Une femme a un comportement malsain à mon égard, et à celui de.mon amoureux

[Rachinette]

J'ai vu mon éducateur.
Demain, je vais parler sérieusement à mon mec.
Je vais lui faire comprendre que s'il continue, je ne sais pas si notre couplé va survivre.
Il veut que j'aie confiance en lui, mais dans ce cas, il doit rembarrer cette fille quand elle a un comportement pareil en allant le dire, parce qu'elle nous fait du mal, et que non seulement je n'ai pas à subir ça, mais en plus, s'il veut vraiment que je pense que je peux avoir confiance en sa fidélité, il doit me le prouver.
Merci, vous m'avez fait réfléchir!

[Rachinette]

J'ai eu une conversation sérieuse avec lui. Je lui ai fait entendre que s'il veut que notre couple tienne, il va devoir faire davantage preuve de caractère...et il est d'accord!
Il dit que cette fille le saoule (il me l'a déjà un peu dit), mais il ne disait rien quand elle attaquait, j'ai besoin de lui faire comprendre qu'il doit l'envoyer petre quand elle me fait du mal!
Je commençais à douter de lui, on verra ce qui va se passer par la suite, j'espère qu'il tiendra parole.
Il a peur-etre eu du mal à se positionner.

[Dubreuil]

il faut malheureusement le quitter VRAIMENT pours espérer qu'il aie peur de vous perdre. Sinon cela ira quelque temps, il pourrait se mettre d'accord avec la fille pour vous calmer, mais ensuite, elle se croira tout permis et continuera. Et lui avec.
C'est ainsi dans la vie normale. Et quand on aime on est "normal" !
La différence, c'est que cet homme n'est pas fiable, et qu'il compte sur votre amour et votre gentillesse, c'est un lâche, sinon il y a bien longtemps que votre rivale ne serait plus dans les parages à minauder, à vous narguer, et lui à l'encourager par son orgueil masculin et son manque de courage.

[Rachinette]

Bonjour,
J'ai une bonne nouvelle: cette histoire s'est bien terminée pour nous, pas pour elle.
Déjà, j'ai discuté avec la psy, qui connaît très bien mon conjoint.
Elle m'a rappelé qu'il a un handicap, et qu'il ne faut pas trop s'attendre à ce qu'il se fâche. Il ne se fâche jamais, et quelques fois, il ne se rend pas comtpe des conséquences de ses actes.
Elle le connaît très bien. Elle sait qu'il est gentil.
Ceci, il s'est quand même remis sérieusement en question.
Je vois maintenant qu'il prend davantage ma défense. Il ne se fâche toujours pas, mais une autre fille a voulu faire une blague pornos sur nous. Il est allé le dire au moniteur, et elle s'est fait reprendre.
Quand il a su qu'un autre m'embêtait, il a voulu lui dire d'arrêter.
Fait super cool: la fille qui nous embêtait a démissionné!
J'avais rapporte son comportement scandaleux à direction, et j'ai appris qu'elle risquait une mise-a-pieds, voire un renvoi.
Elle a préféré démissionner.
Je me demandais comment mon mec allait reagir, et c'est très bien passé.
De mon côté, j'admets que je devais aussi me remettre en question, parce que j'ai fait peur à mon conjoint.
Quand je.me fâche, c'est impressionnant.
Je suis très douce quand je ne suis pas énervée, mais j'ai une perte de contrôle quand je me fâche. Je ne me suis pas violente physiquement, mais souvent, les gens me regardent quand je me fâche, j'arrête tout le monde.
Mon conjoint a peur qu'un jour, ça se retourne contre moi (il n'a pas tort, mais je ne le fait pas exprès).
Je ne lui ai pas promis que ça n'arriverait plus, parce que c'est dur pour moi, mais j'ai promis de travailler ça.
En fait, on a dû tous les deux se remettre en question.
Ce qui s'est passé reste de la faute à cette peste (je ne me fâche pas gratuitement non plus. Il ne fallait m'embêter),mais on ne veut tous les deux plus parler d'elle.
Maintenant, les deux font la paire.
C'est bien d'avoir quelqu'un pour me calmer, mais il a aussi besoin de quelqu'un pour lui dire qu'il faut savoir se défendre, et défendre les autres (je n'insinue pas qu'il faut toujours se mêler des histoires des autres, mais là par exemple, il devait être plus ferme).

