Mon baluchon

Pour parler de tout et de rien en dehors de la psychologie.
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bonsoir,
Hier c'était mon anniversaire et j'ai survécu.
Je suis un peu sur le cul, je suis très fatiguée.
J'ai passé une belle fin de semaine quand même.

La raison pour laquelle je viens écrire ce soir, c'est parce que je me questionne sur un feeling que j'ai. C'est la première année, depuis 3 ans, que ma mère ne m'écrit pas à une fête, que ce soit pour Pâques ou pour mon anniversaire. Je ne sais pas encore ce que je ressens vraiment... c'est ça que je voulais, qu'ils me laissent tranquille et qu'ils respectent mes limites. Ils ne l'ont jamais fait, et ça me dérangeait. Je ne me sentais pas respectée. Alors pourquoi est-ce que je me sens comme si j'attendais ce courriel? Je me sens presque déçue qu'elle ne l'a pas fait. Je me suis demandée si elle m'avait oublié. Et je trouve ça con. Je trouve ça con, et je me tape sur la tête... mais c'est comme si ce qui est en train de se faire, c'est le vrai deuil de ma mère peut-être...

Comme j'ai fait le deuil de l'hôpital et de la prise en charge quand je suis partie il y a 2 semaines, alors que j'aurais pu être hospitalisée... c'est un choix conscient. J'ai pleuré en disant que je trouvais ça cruel. Mais en quelque part, je trouve ça encore cruel... et je trouve ça cruel de ne pas avoir de mère adéquate. J'ai fait un choix, là aussi, mais je ne sais pas si j'étais prête à ne plus avoir de mère du tout... en avoir une qui ne me respectait pas, c'était en avoir une... là, c'est le vide. Et je ne peux même pas lui en vouloir de ne pas m'avoir respecté... elle m'a respecté. Après tout ce temps.

Je me demande si je suis normale... ou juste pas bonne envers moi-même juste en ayant une certaine ambivalence en moi. Une envie qu'elle m'écrive et qu'elle ne m'écrive pas en même temps... mais je ne m'en cache pas... je suis capable de dire que je me sens anormale de ressentir ce que je ressens. Mais bon, je vais essayer d'être bienveillante envers moi, ne pas juger mes émotions, leur laisser leur espace. Elles sont là pour une raison, pour que je comprenne quelque chose.
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

J'ai le mal de mère...
Pour vrai, ça fait quelques jours que je me sens en réaction... et on dirait que j'aimerais qu'il y ait une présencee maternante significative près de moi... mais il n'y en a juste pas... et on dirait que mes stratégies de remplacement ne fonctionnent pas... parce que je cherche quelqu'un de sécurisant... et je me sens comme à la pèche... mais il n'y a aucun gros poisson maman dans l'eau. Je me questionne à savoir si c'est parce qu'il faut que je vive mes émotions... ce deuil que je ne fais jamais parce que je cherche toujours ça, d'être entourée par une présence rassurante... quelqu'un qui me démontrerait de l'écoute, de l'empathie... quelqu'un qui saisirait à quel point j'aurais besoin d'être prise dans les bras, d'être bercée comme un petit enfant... on pourrait appeler ça de la régression... et on aurait raison dans un sens... mais je me cherche ce genre de présence... mais il n'y a rien qui fonctionne... parce que j'attends que ça vienne de l'extérieur de moi... j'ai peut-être été bien bonne la fin de semaine dernière... je me suis occupée... ça je sais le faire... mais le genre de besoin enfantin, d'avoir une mère (je me dis ça mais il y a plein de mes amies qui vont aller voir leur mère quand elles vivent de grosses émotions... un câlin, ça fait toujours du bien!)... est-on trop vieille, à 33 ans, pour avoir un besoin de réassurance? Est-ce que je suis normale ou pas... et en ce moment, j'ai essayé de voir s'il pouvait y avoir quelqu'un, en faisant des demandes adéquates... sans me mettre en danger ou quelque chose du genre... mais il n'y a personne... c'est un peu triste.

