Malêtre général

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Black_wazaa
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Malêtre général

Message par Black_wazaa »

Bonjour à tous,
Je savais pas où en parler, je devrais aller voir un psy, mais la flemme d'y aller. Cette "flemme" est l'état général dans lequel je vis. Flemme ou pas d'envie spéciale, difficile à dire. Je vais m'étaler, mais pas faire 10 pages, je l'espère mon état dérive de biens des choses, cela risque de partir dans tout les sens à des moments.
J'ai eu mes vingt premières années de vie merdique du point de vue familiale. Mon père est un con, insensible, colérique. Ma mère, dans son vieux système portugais de m*erde, lui a toujours été fidèle et dévoué et se mettait de son côté ( un peu par peur aussi je pense). Jamais compris pourquoi, c'était un vrai con. A l'extérieur de la maison c'était bien, école/amis/etc. Mais toujours ce spectre de mes parents. A cette époque, c'était vivable, mais c'est ici que commence une grande accumulation...
J'ai rencontré ma future femme à 17 ans ( j'en ai 30 maintenant). C'était vraiment bien. On a finit par emménager à 23 ans, un enfant à 28 et maintenant un deuxième arrive.
C'était vraiment bien pendant de longues années. Elle avait eu aussi des problèmes de harcèlement scolaire, de rares grosses crises de colère , une mère très dépendante affectivement mais c'était gérable. Elle s'excusait toujours après, ça me rappelait mon ancienne vie de famille mais c'était ça allait. Sa loyauté envers ses parents, surtout sa mère me choquait en bien des points. Elle était sympa au début, mais pour des raisons diverses, je peine à la voir maintenant ( voir ci-dessous)
Je passais énormèment de temps avec ma femme, tout mes temps libres. J'ai délaissé ma vie sociale, mais ça m'allait très bien. Seulement, une sortie avec des amis pouvait être source de conflits. Je la comprenais de par sa dépendance vu son passé, mais c'était encore gérable. Mais chaque sortie, encore aujourd'hui, je ne cesse de penser à elle et comment elle va/comment je vais être accueilli à la maison. Toute sortie est un stress.
Notre fils est arrivé il y a deux ans. Plus beau jour de ma vie. La vie de couple change, c'est clair et je le savais mais c'est difficile. En faite ce qui est dur, c'est de "plier" à tout et des promesses non tenues depuis des années. Dans l'autre sens, si "j'ose" dire quelque chose (faut-il que cela arrive), je m'en ramasse plein la tronche ou mon avis est balayé.
Plier:
matière éducative: les écrans, je suis particulièrement contre, mais si j'ose dire qqch je risque de m'en ramasser plein la tronche,
la nourriture: Il veut facilement autre chose, "doit avoir" un écran pour manger(mais ne mange pas grand chose avec). Ce dernier est présent à chaque repas, mais si cela fait des années que déjà entre nous j'ai demandé à ne plus avoir d'écran au lit et au repas, mais cela est quotidien.
ma manière d'interagir avec: toujours quelque chose à redire.
Au sujet des promesses, cela fait des années que c'est comme ça. On me demande des efforts, que je fais si j'y arrive, mais parfois je n'y arrive tout simplement pas. J'en ai aussi en retour des promesses, que je ne demande même pas, mais je suis content. Mais cela ne se fait pas.
Par ex.: Davantage de sorties à deux (une par mois qu'elle m'avait dit) en deux ans et demi: 5 je dirais. Des relations sexuelles plus fréquentes (depuis 7 ans, cela a beaucoup diminué), que nenni.
J'ai accepté tout seul. Toute ma vie j'ai regardé pour que la vie des autres aille pour le mieux, je me suis contenté du minimum. Mais là, je commence vraiment à être usé. Vous me direz, parle-lui. Je l'ai fait, pluisuers fois. Cela est difficile pour moi, de part mon éducation et cela m'est toujours retombé dessus, d'une manière ou d'une autre avec les autre durant ma jeunesse. Même avec elle. Le point culminant a été lorsque je me suis ouvert en pleurant sur un sujet. Plusieurs semaines après, on s'est disputé et elle m'a dit quelque chose du style :"Tu viendra pas chialer comme l'autre fois". Je me suis senti mourir, comme dans un film. CHaque jour j'y repense et c'est dur. mais je l'accepte.
En reparlant de sa mère, elle a toujours des remarques sur l'édcuation de mon fils, elle a du des remarques très blessantes envers ma femme, elle a également récemment trompé mon beau-père. Mais on doit fiare comme si de rien était et je trouve cela injuste. Je m'en ramasse parfois plein la gueule, je n'ai envie de rien répondre(peur d'envenimer les choses, de m'énerver ( comme mon père à l'époque) et de blesser, etc). Mais putain qu'est-que j'en ramasse pour bien moins pire. Mais sa famille sont sur un piedéstal et intouchable. Je n'ai pas le même traitement et cette loyauté m'exaspère.
Nous nous sommes disputés hier. Mon meilleur ami (qui sort d'ailleurs d'un cancer) m'a offert pour mes 30 ans des billets pour aller voir du catch à l'étranger. Nous devions réserver l'avion et je pars un jour de plus que prévu (compliqué de rentrer en avion tot le matin, on doit privilégier le lendemain au soir). Je m'y attendais et n'était pas content de cela. Partir avec lui m'enchante, mais je pense tjrs à ma famille et sa grossesse où elle est pris de beaucoup de nausées. C'est une fatigue émotionnelle intense. Là-dedans, le pire a été d'entendre quelque chose du genre : Tu m'as trahi, tu as d'abord pensé qu'à toi. Jamais je ne pense qu'à moi. Jamais. Je ne sais pas même pas ce que ça veut dire en quelque sorte.
Je n'ai pas tout raconté, cela est très long. Mais j'ai de plus en plus d'épisode où je n'ai pas envie de vivre. Pas de suicide que l'on s'entend, mais pas d'envie particulière. Je me sens souvent en mode automatique.
Dubreuil
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Re: Malêtre général

