... surdestructeur. .. ma mere est morte avec la même coupe de cheveux que sa mère et moi si j'avais continuer à l'écouter j'aurai fait pareil... moi j'ai réussi à comprendre qu'il était pas si Saint que vers 30 ans et j'ai pas fini.
Je suis rentrée dans le délire jusqu'à mes 26 ans environs... crises d'epilepsies massives et un peu provoquées car j'aimais bien me sentir bien.. en paix après.. mais y a eu la fois de trop et j'ai plus su qui j'étais ni qui j'avais en face de moi. Violent mais comme une reinitialisation de la machine... j'ai compris que je pouvais me sentir bien et que le mal n'était pas en moi... vers 30 ans j'avais assez récupérer et ma mémoire revenait... pour m'aider me suis rappeler que j'avais plein de dossier et j'ai récupérer tout ceux que j'ai pu avoir l'accès psys, police, hôpital, pdj... c'est cher suivant ou. J'ai tout lu et ça m'a beaucoup aidé. J'ai commencé à croire en moi en mon ressenti et que quand je disais à ma famille qu'il y avais un soucis avec mes parents... c'était bien vrai... tout est inversé.. . il decortique les mots...j'avoue que l'étymologie des mots est très intéressante... pour expliquer pour moi l'arbre est vert... comme la moyenne... pour lui il est rose est avec des paillettes parce que c'est bien plus merveilleux... mais quand on arrive enfin à gratter les paillettes ou trouve pas du rose mais du noir et très tordu. Ça me rend très triste impuissante surtout que je suis la seule à avoir conscience dans la famille... tout est parfait.

Je sais mnt que je suis pas ma mère et que je vais pas finir comme ma mère mais j'ai quand même somatiser je pense.
Je devais me faire opérer à 32 ans comme ma mère et au même hôpital qu'elle... j'ai demandé un délai pour passer mes 33 ans et a être opérée ailleurs... j'ai aussi demandé... exigé... supplier... pleurer... crier à mon père de ne plus me parler de transgenerationnel au moins pendant que je passe cette opération... je l'ai fui mais il a quand même craquer lors d'une fête familial... même si je lui faisait clairement comprendre que je voulais pas parler avec lui... c'est la que j'ai compris comment il pouvait être destructeur et pas que nocif... et il a recommencé encore une fois par la suite... et de la j'ai mis un stop clair... depuis je vais au repas de famille que si je me sens en force de faire face et je les emmerde tous s'ils ont pas un Noël parfait comme il le voudrait... et je laisse plus personne me détruire nI immiscier le doute en moi.... je suis forte même si je l'ai.
Ça m'amène à ma dernière question... quand je demande à mon psy si je dois couper les ponts avec toute ma famille... il me dit non oui ni non l'air de comprendre que ce soit plus sain pour moi de plus les voir. Je suis dans un dernier essai... je demande pas qu'ils entendent tout mais juste que c'est pas moi le problème ou du moins pas seulement...comme pour ma mère elle est pas la seule à avoir été en souffrance... je vais reprendre son nom de famille pour lui redonner la valeur qu'on lui a prise. J'ai toujours pensé que je devais affronter ce que tous les autres membres de ma fille ne voulait pas voir
.. et je pense avoir raison au final.... pourquoi je continuerai à me faire chier alors qu'eux s'en foutent.

Je pense avoir dit l'essentiel... dans l'espoir qu'on puisse me guider... merci de l'attention... et je suis pas pressée d'une réponse. Déjà rien que me dire sI mon psy est adapté à ma problématique... la thérapie systemique m'aurait paru être la meilleur mais un peu tard et toute seule ça me paraît compliqué XD.

Le pire c'est que dans le délire de mon père y a du vrai... et lui aussi somatise..... c'est celui que j'évite le plus mais à part ma soeur qui essaie de se dépatouiller aussi... c'est le seul qui parle de se problème familial déni de l'autre... il a une mauvaise santé aujourd'hui... on est tous victimes et on se rend tous en souffrance les un les autres sans vraiment en avoir conscience... quoi que ceux qui veulent voir derangent ceux qui veulent vraiment pas voir par peur d'être face à eux et leurs souffrance et défaillance... c'est pas être un peu conscient ça ?