Puis il y a cette connaissance, Edith, qui a Dre Robichaud à l'externe... et qui la voit une fois par semaine... parce qu'elle préfère la voir une fois par semaine qu'elle se rende à l'hôpital! Ça me crée tellement de frustration, comme une genre de jalousie... comme ce que je pouvais vivre par rapport a la relation que mes parents ont eu avec ma soeur... relation très différente que ce que moi je vivais... je ne sais pas si c'est parce que j'étais inadéquate... ou si c'était pour me faire chier encore plus...

On dirait que ça me rappelle quelque chose que j'ai vécu comme intervenante il y a plusieurs années. Je travaillais pour la protection de la jeunesse, en centre de réadaptation... et j'avais un jeune en suivi... on avait fait une rencontre familiale avec la maman pour faire la présentation du plan d'intervention du jeune et on avait du mettre fin à la rencontre abruptement parce que le jeune s'était mis à ressentir vraiment de la colère et à l'actinc outer en comportements perturbateurs... au moment de partir, la mère était venu vers moi pour me dire bye, elle m'avait fait la bise, vraiment rapidement... et j'étais un peu sous le choc parce que j'aurais tendu la main plutôt... et elle était partie sans donner d'attention à son fils. Le jeune s'était désorganisé comme jamais... et je comprenais ce qui venait de se passer... ce geste qui n'était pas anodin... démontrer de l'affection à quelqu'un d'autre, dans ta face, juste pour voir à quel point tu ne le mérite pas... et à quel point ce n'est pas une incapacité d'aimer... c'est personnel à toi... j'avais dû faire un retour avec la mère, et avec le jeune surtout pour recréer le sentiment de confiance...

La question que je me pose c'est: pourquoi ma mère a été capable de répondre aux besoins de ma soeur, de l'aimer, de développer une relation saine... mais pas des miens... est-ce la faute à mon père, qui m'a aimé trop vite, trop jeune, et inadéquatement... je parle souvent du sentiment de jalousie que ma mère avait par rapport à moi... l'attention que mon père pouvait me donner dans mes prouesses, mes victoires... une compétition qui n'avait pas lieu d'être dans cette dynamique... mais pourquoi alors ma soeur a eu le droit à une maman et pas moi... est-ce que c'est moi qui était séductrice et pas Isa... est-ce que c'est moi qui ait créé ces dynamiques... j'ai beau me dire que ce n'est pas de ma faute... mais c'est comme si ça ne rentre pas... je ne comprends pas... j'aurais peut-être compris s'ils avaient été pareille avec ma petite soeur... quoi que je l'ai protégé et surveillé énormément...

Bref, bien des questions d'enfant dans ma tête d'adulte. Ou des questions d'adulte dans ma tête d'enfant, je ne sais plus...

Peut-être qu'en ce moment, le move de ma mère va juste me permettre de faire mon deuil pour vrai... ressentir de la tristesse par rapport à tout ça... parce que je ressens la frustration et la colère facilement... mais pas la peine... et là, j'ai de la peine face à la vérité... je n'ai pas de maman et personne ne pourra la remplacer...
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bonjour,
Hier, j'ai trouvé une réponse à mes besoins.
En fait, j'ai appelé le centre de crise, et j'ai eu la chance de tomber sur une intervenante que je connaissais, Gabrielle. Elle me connait depuis vraiment longtemps, mais elle avait été 2 ans en congé de maternité.

Quand elle s'est nommée, c'est Gabrielle, travailleuse sociale au centre de crise, je l'ai reconnu tout de suite. En fait, en appelant, j'avais besoin de réconfort, j'avais besoin de juste parler et être écoutée pour remplir une partie que je n'étais pas capable de faire par moi-même... ou bien que je voulais tellement que ça provienne de l'extérieur. Bref, je perçois mon besoin comme étant légitime mais dangereux... en fait, à chaque fois que je cherche à l'extérieur de moi, quelque chose de réconfortant, je me mets en danger parce que je peux être déçue... et je sais très bien ce que cette déception peut me faire vivre. Mais bon, hier, ça l'a bien tombé.

