Psychologue en ligne - Forum psychologie

Bonjour à tous, j'ai un cruel cas de conscience. Ma mère de 95 ans ne s'alimente plus depuis quelques semaines. Son état s'est dégradé d'un coup. Je sens qu'elle ne tient plus trop à lutter. Elle s'éteindra comme un petit oiseau. Le problème est que je ne sais pas le temps que cela prendra, car elle a un coeur assez solide. Cela peut arriver dans deux jours comme dans trois semaines. Or je dois partir la semaine prochaine pour un séjour de santé de 8 jours, que mon mari a organisé . Je n'ai pas pris de vacances depuis des années, pour ne pas m'absenter longtemps vis à vis d'elle qui supportait mal mon absence... (relation assez fusionnelle avec elle, "trop" aux dires de certains).
Je ne sais pas si je prends le risque de ne pas être là quand cela arrivera et de devoir rentrer en catastrophe, sans avoir assisté à ses derniers instants... d'un autre côté, je suis épuisée et vraiment besoin de me reposer...et je me dis que je serais frustrée si j'annule mon séjour et qu'elle reste encore ainsi pendant plusieurs semaines à vivoter. J'aurais tout annulé pour rien...... vaut-il mieux des regrets ou des remords ? Que feriez vous à ma place ? Dois je me sentir coupable si je pars quand même ?

Elle s'éteindra comme un petit oiseau. Le problème est que je ne sais pas le temps que cela prendra, car elle a un coeur assez solide.
Je ne sais pas si je prends le risque de ne pas être là quand cela arrivera et de devoir rentrer en catastrophe, sans avoir assisté à ses derniers instants..
*** Que pensez-vous ressentir tout le restant de votre vie, sachant que vous étiez absente justement à ce moment là pour lequel vous aviez auparavant tant sacrifié ?

d'un autre côté, je suis épuisée et vraiment besoin de me reposer...et je me dis que je serais frustrée si j'annule mon séjour et qu'elle reste encore ainsi pendant plusieurs semaines à vivoter. J'aurais tout annulé pour rien......
*** Pourrez-vous vous "reposer" en redoutant sans cesse que le pire arrive ?

Personne ne peut se permettre de vous conseiller, simplement être avec vous dans ce terrible dilemme, en vous proposant de non pas penser à une quelconque culpabilité, mais à ce que vous envisagiez qu'il se passerait ensuite en vous.
C'est à vous seule de définir les mots "regrets ou remords".

Merci à vous d'avoir pris la peine de me répondre.

Où en êtes-vous aujourd'hui ? Qu'avez-vous décidé?