Les hallucinations sont revenues, le diable

[DesIllusions]

J'ignorais quel titre choisir et je pense que celui-là est le plus parlant. J'ignorais aussi dans quelle partie du forum écrire, je suis une adulte (22 ans) mais cela a commencé quand j'étais enfant.
Pour faire simple, je n'ai pas été une enfant facile (mord, crises de larmes inexpliquées, qui s'enferme dans son monde) et je n'ai pas eu une adolescence facile (mes parents ont eu des problèmes et j'ai du compenser). Après, j'ai une très mauvaise mémoire, j'ai des pans entiers qui ont disparu, j'ai beau me concentrer, on a beau me rappeler le nom de personnes que j'aurai côtoyé tout un été, voire plusieurs étés, rien à faire. A la fin, je souris et je fais comme si. D'ailleurs, je fais très bien comme si. Et je pense que comme beaucoup de monde, je suis incapable de dire qui je suis, je ressemble à un caméléon, à chaque changement de ville, je m'adapte aux gens qui m'entourent, je prends leurs attitudes, leurs mimiques, je m'adapte pour m'intégrer. Le seul défaut, c'est qu'à l'heure actuelle, je ne saurai pas me décrire.
Enfin, voilà pour la toile de fond. Et revenons au vrai problème. Quand j'étais pré-ado et ado, il y avait cette personne qui n'existe pas, mais je la voyais, et elle me faisait peur. Je savais toujours après coup, qu'elle ne pouvait pas être là, mais sur le coup... C'était un homme, sur mon lit. Et j'avais peur quand ma porte se refermait, parce que je me disais que si je hurlais, plus personne ne pourrait m'entendre. Alors, je ne pouvais pas rester à l'étage seule, il fallait qu'il y ait mon frère ou ma soeur, et si la dernière personne à l'étage s'en allait, je le suivais, comme son ombre, en courant dans les escaliers pour "lui" échapper. Je sais qu'il me parlait, je ne me rappelle plus ce qu'il me disait, je sais qu'à mes yeux, il était le diable. Je sais qu'après, quand il n'était plus dans ma chambre, il était dans la buanderie, et j'avais encore plus peur d'y aller, mais j'étais tiraillée entre ma volonté de vérifier que toutes les portes étaient fermées et qu'il n'existait plus aucun danger et ma peur de "lui". Il a fini par s'en aller, moi à me bourrer de médocs, à me mutiler, à tenir ma famille comme je pouvais. Faut croire que la dépression avait eu raison de lui (ou alors que c'était lui qui faisait chanter mon radiateur, j'en sais rien en fait). Mais, les hallucinations sont revenues, pas lui. Des gens qui me regardent, un joggeur bleu, le feu dans ma chambre. J'ai recommencé les médicaments, je me disais déprimée, je me disais insomniaque, je faisais tout pour "bloquer" mon cerveau. Mais il est revenu récemment. Pas quand je suis réveillée, mais dans mes cauchemars, sous une autre apparence, mais je sais que c'est "lui", et au réveil, je suis terrorisée, et je rallume les lumières et je ne bouge plus et je reste à l'affût du moindre bruit, du moindre petit truc qui me ferait penser qu'il est vraiment là, dans la pièce.
Je dois avoir l'air un peu "folle" avec cette histoire, mais je voudrais qu'il parte vraiment, sans prendre des médicaments pour l'anxiété ou des neuroleptiques, juste, qu'il me laisse tranquille. Selon vous, pourquoi il est là ? C'est juste une angoisse qui se matérialise ? C'est quoi ? Pourquoi il est encore là, après autant d'années ?
J'ai vraiment besoin d'une réponse. Et je ne veux pas en parler à un psy, j'ai essayé, il m'a fait faire un examen, m'a dit "aucune lésion au cerveau, ça partira", mais il est là depuis si longtemps, et il n'a pas l'air de vouloir repartir.
Merci pour votre aide.

[Dubreuil]

Tout d'abord le psy que vous avez consulté est un crétin !
Bien sûr que non, vous n'avez aucune lésion du cerveau, vous avez certainement subi quelque chose d'extrêmement traumatisant dans votre petite enfance. Ou bien, vos croyances religieuses ne vous ont pas été inculquées dans le respect de l'Ecriture. Et votre vie, votre mileu familial, tout cela rempli de larmes et de terreur a aggravé votre état.
Vous n'êtes pas " folle ", mais la première chose à faire pour que cela s'arrête, c'est de retourner voir un psychiatre ( un vrai ! ) et lui expliquer vos hallucinations visuelles, vos sensations de " possession " ainsi que vos cauchemars.
Vous aurez un traitement adapté à votre cas et dans les 3 mois qui suivront vous commencerez à aller très bien.

