Violer ou non par mon copain

[pesi86]

Bonjour,

Il y a 6 mois, j'avais 17 ans quand ca c'est passé. J'étais en couple avec garçon de 24 ans.

Un jour quand nous étions dans ma chambre et seul dans la maison je me suis endormi à ces côtés.Ques que c'était beau c'était le première fois que je m'endormais avec un garçon et pour tout vous dire je pensais que c'était l'homme de ma vie.

Je me suis réveillée 10 mon plus tard et il était entrain de faire des va et viens avec ces doigt en moi. Sur le coup j'ai pas compris toute suite et 30 secondes après j'ai sursauté car je venais de comprendre, j'étais tétanisée après cela.

Il a arrêter à mon sursaut et ma tournée pour que je le regarde et m'a fait un calin.

Il m'a dit que c'étais rien et que je ne devais pas m'inquiéter et qu'il ne pensait pas que je dormais. Suite à ces mots j'ai redescendu en pression et j'ai retrouvé l'usage de mon corps. Je me suis donc mise sur lui pour lui parler les yeux dans les yeux mais rien n'est sorti de ma bouche. Et malgrés l'inquiétude qu'il lisait dans mes yeux il a commencé à me pénétrer sans que j'ai le temps de faire quelque chose et mes muscles ce sont entièrement refiger. Je ne pouvais alors plus bouger et lui continuer ces va et viens, de plus en plus vite et de plus en plus fort. Après un moment il m'a délicatement tourné (ce qui est contradictoire dans un tels actes) et il s'est mis sur moi et à continuer ces va et vien toujour de plus en plus vite et de plus en plus fort.

10 min plus tard il a arrêté. Il m'a demandé si j'avais aimer et moi je suis resté allongé sur le dos entièrement nue et totalement tétanisée. Quelque minutes après j'ai pu reprendre mes esprits et j'ai réussi à remonter la couverture pour me recouvrir. Il m'a dit qu'il allait partir pour le travail m'a embrassé et il est parti me laissant pleine de dégoût pour son actes, pour lui et pour moi. Je lui ai parlé que le lendemain dans l'après-midi mais je lui en voulais tellement. Il m'a dit pensait que je ne dormais pas et que par la suite j'étais consentante mais je ne cesse de me demander comment on peut ne pas remarqué que la personne et tétanisée.

Après quelque semaines sans lui adresser la moindre parole je lui ai reparlé et nous avons repris une relation de couple normal. J'étais accro à lui et je le suit encore aujourd'hui. Qui dit relation de couple normale dit rapport sexuel mais ce n'était plus pareil tout les rapports que nous avions était extrêmement douloureux pour ma part. Soucis physique ou psychologique je ne sais toujours pas mais ce que je sais c'est que après  6 mois je suis toujours dégoûté d'avoir une relation sexuelle avec quelqu'un et pour changer sa j'ai essayé toute seul mais rien y fait en 1 min je panique. Il y a un mois j'ai décidé d'arrêter notre relation ici il me reproché de pas ajoir de rapport sexuelle normal et de lui mentir sur certain sujet. 

Je suis toujours accro à lui malgrés ce qu'il m'a fait et je sais que ca prendra di temps pour me détacher de lui tout comme cela prendra du temps pour que je me remettes de cela. 


J'ai perdu toute ma confiance en moi que j'ai mis tant de temps à bâtir. J'ai perdu la confiance que je portais au gens et aujourd'hui cela sera difficile de la redonné à qui que ce sois. Surtout je me sens sale et vide, vide de toute émotions. J'aimerais passer à autre chose vraiment mais je n'arrive pas.


Viol ou non je ne sais pas mais ce que je sais c'est que je sort de cette relation detruite encore plus que ce que je ne l'était avant. Moi qui m'était mise en couple pour trouver le bonheur....


Si je pose ces mot aujourd'hui c'est pour délivré la vérité, et que si malencontreusement je venais à quitté ce monde que justice sois faites.

Je n'ai plus le courage de poser une plainte car je l'aime trop pour lui faire du mal. Je ne dit moi qu'il ne payera jamais car il ne faut jamais dire jamais. Je dit simplement que ces trop tot.


Je te remercie d'avoir plus le temps de lire ce texte même si il est très long et je m'en excuse. C'est un peu brouillon mais les mots posé un par un sortant droit du coeur valent plus qu'un livre écrit et réécrit. 

J'avais seulement besoin d'être écouté et de dire la pure vérité qui n'a pas était dites jusqu'ici. Même si mon agresseur nie le contraire moi je sais ce qui c'est passé, tout comme je sais que je vivrai avec ca toute ma vie.

[Dubreuil]

. Il m'a dit pensait que je ne dormais pas et que par la suite j'étais consentante mais je ne cesse de me demander si vraiment on peut ne pas remarqué que la personne et tétanisée.
*** Je pense qu'il est très difficile pour un garçon inexpérimenté, ou dans l'élan de sa pulsion de " deviner " ce que veut la fille quand elle est en intimité dans un lit et qu'elle lui tourne le dos, et si elle ne parle pas, et/ou si elle ne le repousse pas il peut suivre son désir sans savoir ce qui se passe.
Si avant cela vous étiez abandonnée et tranquille, et ne voyant pas votre visage il a pu en effet considérer que votre silence était un consentement.
C'est votre version contre la sienne.

