Pervers ?

[Atilia]

Repartir avec rien ; je n'ai plus que mes livres, mes vêtements, des photos et 2 chats sur trois ... Pume est morte mais quand je dis qu'il l'a tué on me répond que non j'exagère, il n'est pas si méchant que ça ... Plumette jolie ...

Je n'arrive plus à lire ... ma bibliothèque est un cimetière ... je donne à ma fille un à un les livres que j'ai aimé ...

A EMAUS j'ai trouvé quelques meubles, des amis m'ont donné un peu de vaisselles, je repart les mains vides et la tête à l'envers, j'ai du mal à faire confiance, je suis souvent en colère mais c'est ma colère d'avant celle qui n'a pas parlé à l'époque qui ressort.

[Dubreuil]

Ah ben non, après tout ce que vous évoquez, en effet cet homme n'est sûrement pas un pervers... Ce qui équivaut à dire que c'est ainsi que sont les hommes, à quelques cruautés près.

[Atilia]

heu non tous les hommes ne sont pas comme ça ... mon compagnon n'est pas comme ça, mon père et mes frères non plus ... Si ça c'est de la cruauté ordinaire ce monde n'est pas fait pour moi ...

[Atilia]

Par contre pervers je ne sais pas ...
Mais la question n'est peut être pas là, que le mette dans une case ou une autre n'a pas d'importance, la seule chose importante est que j'arrive à aller mieux. Que j'avance sur mon chemin.
- une dose de confiance en soi
- une dose de zenitude

juste aller mieux.


J'ai mes propres failles et manquement

Dans la case pervers : les mensonges constants pour rien, des mensonges qui n'en valent pas la peine, le fait que la seule chose qui compte c'est son "prestige", la façon dont les autres vont le percevoir. Et un certain art de la manipulation. Une logique très très logique pour lui, une haine totale de l'imaginaire (si il pouvait mettre au feu Peter Pan, le seigneur des anneaux) .
Pour le reste non il ne ressemble pas du tout au pervers narcissique ça je le sais.

[Dubreuil]

Remettons chaque chose à sa place, vous parlez de votre " ex " ou de votre compagnon actuel ?
Et ma phrase était ironique, disant bien que c'était des réactions perverses. Mais c'est vous qui décidez.

Moi je suis partie sur ce comportement : - "Dans la case pervers : les mensonges constants pour rien, des mensonges qui n'en valent pas la peine, le fait que la seule chose qui compte c'est son "prestige", la façon dont les autres vont le percevoir. Et un certain art de la manipulation. Une logique très très logique pour lui, une haine totale de l'imaginaire (si il pouvait mettre au feu Peter Pan, le seigneur des anneaux) .Pour le reste non il ne ressemble pas du tout au pervers narcissique ça je le sais."
*** D'accord, et de quoi est composé "le reste" ?

[Atilia]

Exemple de manipulation au travail, car je n'arrive pas à écrire ce qui se passait à la maison ça viendra peut être après.
Il détestait un se ses élèves (mauvais élève) et un jour il lui donne rendez vous pour lui rendre sa copie (mauvaise note), il m'a raconté que l'élève s'est avancé de quelques pas pour prendre sa copie et que lui est tombé en criant et a accusé l'élève de l'avoir frappé (mensonge), il est passé en conseil de discipline et été renvoyé. Comment peut on faire ça à son élève ?

[Dubreuil]

Exemple de manipulation au travail, car je n'arrive pas à écrire ce qui se passait à la maison ça viendra peut être après.
Il détestait un se ses élèves (mauvais élève) et un jour il lui donne rendez vous pour lui rendre sa copie (mauvaise note), il m'a raconté que l'élève s'est avancé de quelques pas pour prendre sa copie et que lui est tombé en criant et a accusé l'élève de l'avoir frappé (mensonge), il est passé en conseil de discipline et été renvoyé. Comment peut on faire ça à son élève ?
***Parce que c'est un pervers.

[Atilia]

Remettons chaque chose à sa place, vous parlez de votre " ex " ou de votre compagnon actuel ?
Et ma phrase était ironique, disant bien que c'était des réactions perverses. Mais c'est vous qui décidez.

oups je parle bien de mon ex ... et désolée je m'emporte vite, j'ai des réactions parfois trop réactives

Moi je suis partie sur ce comportement : - "Dans la case pervers : les mensonges constants pour rien, des mensonges qui n'en valent pas la peine, le fait que la seule chose qui compte c'est son "prestige", la façon dont les autres vont le percevoir. Et un certain art de la manipulation. Une logique très très logique pour lui, une haine totale de l'imaginaire (si il pouvait mettre au feu Peter Pan, le seigneur des anneaux) .Pour le reste non il ne ressemble pas du tout au pervers narcissique ça je le sais."
*** D'accord, et de quoi est composé "le reste" ?

ok ça je vais essayé d'y répondre aussi

[Nomatone]

Exemple de manipulation au travail, car je n'arrive pas à écrire ce qui se passait à la maison (...)