Gabrielle a toujours su comment me prendre ou me parler pour désamorcer une crise. Elle valide mes émotions, elle me renforce positivement, elle prend le temps de m'écouter, elle parle de mes symptômes et les reconnais comme je peux le faire aussi... elle fait la différence entre comment je suis maintenant et comment j'étais il y a des années. Ça m'encourage de l'entendre... et elle me dit que je vais réussir à passer à travers comme j'ai été capable de passer à travers plusieurs autres crises.

Je ne savais plus comment répondre à mon besoin... on dirait que j'étais juste rendue à me dire que j'allais faire des conneries pour me ramasser hospitalisée... comme si j'avais le droit puisque j'avais 3 jours de congé. Comment faire pour ne pas être en contact avec la peine que je ressens, le sentiement d'abandon qui est si présent. Utiliser une stratégie de remplacement... ce n'est pas si cave... mais c'est destructeur pour ma vie... alors vivre mes émotions serait la meilleure chose à faire dans un sens... être confrontée à la triste réalité!
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bonsoir,
Je suis un peu choquée ce soir... par une information qu'on m'a donnée. Il y a Chantal, une patiente avec qui j'ai été hospitalisée dernièrement qui me parlait des psychiatres de mon hôpital... je me sentais comme une enfant qui potine sur ses professeurs et qui s'inventent des histoires...

En fait, moi, je m'en invente. C'est ce que je me suis rendue compte. En fait, étrangement, j'ai pas aimé potiner sur mon psychiatre... en fait, je finis toujours par être fâchée de trouver de l'information sur Internet. Je repense à mon ancienne psychologue et je la vénère presque parce qu'elle faisait tout en sorte pour que ses pages privées, sur les réseaux sociaux, restent privées. On ne pouvait pas la trouver... et j'ai eu confiance en elle, en partie à cause de ça, son contrat qu'elle avait avec moi, de ne pas me parler d'elle... et par le fait même, de rien pouvoir trouver en fouillant un peu.

Alors bon, on m'a dit que mon psychiatre était en couple avec une autre psychiatre... qui, à chaque fois que je la vois, je ne comprends pas qu'elle soit psychiatre... en fait, elle a l'air vraiment jeune. La première fois que je l'ai vu, je croyais qu'elle était infirmière et en stage... elle a l'air d'une petite poulette insignifiante, chose qu'elle n'est sûrement pas si elle est psychiatre... mais bon, la façon comment elle parlait à ses patients, en les appelant par leurs prénoms, ça ne m'avait pas impressionné... et je me disais qu'elle avait l'air plus jeune que moi. Et comme de fait, son instagram n'est pas privé, elle a plein de photos d'elle au club mel ou dans des bars... et elle est plus jeune que moi... d'un an...

Bref, ce qui me dérange de tout ça, c'est que je m'étais fait une image de mon psychiatre... comme pour ne pas me sentir menacée parce que c'est un homme. Je l'ai associé mentalement à un personnage d'émission pour enfant du Québec qui s'appelle Passe-Partout. C'est une émission éducative que j'écoutais dans ma petite enfance, et ils ont refait des émissions avec de nouveaux comédiens pour les petits de la génération présente... et il y a un seul personnage homme, dans le trio principal, qui s'appelle Passe-Montagne. Passe-Partout, Passe-Carreau et Passe-Montagne sont trois amis, adultes, mais ils représentent quelque chose d'enfantin, ils parlent avec un langage accessible pour les petits. Il n'y a rien de sexuel dans les liens entre les 2 filles et Passe-Montagne. Et lui, aime les noeuds papillons, il en a, en forme de papillon, les uns plus originaux que les autres...