Ce témoignage est dramatique si maintenant ce que vous avez vécu vous perturbe et influe sur votre sexualité. Car de ce côté là, vous étiez tétanisée, et alors oui, il y a eu un rapport non consenti. Mais le non-consentement reste très flou.
Et vous avez eu la force de vous mettre ensuite sur ce garçon, alors que vous aviez la même force pour sortir du lit…
Et quelques mois plus tard, sans contrainte, sans violence, de votre plein gré, vous avez repris votre relation.

C'est la relation affective et amoureuse que vous aviez " avant " qui peut déterminer un abus sexuel. Vous seule êtes en mesure de le savoir.
" Vu de l'extérieur ", et à la lecture de la description que vous en faites, pour ma part je n'appellerai pas cela un viol.
Mais si vous l'évoquez, c'est que vous le pensez, et cela devient grave pour ce garçon.

Attention, il y a des plaintes pour viol qui ne sont pas des viols, mais que pour une raison ou une autre " la victime " veut, souhaite, ou considère que c'est un viol.

Mais ce qui est certain, c'est que vous pensez avoir été traumatisée par cet événement, et c'est cela qu'il faut comprendre et soigner en allant consulter un psy, avant, que de votre part cela évolue vers un état obsessionnel.

[pesi86]

Bonjour,

À la lecture de votre message j'ai clairment l'impression que c'est de ma faute et ce que vous dites ma interpellais.
J'ai eu la force de me mettre sur lui certes mais je ne pensais absolument pas qu'il allait faire ca et si je l'aurai su je serai parti m'enfermer sur une pièce mais à quel moment on peut prévoir un viol. A quel moment on ce dit oui mon copain peut me violer ? Croyais moi je ne me suis jamais dit ca et ca ne m'est jamais venue à l'esprit alors oui si j'aurais sur j'aurais fait les choses autrement et j'ai assez culpabiliser en recasens les événements ppur qu'on vienne me dire qu'effectivement c'est de ma faute et mon unique faute .

[Dubreuil]

Je suis désolée de votre interprétation.
Je tenais simplement à vous dire ce que vos propos m'inspiraient, et que si vous avez un quelconque ressentiment contre votre copain aujourd'hui, de bien faire la part des choses, sans d'emblée saisir l'opportunité de l'accuser de viol.
J'ai eu un patient qui s'est vu accusé des mêmes faits par sa compagne, et la justice l'a relaxé faute de preuves. Vous pouvez comprendre que " le jury " ne soit pas objectif, et je le répète, vous seule êtes seule juge de ce que votre parole engage.
Et si j'avais écrit que c'était un viol, que feriez-vous ?

C'est cela que vous devriez considérer maintenant, au lieu de vous offenser :
*** Mais ce qui est certain, c'est que vous pensez avoir été traumatisée par cet événement, et c'est cela qu'il faut comprendre et soigner en allant consulter un psy, avant, que de votre part cela évolue vers un état obsessionnel.

[Minijeune]

Je vous ai lu et en quelque part, je me suis reconnue dans ce que vous avez écrit. Ma question est la suivante: mais si vous le regardiez pas à la bonne place...?

Ce que je veux dire par là c'est que c'est un genre de situation qui m'est déjà arrivé... et ça ne parlait pas d'un viol dans le moment présent nécessairement... mais d'un événement traumatique du passé, refoulé.

Je suis déjà allée dormir chez mon copain, il y a 10 ans de ça. J'avais 21 ans. Nous nous étions couchée, c'était la première fois que j'allais dormir chez lui. Il avait été respectueux, il ne m'avait pas mis de pression à ce qu'on couche ensemble. Mais le matin suivant, il était venu me coller en cuillère, et il avait une érection... et ma réaction avait été disproportionnée... je m'étais sentie violée... j'avais eu peur... j'étais allée dans la douche, je me suis lavée un peu compulsivement et j'étais partie... par la suite, j'étais en mode évitement... tellement que ça avait mis un terme à la relation.

Puis, à 27 ans, j'ai eu un autre copain, avec qui j'avais envie de faire l'amour. Je voulais qu'il soit mon premier, je n'étais jamais capable d'avoir de relation sexuelle... puis quand c'est arrivé, j'ai aussi figé, en fait, j'étais complètement dissocié de mon corps. Plus capable de bouger... c'est comme s'il faisait l'amour à une morte... il s'était arrêté... mais encore une fois, je n'avais pas eu la force de lui dire d'arrêter, parce que j'étais dans un espèce d'état second.

Ce n'est que plus tard que j'ai compris que mes réactions étaient traumatiques... et que j'avais raison de dire que je n'étais pas consentente... mais ce consentement, n'était pas associé à la réalité... ce que je veux dire c'est qu'il était réel... mais il me ramenait dans des événements du passé... à des agressions sexuelles que j'avais vécues enfant...

C'est en thérapie que j'apprends ce qui appartient au passé, et ce qui appartient au présent...