Mais....?! (humour)

[Jeannette]

Mais jeannette, que viennent faire les mères dans cette histoire ?

L'enchaînement des 2 réponses est géniales. Du genre "mais au fait ?"
bref...

C'est juste lié au fait que j'ai horreur que l'on dénigre / raille / attaque (etc dans la liste des synonymes) une catégorie de population, quelle qu'elle soit, et une seule. Ou, inversement, que l'on en encense / glorifie / flatte (etc de même pour les synonymes) une autre.
Toute forme de ségrégation (positive comme négative) m'est pénible pour ne pas dire pire (qui a parlé de phobie ?).
Et oui, je sais d'où ça vient. Une histoire d'éducation, voire de psychogénéalogie. Du genre de celle des descendants de déportés. Coupables parce qu'ils n'avaient pas eu la bonne idée de naître dans la bonne catégorie. Élevés de générations en générations dans le culte de l'anonymat / incognito / discrétion et vivants dans la peur de l'arrestation.

En pratique, dès que je vois une remarque critique "généralisante", cela m'incite à rappeler qu'il y a pire (ou mieux) ailleurs. Que tout est toujours relatif.

Et quitte à faire moi-même une ségrégation que je déteste, j'ajoute que je ne suis pas sure qu'il y ait au monde pire engeance que les mères... Qui, en plus, agissent bien souvent avec la bénédiction de la justice, de leur entourage, de la société, et par des méthodes irréprochables aux yeux de cette même justice. Moi la première. Justement parce que l'amour maternel est l'une des pires maladies qui soient. Hormis qu'elle ne tue pas celle qui en est atteinte, mais détruit celui ou celle qui en est la cible.

[Fugen]

Ah je croyais que tu voulais parler des mères des harceleurs.
Je n'ai pas vu ici qu'on attaquait une catégorie de population.
Et puis dans ce post il s'agit d'humour même si un peu acide..

[Jeannette]

Ah je croyais que tu voulais parler des mères des harceleurs.

Elles aussi !
A ton avis, pourquoi deviennent-ils des harceleurs ?

Et puis dans ce post il s'agit d'humour même si un peu acide..

Un peu ciblé, quand même

Et ma réaction a provoqué une dérive. Mais elle se voulait sur le même ton. Sans doute de façon très maladroite.

[Fugen]

Ah je croyais que tu voulais parler des mères des harceleurs.

Elles aussi !
A ton avis, pourquoi deviennent-ils des harceleurs ? .

ça j'en sais rien, je ne suis pas le psy

Et puis dans ce post il s'agit d'humour même si un peu acide..

Un peu ciblé, quand même
.[/quote]
Tout à fait: c'est ciblé sur les harceleurs (enfin surtout j'ai trouvé rigolo les répliques de la jeune femme)
Dans cet espace détente je ne me sens pas le droit de porter des jugements sur des catégories de population mais j'ai juste envie de partager des choses qui m'ont fait sourire.

[Jeannette]

Dans cet espace détente je ne me sens pas le droit de porter des jugements sur des catégories de population mais j'ai juste envie de partager des choses qui m'ont fait sourire.

Je ne te l'ai pas interdit, j'ai commenté. Chacune ses envies

(enfin surtout j'ai trouvé rigolo les répliques de la jeune femme)

Elles sont un peu gentilles à mon goût. Face à des connards, je suis plus tranchée que cela. Mais c'est plus choquant qu'amusant je pense. J'aime leur laisser penser que, finalement, les femmes peuvent être encore plus salaces et vulgaires qu'eux. En général, ça les refroidit bien. Tout comme, face à un violeur potentiel, annoncer que c'est une bonne idée de tirer un coup, mais que je lui conseille un préservatif parce que je suis séropo, ça désamorce souvent ses pulsions dominatrices...