[DesIllusions]

Donc c'est pas grave s'il est là depuis des années ? Ce n'est pas de ma faute ?
Après, je peux dire que mes parents ne sont pas croyants et moi non plus, même si j'ai intégré la notion de pénitence, mais il parait que ma grand-mère m'emmenait souvent à l’Église, alors j'ai du retenir ça (et les prières).

[Dubreuil]

Vous n'êtes responsable en rien de ce qui vous arrive malgré vous. Soyez rassurée.
Sil est là, c'est qu'il personnifie dans votre inconscient quelqu'un ou quelque chose qui vous a terrorisée.
Il peut s'agir d'un élément très banal, mais que votre intelligence d'enfant n'a pu comprendre à ce moment là.
Nous sommes tous différents et nous réagissons tous d'une façon différente à ce qui s'est passé dans notre enfance.
Ce phénomène fait très peur, mais c'est banal pour les psychiatres et les psychologues, et surtout cela se guérit !
En attendant que vous alliez voir un psychiatre pour avoir le bon médicament, et pour que je vous aide déjà :
* Regardez les photos que vous avez de vous avec vos proches dès votre naissance jusqu'à maintenant.
* Et dites moi un souvenir qui vous vient tout de suite à l'esprit, de chacune de vos années, de votre naissance à maintenant.
Courage.
Bien à vous

Nicole Dubreuil
Psychologue Clinicienne

[DesIllusions]