[Consciente]

Bonjour

Un écrit de ma soeur cette nuit... ça me met mal à l'aise de le poser ici mais j'ai trop besoin d'aide et je eux pas le partager à l'association lundi... à mon psy oui.

"Tue moi, je te supplie tue moi. A quoi ça sert de rester ici si c'est pour ne rien faire ? A quoi ça sert de vivre ? Explique moi... explique moi pourquoi rester. Pourquoi on est là ? Hein ? Qu'est-ce qu'on fout la ? Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir apporter à ce monde fou ? On ne pourra rien lui apporter si on ne laisse pas notre peau. Parce que ce monde te prends, en commençant par ton humanité. La seule chose qui te fait vivre"

Elle m'a rassurée juste après en me disant qu'elle allait bien malgré ces pensées et qu'elle coomptais se battre et accomplir ses rêves... comme je lui ai dit je n'en doute pas et je n'étais pas inquiète.

Je lui ai demandé... tu veux que j'y réponde ? Ou tu voulais juste partager... elle m'a répond me l'avoir envoyé juste comme ça mais que si je veux lui dire ce que j'en pense, elle veux bien savoir. Je ne pense pas qu'elle l'ait écris en s'adressant à moi. Mais je vais quand même lui demander si elle s'adresse à quelque en particulier.

Envie de lui dire que certes le monde peut être très moche... qu'il faut arriver à l'accepter et sortir de la notion bon/mauvais pour commencer à voir les choses positives... qu'il ne faut pas ignorer ou se résigner pour les choses négatives mais moins focaliser dessus et transformer celles qu'on peut en positif sans pour autant que ce soit une obligation et pas voir l'échec mais des essais de vie qui permettent d'apprendre à se connaître.. se laisser le droit de se planter... sans se dire je vais jamais y arriver comme nos parents savent sI bien nous le faire ressentir. Que c'est leur propre crainte en fait quand il doutes de nous et l'induise en nous... que c'est pas le monde qui nous prend notre humanité mais nos parents... comme leur parent leur ont pris la leur.... pas méchants tous victimes... que c'est ca la psychose (je rappelle qu'avec sa psy elles en sont arrivées à la conclusion que son père est psychotique) mais il faut sortir de cet état de victime et comprendre qu'on peut faire des choix et ne plus accepter certaines choses. Et la le brouillard commence à se dissiper et on peut voir et apprécier les belles choses qui sont souvent toute simples.
Je me serai pas encore en mesure de l'aider à comprendre ce qu'on fout la.... car même si j'ai dit un grand oui à la vie depuis quelques années... j'erre encore sans but à par celui de comprendre et sortir de l'impasse....
Aussi envie de lui dire qu'avant de savoir quoi lui apporter à ce monde... déjà de s'occuper d'elle et d'apprendre à se connaître vraiment.. se connecter à elle-même... développer ses atouts et accepter ses défauts... elle en sortira libérée je pense.

Sa mère lui dit que c'est pas en restant bordélique qu'elle arriverait à quelque choses dans sa vie... je suis d'accord qu'être bordélique peut être un frein mais ça n'empêche pas d'avancer non plus à mes yeux.

Merci de l'attention portée à mon message.

[Consciente]

Et à mon sujet besoin de dire que si j'ai ces pensées incessantes actuellement c'est par peur d'oublier.... j'ai compris la nocivité familial 3X déjà depuis que j'ai commencer mon travail.... mais le temps passant et en les fréquentant trop... j'oublie tout.... trop douloureux mais aussi personne me confirme à par les psys... ma soeur depuis peu mais je lui confie pas tout ça... peur de la perturber.... et les psys c'est l'ennemi encore dans un sens.... enfin pas vraiment mais j'ai un doute surtout quand je vois qu'ils font pas bien la part des choses... comme me dire votre père est psychotique car il entends des voix.... vous non donc vous ne l'êtes pas... en oubliant tout j'ai même proposer à 2 de mes voisines mon père comme thérapeute... je m'en suis super voulue quand j'ai repris conscience la 2 ème fois.
Ces prises de consciences sont super douloureuses et ça me fatigue de tourner en boucle... je veux plus et je veux rester lucide et avancer... alors je m'accroche à mes pensées pour pas les oublier... je reste assise toute la journée à les ressasser... alors que j'avançait bien ces derniers temps.... suis devenue sportive.... je mangeais bien... je faisais de la pleine présence (mindfullness)... des fois mon ami me parle mais les pensée sont plus fortes et même si j'essaie d'être attentive à lui...ça va les 3 première minutes puis je déconnecte. Peur que ça le blesse.... même s'il ne m'a jamais fait de reproche.
Par contre je vois que quand je sors c'est plus facile.... moins peur des gens.... enfin ça dépend des fois c'est pire... par exemple quand je vois les interactions autour de moi traduit psychose... je sais pas bien expliqué..