Mon psychiatre partage la même coupe de cheveux que Passe-Montagne... quoi qu'il a les cheveux poivre et sel. Je lui donnerais dans la mi-quarantaine. Il est très mince, il est coquet, porte des chemises à fleurs et des souliers qui font le bruit que des talons hauts font sur le plancher. Il conduit une vokswagen coccinnelle décapotable bleu... et porte des bas (chaussettes) vraiment funky! Il y a toujours quelque chose d'original sur ses bas, qui me font penser un peu au noeud papillon de Passe-Montagne. Il aime le vélo, je sais qu'il vient parfois au travail à vélo. Bref... dans ma tête, il était inoffensif, parce qu'il était le personnage de mon enfance, asexué ou peut-être gay... qui faisait que je ne me sentais pas en danger avec lui.

Savoir qu'il est en couple avec l'autre psychiatre, ça change l'image que j'ai de lui... et puisqu'elle est plus jeune que moi, on dirait que ça le rend trop "proche" de moi... ou de pouvoir me voir moi, comme un objet sexuel... ou que je le vois lui comme un homme et non comme un petit garçon/adulte dans une émission pour enfants d'âge préscolaire. Asexué... et pas dangereux.

En fait, je me demande ce qui a fait que j'ai commencé à l'imaginer comme ça. La première fois que je l'ai vu en clinique externe, je me sentais comme si j'étais en mode séduction avec lui, parce que j'essayais d'être la petite fille parfaite, exactement comme je faisais avec mon père... répondre aux attentes perçues... et essayer de faire de mon mieux pour le rendre fier, et faire en sorte que je sois suffisante pour ne pas qu'il me sacre en dehors de sa vie et de son affection. Je m'en étais rendue compte... et j'étais arrivée, au 2e rendez-vous, vraiment décompensée parce que justement, je ne voulais pas répéter ça... et s'il ne mettait pas ses limites... et si les choses allaient se reproduire... (double sens à ce mot... entre re-produire comme produire à nouveau... ou reproduire comme reproduction... bref!)... alors j'ai comme projeté l'image de moi de la fille vraiment pas bien dans sa tête... qui allait juste tout faire s'écrouler pour que personne ne puisse abuser de moi en me faisant devenir quelqu'un que je ne suis pas...

En tout cas, ça me parle l'impact de cette découverte... que mon psychiatre est en couple avec une femme plus jeune que moi, qui a l'air de sortir du secondaire (lycée)... c'est comme si je me disais que s'il a une vie amoureuse avec elle... il pourrait en vouloir une avec moi... c'est comme s'il sortait avec une de mes amies... c'est comme si mon père sortait avec une de mes amies/moi symboliquement... et ça le rend menaçant dans un sens.
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bonsoir,
Ça fait quelques nuits que je rêve au même rêve...
En fait, ça arrive souvent que je rêve à ça... je suis à Walt Disney World, ou sur le point d'y arriver... mais soit que je ne réussis pas à rentrer dans les parcs... soit que je n'arrive jamais au bout de mon voyage... mais ce qui me marque dans mes derniers rêves, c'est la qualité des petits détails... qui me ramènent exactement dans des moments que j'ai vraiment vécus...

Dans mes rêves cette semaine, je pars toujours de ma maison d'enfance, et on part en voyage, en famille, en voiture. Nous l'avons fait tellement souvent, dans la vraie vie... on partait en road trip aux États-Unis pour aller sur le bord de la mer, à la plage, ou en Floride pour aller à Disney World. C'est long, de Montréal à Orlando... environ 24h de route, qu'on faisait en 2 jours. On partait toujours à 3h00 du matin, en pleine nuit, avec la musique Summer of 69... on faisait environ une heure de route jusqu'aux douanes. C'est mon père qui conduisait tout le temps. On avait cette carte routière, triptik de CAA, des pages qui se tournaient au fur et à mesure qu'on avançait vers la destination.