Message par Dubreuil »

Vous avez décidé d'avoir un autre enfant alors que la situation ne vous convenait pas, il faut être logique.
Maintenant vous avez "rempilé", c'est votre choix, venir demander de l'aide à des étrangers à votre histoire, c'est tout même assez immature.
Vous avez peut-être peur d'assumer vos actes, c'est par là qu'il faut commencer. Avec une sérieuse remise en question personnelle :
QU"EST-CE QUE JE VEUX VRAIMENT POUR MOI TOUT SEUL DANS MA VIE ? POUR MOI T O U T S E U L !
Ensuite quand vous le saurez vous ferez tout pour et vous rendrez les autres confiants et heureux parce que on ne peut donner que ce que l'on a !
Vous ne pouvez pas donner aux autres ce que vous n'avez pas. Commencez par vous.
Et réfléchissez.
Nous ne rencontrons pas nos " amours " par hasard, et ils sont là pour nous faire évoluer.
Tout dépend jusqu'où on est prêt à aller pour se rendre compte qu'une relation nous détruit. Tout repose sur le leurre de penser qu'elle ne doit pas se terminer parce qu'on s'y est trop investi.
Mais l'amour n'est pas fait de larmes et de " sacrifices " de concessions masochistes ou d'irrespect envers soi-même, si c'est le cas c'est que vous vous êtes peut-être trompé(e) de nom.
L'amour c'est une égalité, un partage, des élans, la confiance, la complicité, c'est se sentir libre et heureux... et si dans votre relation actuelle vous ne trouvez pas un écho à l'un de ces 7 mots, dites-vous que vous perdez du temps et de l'amour pour quelqu'un d'autre qui vous attend ailleurs.
Nulle personne au monde ne mérite que l'on gâche sa vie pour elle.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Malêtre général

Message par Dubreuil »

COURAGE...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dizzy
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Re: Malêtre général

Message par Dizzy »

Bonjour,
j'ai souhaité poster ici car je me ressens également un sentiment de mal être.
J'ai décidé de quitter mon conjoint après 7 ans, pour résumer : parce que je ne me sens pas acceptée pour ce que je suis.
Nous avions fait une thérapie de couple il y a 4 ans, et je pensais qu'il avait compris que nos différences pouvaient faire notre complémentarité. Seulement les même disputes ont persisté à ce sujet, et j'ai fini par prendre la décision car je ne supportais plus ses jugements. J'ai l'impression qu'il voulait que je sois à son image, et donner une "bonne" image auprès des autres, et je me sentais plus à l'aise ni avec lui ni avec moi-même.
Je me sens soulagée de cette décision et libre d'être moi-même.
Seulement, je ressens beaucoup de colère, je ressasse tous ses jugements : "tu vis sur une autre planète" "tu n'es pas assez curieuse" "tu ne vas pas jusqu'au bout des choses" "tu choisis la facilité". pour ma part, je ne suis pas daccord et j'ai démontré des exemples contradictoires. J'ai toujours été bienveillante et j'acceptais ses défauts, mais lui non... je me remets en question mais j'éprouve cette colère qui m'envahis, car je ne me sens pas aimée pour ce que je suis.
avez-vous des conseils, des recommandations pour surmonter ce sentiment, malgré la rupture ?
merci d'avance
Dubreuil
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Re: Malêtre général

Message par Dubreuil »

avez-vous des conseils, des recommandations pour surmonter ce sentiment, malgré la rupture ?
*** Oui, c'est fini, c'est de l'histoire ancienne. A moins que vous l'aimiez toujours et vouliez reprendre la vie avec lui, vous n'avez plus rien à prouver ni justifier, passez à autre chose !
Vous êtes sûrement vexée de ne pas avoir su vous défendre comme vous le pensez maintenant, oui et alors ?
Ce n'est pas une histoire d'égo qui va vous pourrir la vie, il y a d'autres hommes sur la terre, non ?
(et sûrement plus chouettes pour vous)
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Dubreuil
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Re: Malêtre général

Message par Dubreuil »

avez-vous des conseils, des recommandations pour surmonter ce sentiment, malgré la rupture ?
*** Oui, c'est fini, c'est de l'histoire ancienne. A moins que vous l'aimiez toujours et vouliez reprendre la vie avec lui, vous n'avez plus rien à prouver ni justifier, passez à autre chose !
Vous êtes sûrement vexée de ne pas avoir su vous défendre comme vous le pensez maintenant, oui et alors ?
Ce n'est pas une histoire d'égo qui va vous pourrir la vie, il y a d'autres hommes sur la terre, non ?
(et sûrement plus chouettes pour vous)
Sinon, un ou deux entretiens avec Mme GLISE Annabel ( thérapie humaniste) et vous serez toute guillerette !!!
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Malêtre général

Message par Dubreuil »

La THERAPIE HUMANISTE
( ou l'hypnose humaniste )


*** En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.

1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »

2 - On peut travailler sur tous les problèmes... ou presque
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
Cependant, l'hypnothérapeute précise quand même que « l'hypnose ne se substitue à aucun avis ni traitement médical. Les traitements en cours ne peuvent et ne doivent être suspendus que sur recommandation expresse du corps médical, même si vous constatez une amélioration au cours ou après vos séances d'hypnose. Les troubles psychologiques graves relèvent du domaine de la psychiatrie et ne peuvent, en aucun cas, être traités par l'hypnose. »

3 - « Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !

4 - C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : c'est vous qui agissez. L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !

5 - Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer »
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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