Et par conséquent, votre "chronique d'une médiocrité ordinaire" n'oriente que davantage le questionnement sur vous.

Pourquoi voulez-vous à tout prix lui trouver une étiquette?
Avez-vous la même curiosité envers vous-même? Vous cherchez-vous une étiquette? Cochez-vous des cases? Quel terme définit la femme qui est restée avec cet homme?
Par quels mots vous racontez-vous à vous-même votre histoire? Cela me semble plus important que le mot sur lequel nous allons publiquement débattre et nous mettre d'accord pour désigner votre ex-mari.

Et je me suis entendue papoter, parler, dire toutes sortes de choses qui n'étaient pas le problème de fond, comme si une partie de moi ne voulait pas exprimer ce qui se passait vraiment. j'étais comme derrière un miroir, j'étais là je parlais de ma vie, c'était bien moi, ma vie mais rien de ce qui était important, rien de ce qui faisait mal.

[Atilia]

Et par conséquent, votre "chronique d'une médiocrité ordinaire" n'oriente que davantage le questionnement sur vous.

Pourquoi voulez-vous à tout prix lui trouver une étiquette?
Avez-vous la même curiosité envers vous-même? Vous cherchez-vous une étiquette? Cochez-vous des cases? Quel terme définit la femme qui est restée avec cet homme?
Par quels mots vous racontez-vous à vous-même votre histoire? Cela me semble plus important que le mot sur lequel nous allons publiquement débattre et nous mettre d'accord pour désigner votre ex-mari.

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Oui tout à fait, vous avez raison ...J'ai eut longtemps besoin que quelqu'un à l'extérieur me pose comme la victime et lui comme "fou", que l'on me dédouane de la folie et je voulais je crois me déresponsabiliser de mon malheur. Pas particulièrement qu'on colle une étiquette ni à lui, ni à moi. Je suppose que cela ne m'aide pas et que je continue à faire du surplace.
J'essaye de retrouver la jeune fille qui était en moi, de comprendre ma trajectoire.
Mon fils va quitter la maison en décembre, mon rôle de maman qui m'occupe depuis un quart de siècle ne me définira plus c'est très bien comme ça, je suppose mais je vais me retrouver seule avec moi même, seule en tant que femme dans un couple. Depuis quelques années ce rôle s'efface petit à petit ça ne sait pas fait d'un coup d'un seul.

Si on veut me coller des étiquettes je suppose que l'on pourrait me mettre dépressive, manque de confiance en soi, difficulté à être en groupe, je suis tout le temps à m'excuser de tout, y compris même d'exister je crois. Puis parfois je crois connaitre un domaine (l'aquariophilie, les chats, la lecture de certains romans) et je deviens subitement pédante et atrocement sûre de moi. Et là je sens que mon revirement de personnalité agace ... Je suis dans le trop ou le trop peu. Je ne sais pas exprimer mes envies, mes besoins souvent je dis les choses mais c'est totalement inaudible. Je laisse passer et j'encaisse, j'encaisse et j'explose.
Je fait un boulot totalement en dessous de mes capacités, j'ai un bac + 4 et j'ai obtenu ensuite un CAP pour trouver un travail. A chaque fois que je me suis sentie en difficulté j'ai descendu d'un cran en pensant que ce serait plus facile et je suis tellement en dessous de ce que j'aurais pu être et toujours en difficulté. Et puis au fil du temps on devient ce que l'on fait.
Cette année je me suis battue pour changer de poste et j'ai réussi je fait quelque chose de plus épanouissant avec plus d'autonomie et mon cerveau se remet petit à petit en marche. Et en même temps travailler avec de petits enfants est profondément ce que je voulais faire et je ne saurais pas vraiment faire autre chose. Je n'ai pas envie de faire autre chose.
J'aimerais m'accepter, ne plus me dévaloriser, être en paix avec moi même.

c'est étonnant ce terme de "chronique de médiocrité ordinaire", je ne le voyais pas comme ça et c'est sûrement ce qui se dégage de moi. Je n'ai jamais eut envie d'être extraordinaire, jamais eut de grandes ambitions jamais eut envie de me dépasser ou de sortir du lot. J'ai toujours eut envie de me fondre dans la masse, d'être accepté, que l'on ne me remarque pas. Et toujours eut l'impression que la masse ne voulait pas de moi, que j'étais le mouton noir du troupeau pas aimé, pas accepté. Essayant de bêler à l'unisson mais bêlant faux.