Dans mes rêves cette semaine, je vis vraiment beaucoup d'émotions... je me rappelle le nom d'autoroute, les noms des États par lesquels on passait... New York, New Jersey, Delaware, Maryland, Virginie, West Virginia, Caroline du nord, puis du sud, Georgie, Floride... je me rappelle d'un autoroute au New Jersey qui s'appelle le New Jersey Turnpike... sur laquelle on tombait souvent dans le traffic... et je me rappelle de ce pont, Delaware Memorial Bridge... qui je ne sais trop pourquoi, m'a toujours marqué et fait peur... sur la carte, il y avait des petits signes pour sognaler les haltes routières où on pouvait s'arrêter pour aller à la salle de bain. J'aimais faire la route, et j'aimais être la copilotte à mon père. Étrangement, je n'ai jamais vraiment aimé être en arrière de la voiture, écouter des films ou jouer à des petits jeux de société... j'aimais fixer dehors, regarder le temps qui passe... je me souviens qu'on dormait souvent au même hôtel à la mi-chemin! Je me souviens aussi qu'on achetait plein de bonbons et à partir de 10h le matin, on pouvait commencer a en manger, pas avant.

Quand je pense à ça, j'ai quand même des bons souvenirs... mais en même temps, j'ai comme eu besoin d'aller regarder une photo du pont ce soir... et ça m'a fait vivre des émotions... de la peur, et j'ai eu envie de pleurer... on dirait que je trouve ça intense comme descriptif, les noms, les lieux, comme si ça venait me hanter dans un sens... comme si je savais que c'est associé à des trucs refoulés. Des trucs que je ne me souvenais plus que j'avais emmagasiné...

J'ai rêvé il y a 2 nuits que j'avais dissocié quand j'avais passé la douane... je ne me souvenais pas d'avoir franchi les lignes, alors comment ça se faisait que je me ramassais aux USA... incapable de me rappeler... on me disait que je dormais... mais je sais trop bien qu'aux douanes, ils veulent parler à toutes les personnes dans le véhicule, en regardant nos passeports. J'ai aussi rêvé que j'avais mon passeport dans mes mains, mais je ne le trouvais plus nul part, une fraction de seconde après... et je savais que je l'avais, dans une petite pochette bleue, avec de l'argent canadien que j'avais trouvé... ça faisait en sorte que je ne pouvais pas sortir... je voulais dire "partir avec eux"... mais j'ai écrit sortir... bref...

En tout cas... je sens que c'est émotif et plein de doubles sens. Je m'ennuie de voir une psychologue... juste parce que je sens que j'ai besoin de prendre le temps d'analyser pour comprendre. Je me réveille et je ne me sens pas vraiment reposée...
Devinezquoi
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Re: Mon baluchon

Message par Devinezquoi »

Savez vous l'histoire et l'année de construction de ce pont ?
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Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Non, je ne me suis jamais renseignée là-dessus.
Je devrais?
Devinezquoi
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Re: Mon baluchon

Message par Devinezquoi »

C'est une proposition, Minijeune.
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Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bonjour,
J'avais besoin de venir écrire.
Je ressens tellement un manque en ce moment... un manque d'espace où je pourrais analyser mes pensées, les symboles et les fantasmes de mon esprit. Ma psychologue me manque je crois, mais en même temps, on dirait que c'est pas tant elle, mais plutôt de l'espace pour parler et analyser... voir des choses que je ne vois pas en ce moment. M'entendre parler et comprendre des choses qui se passent dans mon inconscient.

J'avais un rendez-vous avec mon psychiatre cet après-midi. J'étais vraiment anxieuse. J'avais le coeur qui battait vraiment vite et fort. J'avais peur de croiser des gens importants. J'avais peur de paniquer devant mon psychiatre.

J'ai parlé de ce qu'il s'était passé pour moi dans les 2 dernières semaines. J'ai eu besoin de parler de ce que j'ai vécu, après ma fête... et comment j'avais vecu un sentiment de manque au niveau affectif, le manque de maman face au vide créé par le fait qu'elle ne m'a pas écrit à ma fête.