Encore merci pour l'attention.

[Consciente]

Ce qui est sur... c'est que si je suis pas folle... je passe encore tout près.

J'ai été diagnostiquer borderline plus jeune... du coup le psy qui m'a vraiment aider était spécialiste de ce trouble... il m'a considérée comme guérrie sans trop savoir m'expliquer pourquoi... ça a été suite à un essai de rdv avec mon père... j'avais prévenu mon psy que mon père était malin et qu'il risquait de se faire avoir... ce qui a été le cas et je le lui ai fait savoir qu'il était rentré dans son jeu... il m'a crue et n'a pas remis ma parole en question par contre la séance suivante il m'a dit que j'étais guerrie du trouble borderline... que je gardais des difficultés mais que j'étais plus souffrante de ce trouble... que normalement les gens en sorte vers 40 ans mais que moi j'ai gagné 10 ans.... de là on a plus pu avancer même si je continuais à aller le voir.

Je sais toujours pas trop pourquoi je suis guerrie selon lui et si c'est vraiment le cas.... en tout cas j'ai une bien meilleur gestions des émotions (plus destructrices) et je suis bien plus positive que négative... c'est ce que j'en ai déduit en tout cas...

[Consciente]

L'année dernière j'ai contacter le psy avec qui mon père avais ouvert l'association des entendeurs de voix... je lui ai demander un rdv... j'ai mis au courant mon père de ma démarche en lui exprimant clairement "Je vais lui demander si c'est toi qui est fou ou si c'est moi... et je lui ai demander son accord qu'il m'a donné... trop sur de lui." Besoin de le mettre au courant car lui fait tout par derrière et ça j'aime pas.... donc je fais pas moi-même.
Au rdv j'ai tout de suite dis à ce Msoniseur qui j'étais exactement.... et ma démarche... il a été adorable car à répondu à ma demande de son mieux et en la comprenant parfaitement... que j'en avais le droit... il s'est base sur mes explications et pas sur ce qu'il connaissait de mon père. Il m'a dit que ce qui le frappait c'est que je parle plus de ce problème de réalité que des voix et que ça prouve bien que je connais cette problématique d'être en lien avec un psychotique.... qu'il ne doute tellement pas qu'il induit le doute en nous.... en notre bon sens... que moi je peux voir l'autre et que du coup est à moi de faire les efforts de m'adapter à mon père... je suis d'accord avec lui mais c'est trop dur et personne ne m'aide à savoir coment faire malgré des demandes très concrètes envers 2 psys comme le fait d'apprendre à communiquer différemment.... je pense déjà y ariver mieux par moI même mais y a des choses qui me dépassent. Il m'a fait la séance gratuite... pour une fois me suis vraiment sentie entendue dans ma problématique et j'aurai bien aimé faire un travail avec ce Monsieur mais pas possible.
En ressortant j'ai transmis à mon père ce qui c'était dit.... j'avais besoin qu'il sache que même si c'est très dur pour moi je faisais le choix de suivre les psys et plus lui. Il est tombé de haut et m'a ignorée pendant très longtemps... comme d'habitude quand je vais pas dans son sens.
Je comprends que je ne toléré plus l'intolérance.

[Consciente]

Dans ce truc de pensées incessantes je reconnais beaucoup mon père.... lui aussi il est plus que dans cette problématique mais ne se l'applique pas.... ouvre les conscience er guerrie les gens.... peur de commencer à sombrer comme lui si j'arrive pas à dépasser ces pensées.

[Consciente]

J'ai appelé mon assurance pour leur demander s'il pouvait me conseiller un bon psy... dans leur intérêt financier aussi que j'avane vraiment et que j'arrête de tourner en boucle... ils ne peuvent pas.