Vous avez peut-être compris qu'ici, c'est pire qu'à l'école!
Dès qu'on apprend que quelqu'un sort une personne de cet endroit, ça devient comme les magazines peoples: je ne pas proposer à mon compagnon d'aller au restaurant sur le temps de pause, sans qu'il y ait ses oreilles pour écouter, le répéter, et on raconte des trucs que je n'aime pas.
Ça m'est revenue après coup, mais j'avais déjà reprimande la fille qui a fait une blague pornos sur moi et mon conjoint.
Elle racontait devant moi que lui et moi faisions l'amour, que je me mettais sur lui.
Elle faisais de l'humour, mais je l'ai grondee. Je lui ai dit "Blague ou pas, je ne veux pas que tu racontes ça. C'est faux, et en plus ici, on ne sait pas comment ça peut être pris. Ça pourrait nous faire une mauvaise réputation".
En plus, on et au travail.
De tout façon, ça ne les regarde pas!

Si elle refait ça, je pourrai en parler à la direction.
J'ai pris des jours de congés, j'en avait plus que besoin!
J'en avais marre du travail!
J'aimerais qu'on me fiche la paix avec ma vie privée!
J'ai pris une partie des congés qu'ils me restaient avant la fin du mois de mai.
Je voulais le faire de toute façon, mais j'ai postulé pour des stages dans le journalisme avec la chargée de reinsertion. Je veux savoir si je peux vraiment faire ce métier. J'ai déjà travaille pour un journal pour handicapés la ou je suis, et c'était ce que je préférais. Ce journal n'existe plus.

J'étais passionnée par ça, mais il faut que je vois si je peux faire ça en milieu ordinaire.


Depuis un certain temps, je commence à voir que je change, en bien.
Je fais moins d'histoires, je me fais moins de reproches.
Ce matin, par exemple, je me suis réveillée avec un œil gonfle. Je suis allée en pharmacie acheter ce qu'il faut..
Je me suis dit que j'aurais peut-etre dû réagir quand j'ai vaguement entendu un insecte, mais je dormais.
Mais est-ce la peine de faire des histoires tout le temps?

Bref, je trouve que je me remets mieux en question, sans toujours me faire du mal.

Si je veux intégrer un milieu ordinaire, il faut encore que je travaille mes émotions.
J'ai vu des reportages sur des gens autistes, et je parle quelques fois à une personne qui a un degré d'autisme encore plus élevé que le mien, et c'est le problème qui ressort le plus.
J'ai vu de grosses colères dans les reportages, le gars m'a dit
que ses.moniteurs doivent parfois le maintenir.
Il ne faut pas croire que je n'en souffre pas.
Quand j'étais chez mes parents, j'avais plus de mal à vouloir me remettre en question pour bien des raisons.
Par exemple, si je m'énervais, ils ne prenaient pas vraiment en compte les raisons. Pour moi, ça voulait dire "Je ne dois pas agresser, mais les autres le peuvent". Donc, je percevais plus ça comme une injustice (j'avais des torts aussi, mais ce n'était pas faux non plus).
La, si je me fâche, on me dit de me calmer, mais, si si quelqu'un a aussi des torts, elle se fera réprimander.
Du coup, je ne vois plus le fait qu'on me reproche de trop me fâcher comme une injustice.

Je pense donc que je suis sur une meilleure voie. J'ai encore du travail pour mieux gérer mes émotions, mais j'en ai envie!

J'ai prévue de faire des séances de sophrologie par exemple.
J'ai quand même du bien expliquer à mon conjoint que je suis aussi handicapée.
Il y a des choses qui sont dans ma pathologie (pas juste ca).
Il manifeste souvent qu'il m'aime.

J'ai encore de la rancœur pour cette fille qui m'a harcelée.
J'ai quand même eu peur pour mon couple cause d'elle.
D'habitude, je ne suis pas le genre à être contente qu'une personne démissionne, mais la pour être sincère, je me suis dit "Tant mieux!".
Les moniteur et les autres disent que ce n'est pas de ma faute et croyez bien que je ne culpabilise pas concernant le fait qu'elle ait quitté son travail!
Bref, il y a du positif!
Je ne l'a vois plus, et j'espère que je ne la reverrai plus!