J'ai parlé de Dre Robichaud, de ce que j'avais vécu, quand mon amie Edith me parlait des rencontres avec elle... sa disponibilité pour ses patientes... cette espèce de jalousie ou d'envie. J'ai parlé de mes frustrations et de comment, en ce moment, je suis frustrée contre Dre Robichaud de m'avoir dit qu'elle était comme une Lisette, ma gardienne d'enfant. Je suis fâchée de son absence et son inaccessibilité, alors que pour d'autres, elle est super accessible... j'ai même dit à Dr Dufour que j'avais démonisé Dre Robichaud... et que dans ma tête, elle est malsaine ou dangereuse et que je ne voulais vraiment pas la croiser. Mais il y a beaucoup d'ambivalence on dirait. Je dis ça, mais c'est comme si ça parlait beaucoup plus du transfert maternel... et je ne suis pas capable d'être frue contre ma mère en ce moment, parce que pour une fois, elle m'a respecté en ne communiquant pas avec moi! Mais je déplace tout ça contre Dre Robichaud... qui devient l'objet d'envie d'avoir une maman ou une présence maternante... un espèce de fantasme plus ou moins réalisable.

Je lui ai aussi parlé que j'avais fait une association entre mon psychiatre et Passe-Montagne. Il a ri! Je lui ai dit que cette image était rassurante pour moi, à cause qu'il n'y a rien de sexuel dans ce personnage. Je lui ai parlé de ses cheveux et de ses chemises coquettes. Il m'a dit qu'il voyait le lien. Je l'ai vu arriver, après son diner, avec sa copine psychiatre. J'aurais pu avoir une porte ouverte pour lui dire que ça clash avec ce que je voulais me faire comme idée ou symbole. Mais j'arrivais à me concentrer sur Passe-Montagne et oublier le reste pour me rassurer.

Ce qui m'a dérangé, c'est qu'il part en vacances dans 2 semaines, pour 3 semaines. Et qui le remplace pendant ce temps là... Dre Robichaud!! Fuck! Mais j'aurais besoin de lui dire que je suis fâchée... je ne comprends pourquoi elle a fait ça... c'est comme si elle s'était arrangée pour que je trippe sur elle... pour que je lui fasse vraiment confiance, pour que je projette une maman en elle... et je lui en parlait et elle le savait. Je suis fâchée qu'elle ne soit pas restée neutre, qu'elle comprenait mes besoins et y répondait avant même que je les exprime... comme si elle saisissait tout. Je suis vraiment en colère sur ce que ça me fait vivre... je suis fâchée d'avoir espéré qu'elle devienne ma psychiatre, y avoir rêvé presque... et de sentir que ça ne serait pas bon pour moi, que ça serait malsain... je ne comprends pas pourquoi elle m'a dit qu'elle serit une Lisette pour moi... et ça me fâche toute l'espace que ça prend dans ma tête... comme si j'étais obsédée... comme si j'espérais que les choses changent. Si elle était restée neutre, je ne me serais jamais sentie comme en ce moment... c'est comme de me donner quelque chose que j'ai toujours voulu, mais de me le reprendre ensuite.

Pour l'histoire du pont... on dirait que de me renseigner en ce moment, ça ne veut rien dire... parce que ce serait des informations nouvelles, donc ça ne dirait rien sur mes rêves ou mes souvenirs. La seule chose que je savais c'est que c'était la limite entre le New Jersey et le Delaware, 2 états américains. La transition entre les 2, et qu'il était assez haut. Je crois que j'ai ressenti des émotions en regardant l'image du pont, parce que c'est vraiment relié à des souvenirs, des faits pratiquement. Et c'était le mal à passer, pour me rendre à Disney World... chose qui fait du sens avec mes cauchemars, que je n'y arrive pas... pour toutes sortes de raisons.
Devinezquoi
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Re: Mon baluchon

Message par Devinezquoi »

Ce pont, un passage donc...
DUBREUIL -psychologie clinique - analyste - psychomotricité - modérateur Centraide
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