Je n'ai aucune photo de mon enfance avec moi. Ma mère en a, et la femme de mon grand-père aussi. Je les ai toutes mémorisées, car il n'y en a pas tant que ça. Alors, je vais pouvoir répondre même si j'ai toujours du mal à classer mes souvenirs dans l'ordre chronologique.
La plus ancienne photo de moi est un grand bébé dans les bras de Nicole, la femme de mon grand-père.
Mon plus vieux souvenir est celui de mes deux ans, je m'étais interrogée sur ce qu'était la mort. Je peux presque "toucher" ce souvenir. Je me souviens de la couleur des murs, du cheminement de mes pensées. Des pas de mon frère dans l'escalier et de mes parents qui lui hurlent dessus en pensant que c'est à cause du bruit de ses pas que je me suis mise à pleurer. Je me suis excusée auprès de lui quand ce souvenir est revenu.
A mes trois ans, il y a une photo de moi en larmes, une vrai crise, mais personne n'a pu me dire pourquoi je pleurais. Juste que j'avais des crises souvent, et que je mordais. Mais je n'ai aucun souvenir. Quoi que si. Je me souviens que je parlais avec les gens dans la TV, je ne comprenais pas que c'était une retransmission, qu'il n'y avait pas une communication entre eux et moi, alors je leurs parlais.
Je sais qu'en maternelle, on avait un jeu, celui de soulever l'enfant qui est au milieu du filet dans notre salle de jeux, et puis ça a été mon tour, et la directrice, qui avait un haut couleur framboise, m'a dit que j'étais trop lourde et qu'ils ne pourraient jamais me soulever. Alors j'ai laissé mon tour. Mais j'ignore en quelle année j'étais.
Il y a une photo de moi faisant un smack à un petit garçon déguisé en peter pan et moi en pierrot, mais je ne m'en souviens pas. Mais ma mère m'en a tellement parlé que je connais son nom et son prénom, mais moi rien.
Par contre, il y avait un cauchemar, un monstre venait dans la classe pour voler une âme, et il choisissait la mienne et j'avais beau changer de corps, d'enveloppe, il me retrouvait toujours.
Ensuite, pour le CP, je me souviens de pleins de cours, je suis encore capable de répéter les réponses que je donnais et dans l'ordre. Mais pour ce qui se passait à coté de l'école, rien. Alors pour ce souvenir je dirai : 1.3.7 / 13. 17/ 137. 173 . 317. 371 . 713. 731
Pour le CE1, toujours quelque chose en cours, j'ai corrigé un CE2 pour le mot poésie. J'adorais être dans une classe à deux niveaux, je m'ennuyais moins.
Pour le CE2, le jeu de la carotte et de 1/2/3 Couleur (et non soleil chez nous). [Je ne prends aucun risque, je crois que j'y ai joué pendant toutes mes années primaires]
Je ne me souviens pas de mon CM1, ou alors je n'arrive pas à classer mes souvenirs dans la case CM1. C'est possible.
CM2, on a déménagé. Et je me souviens de mon tout premier jour. Je n'avais pas réagi quand on m'a appelé, ma mère a du me pousser. Ensuite on a appris un poème, je m'en souviens encore.
Pour la 6ème, je me souviens des tests d'entrée de 6ème, et de mes réponses, et puis on m'a fait passé en 5ème de suite. Et de la 5ème, je me souviens de deux filles me demandant si j'aimais ceci ou cela, et j'ignorais si j'étais sensé les aimer, alors je répondais en fonction de leurs attitudes et de ce que je croyais leur attente. Et puis une fille m'a dessinée en train de mourir écrasée par un train (mais elle ne m'aimait pas, elle n'aimait pas que j'ai plus de points bonus qu'elle alors que j'étais arrivée après). Et pour un souvenir de famille, ça serait un château de cartes sur la table du salon, en face de la fenêtre.
4ème, nouveau déménagement, et ce qui m'a marquée, c'était lorsque j'ai dit à un professeur qui avait dit son nom et que tout le monde le connaissait depuis que non, moi, je ne le connaissais pas.
En 3ème, sans hésitation, le brevet. J'étais tellement contente de l'avoir que j'en ai réveillé maman, et elle m'a grondée disant que je n'avais pas à être aussi enthousiaste pour ça, que c'était obligé que je l'ai. Alors je suis allée au collège, juste pour voir mon nom sur la liste et en être contente.
En 2nd, une bataille de boule de neige sur le trajet aller pour le gymnase.
En première, les cours d'art plastique, un élève qui m'a dit alors que je m'y rendais que je devrais sourire, alors j'ai bien fait attention à sourire en permanence, l'année de ma première mutilation aussi.
En Terminale, mon bac alors que ma mère était en HP. L'épreuve d'arts plastiques surtout, parce que je pensais à ma prof d'allemand qui avait vu mes travaux et m'avait dit y voir la folie. A mon prof d'arts qui m'appelait la Joconde et qui disait que je rendais la pire souffrance poétique, et à mon jury qui me congratulait et me destinait à une carrière artistique et puis à mon père qui me disait au retour de ne pas hurler de joie, que ça n'en valait pas la peine.
Première année de droit, quand mon père était ivre et était parti se coucher, que j'ai appelé mon frère, terrifiée, et qu'il m'a dit ne pas pouvoir m'aider, que je me suis mise à pleurer, que mon père est revenu ivre de rage à l'idée que j'ai pu appeler ma mère, que loin des yeux, loin du cœur, que je ne valais rien à leurs yeux et j'ai eu une crise, j'arrivais plus à respirer. Il m'a regardée, il est allé chercher un verre, et il m'a dit que je faisais chier en buvant, et moi, je m'étouffais au sol.
Deuxième année de droit, enfin la majorité, loin de lui, mais il m'appelait pour me menacer de se suicider et dire que j'étais responsable.
Troisième année de droit, sans hésitation, l'HP. Un peu plus de deux semaines. Risques suicidaires. Je m'y sentais bien, à l'abri, je mangeais, je pouvais regarder la TV, penser, et j'avais même pas à me prendre en charge. C'était reposant, rien de l'extérieur. Mais je suis quand même aller passer mes examens de fin d'année, et je revenais ensuite à l'hôpital, après chaque épreuve.
Quatrième année de droit, c'était la meilleure, et mon plus beau souvenir, c'était la mer. Mes pieds dans l'eau en octobre, dans ma robe violette, et mon gilet gris, et ce soleil superbe.
Cette année, ça serait mon jour de pré-soutenance de mémoire. Ce sentiment de réussite totale, de soulagement, de ne pas être une imposture.

Voilà un souvenir pour chaque année.

[Dubreuil]

J'ai lu attentivement vos souvenirs que je vais vous redire à ma façon :
- 2 ans : petite fille qui se sent abandonnée et seule en se posant la question existentielle de la mort. ( vers 2/3 ans il n'est pas rare d'avoir des prises de consciences fulgurantes qui peuvent ensuite déterminer comment on mènera le cours de sa vie ). Pour l'une, ce peut être se dire : - Je suis seule, il va falloir que je me débrouille seule - Pour vous : - la mort sans savoir comprendre, crise de panique )
La mort de " quelque chose " dans votre univers d'enfant. La certitude d'un drame terrible.
- 3 ans vous pleurez sans que l'on puisse comprendre : les petits enfants ne font pas la différence entre l'archaïsme et la réalité. Il se peut que vous ayez rêvé et vu le rêve se continué dans le réel, il se peut également que l'on vous ai fait mal, ou du mal, avec l'exigence de vous taire donnée par vous même par peur des représailles, ou par un adulte, il se peut que vous ayez été très frustrée de quelque chose, il se peut également que vous ayez eu là votre seconde crise de panique.

Et puis le rêve du monstre.
Et pour moi, c'est là qu'intervient le pourquoi de vos hallucinations actuelles, écho de ce qui n'a jamais été pris en compte.
Là vous étiez en âge de " raisonner ", de comprendre quelque peu ce qui était arrivé ultérieurement et le cauchemar vous a envoyé un message concernant un drame évident.

Que veulent dire les chiffres du CP : 1.2.3/13.17.. etc, je n'ai pas compris.
- Ensuite le reste de vos années sont occupées à répondre au désir de l'autre pour que l'on ne vous fasse pas de mal, pour éviter les conflits. Et vous vous sentez perdue.
- Jusqu'aux mutilations où on se punit de ne pas avoir été à la hauteur de ce que l'on croit que l'autre attend de nous. On se fait mal aussi en ayant mal physiquement comme pour atténuer la douleur morale.
- Art : folie. Mais bien entendu que l'art c'est la folie ( le fantasme, la douleur, l'espoir, la haine.. ) sinon personne ne pourrait s'y reconnaitre et il n'y aurait pas de vie artistique, d'évolution universelle..
- Deux parents qui " empêchent " la jeune fille d'exprimer ses émotions les plus basiques, les plus simples, les plus vitales/
- Un père alcoolique, cerveau limité, éclaté.
- L'HP : enfin une famille normale avec une écoute, des soins intelligents ..

[DesIllusions]

Pour le souvenir du CP, c'est le souvenir de mon premier exercice de mathématiques. J'ai toujours aimé les chiffres, ils me rassurent. D'ailleurs, j'ai un job étudiant d’hôtesse de caisse, et même si je n'aime pas trop le contact aux autres, j'adore jouer avec les chiffres sur mon écran.

[Dubreuil]

D'accord, les chiffres ont un effet répétitif qui rassure pour les personnes anxieuses.
Qe pensez-vous de mon dernier message ? Vous fait-il avancer ?

[DesIllusions]

Désolée d'avoir pris autant de temps pour répondre. Mais il me fallait réfléchir (bien qu'on me reproche de trop le faire).

Pour la mort, mes parents affirment que je n'avais rien perdu à cette époque, ni proche, ni animaux et que rien n'aurait dû m'y faire penser. Mais ma mère refuse encore d'admettre qu'à cet âge j'ai pu y penser ou qu'à 3 ans je savais ce qu'était l'âme, alors... j'ignore quel crédit lui donner.
Pour mes trois ans, je ne peux avancer aucune hypothèse, n'ayant aucune idée. Je sais juste que je mordais, que j'étais solitaire et agressive mais j'ignore pourquoi. Encore une fois, selon mes parents, ma vie était paisible à cet âge là.

Ensuite, c'est vrai que j'essaie d'être parfaite, de ne jamais décevoir, de toujours être au top. Et ça m'a épuisée. Je change de personnalité comme de chemise en fonction des gens qui m'entourent, et je suis incapable de dire qui je suis. Mais je sais juste que je ne veux surtout pas décevoir. Et j'ai des TOC, je me suis mutilée, j'ai des troubles alimentaires. Même mon corps n'est pas constant.
Mais pour la mutilation, ça m'apaisait. Je rentrais du lycée, et je devais m'occuper de ma famille, et mon père se défoulait par les mots sur moi, et je devais tenir alors je me mutilais pour "remettre les compteurs à zéro" et pouvoir tenir la journée d'après.

Pour le fait de ne pas avoir pu être fière du brevet et du bac, oui, je leur en veux. Mais je leur en veux pour tellement de choses de toute façon. Et mes cauchemars sont clairs sur ce point. Entre ceux où dès l'endormissement, je sens une lame qui m'égorge, ceux où je cherche à fuir une maison et où je finis égorgée, ceux où un psy arrête mes rêves pour les analyser, encore et encore, et ceux où tout est parfait et puis, terrifié, quelqu'un me dit : "retourne toi" et pointe le plafond et le Diable est là et m'attend et m'attaque. Au réveil, je finis toujours par le chercher au plafond, de peur qu'il soit vraiment là cette fois...

Quant à l'alcoolisme de mon père... je crois que je pourrai jamais lui pardonner. Une de mes tantes m'a dit qu'il avait souffert et que je lui ressemble, et j'ai eu envie de la frapper, qu'elle souffre autant que moi, qu'elle n'ose plus jamais dire ça. Parce que jamais je ne ferai ce qu'il a fait. Et d'un autre coté, je voudrai tellement l'aider, qu'il aille mieux, qu'il refasse sa vie et qu'il s'en occupe, et que je puisse rester loin de tout ça désormais.

Mais je suis tellement épuisée de n'être personne et tout le monde à la fois, parfois, j'ai l'impression que toutes les personnes que j'ai été, sont encore là, quelque part, à attendre leur tour à nouveau. Et j'ai parfois l'impression qu'il y en a une autre, plus présente, plus forte, plus violente aussi, celle qui voulait tellement me protéger de tout, celle qui voulait détruire ceux qui m'ont fait du mal, que plus rien ne puisse m'atteindre. Parfois, j'ai peur qu'elle existe réellement, qu'elle ressorte un jour. Et des fois, je n'attends que ça.

[pamelaliona]

NE vous sentez plus accusé par le Diable!
Qui est SATAN, le diable ?
Pour qu’il prenne le droit de nous accuser, de tel et tel chose.
Attention ! Il y a la conscience, quand on agit mal, qui est normale.
Mais, cette pensée accusateur à longueur de jour, que malgré que DIEU nous ai pardonnés, que la personne à qui on fit du mal nous pardonna. Cette voix négative qui revient sans cesse nous dire « Dieu ne t’as pas pardonné, tu es si ! Tu es ça ! Tu ne changeras jamais quoique tu fasses ! Tu iras en enfer. »
AH !
C’est DIEU notre Père céleste. C’est lui qui nous a créés, il nous aime. Il ne nous fait aucun mal.
Le diable et ses « petits » démons, n’ont aucune Autorité sur nous les humains. On les domine, on est plus fort que tous réunis
Pourquoi ?
Parce que, lui-même à échouer aux yeux de Dieu. Il devrait s’accuser en premier. Encore et Encore.
Ce qu’il a fait est impardonnable aux yeux de Dieu.
Malgré qu’il était un ange, donc loyale, protecteur des humains. Il est devenu orgueilleux et a décidé d’être infidèle, un traite envers Dieu. Et pour finir, il a triché en se faisant passer pour un serpent pour attirer la curiosité d’Eve. Il a mentit sur Dieu à Eve et Adam. Il a blasphémer sur Dieu.
Il fut le premier « Ange » à blasphémer sur Dieu. QUELLE HONTE POUR LE DIABLE !!!!!
Par la suite, d’autres anges, des milliers. Descendirent sur la terre. Pourquoi ?
Pour assouvir leurs plaisirs sexuels sur les filles des hommes (les humaines) étant eux-mêmes appelés auparavant « les fils de Dieu ».
Comment des êtres spirituels, crées par DIEU, on put le trahir ouvertement, sans honte ?
Et maintenant, ils osent venir FAIRE LA MORALE aux humains ! Mort de rire.
Le Diable, est rempli de péchés. Et doit être aveugle aussi, puisqu’ il ne voit qu’il est le premier à plaindre.
Le pauvre !!!!
Pourquoi je dis tout cela ? Et bien pendant des mois, je me suis sentie accusé par lui. J’essayais de me remettre entre les mains de Dieu, et malgré que je savais qu’il m’avait pardonné, il y avait cette voix négative dans ma tête.
Je me permets de vous écrire pour dire, à tous ceux qui croit en DIEU, et revienne ou vienne vers lui. Ne désespéré pas, n’ayez pas peur et soyez sur de vous. Votre relation avec DIEU, sera et est la plus belle relation que vous n’aurez jamais eue.
Ne laissez plus le Diable, vous dire ce qui est mal, ne laissez plus le Diable vous dire que vous n’êtes pas assez bien pour Dieu.
HORS SATAN !!!!
Dieu est avec vous depuis que vous avez été conçue.
Il vous aime.
Gloire à Dieu et à son fils Jésus Christ.