[Fugen]

Elles sont un peu gentilles à mon goût. Face à des connards, je suis plus tranchée que cela. Mais c'est plus choquant qu'amusant je pense. J'aime leur laisser penser que, finalement, les femmes peuvent être encore plus salaces et vulgaires qu'eux. En général, ça les refroidit bien. Tout comme, face à un violeur potentiel, annoncer que c'est une bonne idée de tirer un coup, mais que je lui conseille un préservatif parce que je suis séropo, ça désamorce souvent ses pulsions dominatrices...

Oui en effet, chacune ses envies, en fonction de sa personnalité.

[Jeannette]

Ce qui marche bien, aussi, avec le dragueur de mauvais goût seul, c'est de lui faire croire qu'on est un transsexuel.
Du genre, à ceux qui commencent leurs belles phrases par "bonjour mamoiselle, t'es seule ? Tu veux qu'on passe un moment ensemble ?", répondre : "moi, c'est monsieur, et oui, j'aimerais beaucoup passer un moment avec toi !". Ou à un "tu sais que t'as de beaux seins ?" répondre "oui, j'ai de belles couilles aussi, tu veux que je te montre ?".

Plus "soft" :
ce siège est libre ? Oui, et le mien le sera aussi si tu restes là.
On s'est déjà vus ? Oui, je suis réceptionniste à l'hôpital psychiatrique.
Quel chance de vous rencontrer ! Ah bon ? J'appelle cela de la malchance, moi !

etc.

[Jeannette]

Dire que l’on aime ce que l’on ne connait pas, ce que l’on atteint pas, c’est sans intérêt, parce que l’on ne parle bien que de ce que l’on ne connait pas.
Aimer les enfants, sans aller plus avant, c'est comme l’amour : « Je t’aime-moi-non-plus », je t’aime parce que tu me renvoies une image « aimable » de moi. Alors je m’aime comme tu me vois, et je me leurre de t’aimer à travers l’image que j’ai de moi. Mais qui nous appartient pas, ni à toi, ni à moi.

Pour moi c’est là qu’est la place de l’enfant, dans cet entre-deux où je ne l’aime pas puisque je n’y suis pas.

Et il en est de même pour toutes les autres personnes : je n'aime personne.

A moins que ce ne soit justement cela, aimer...

[Dubreuil]

Je pense, d'autre part, que " l'histoire des mères " se décante aussi à la place que la société lui a donné... ( mais je ne parle pas des pères toxiques, bien sûr ! ) Voici un extrait d'une de mes conférences sur " la garde alternée "... pour laquelle je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire !!!!!!!

" L'homme qui devient père dès que l'ovule est fécondé, n'a pour l'instant rien à revendiquer. C'est si peu de chose un peu de sperme, alors que c'est si personnel ce qui se passe dans le ventre de la femme, on ne va tout de même pas comparer ! Pourquoi se sentirait-il concerné, humilié, désespéré, voire violé dans son intimité quand la femme ne lui concède pas, ou plus, sa place auprès de son propre enfant ? Qu'il la laisse donc se sacrifier en paix pour ce pauvre petit qui n'aura jamais de père ! Car mieux vaut pas de père du tout que cet homme qui par l'effet de la séparation va perdre toute prérogative éducative et affective, et qui de surcroît, n'aurait jamais été un bon père comme elle le veut, comme elle l'entend.
Depuis des millénaires, la femme a été considérée comme inférieure à l'homme, la place qui lui était dévolue était près des enfants. La conscience collective a bonne mémoire, que vient-il prétendre celui-la, quelle part ose-t-il exiger qu'il a jusqu'à ce jour si durement méprisée ? On ne va pas tout de même pas lui donner l'enfant comme ça, à ce rustre, cet intrus !
Un homme, c'est bien connu, reste d'abord un homme quand il devient père, il ne sait pas comment ça marche la paternité. Alors que la femme elle, elle sait, elle devient tout de suite mère ! Elle va donc lui apprendre à lui, à l'homme, ce qu'il doit dire ou ne pas dire, faire ou ne pas faire, avec la chair de sa chair à elle d'abord, avec son bien. Avec sa proie.
Et bien naïf est celui qui croira qu'il s'agit juste là de la température du bain ou de l'achat des couches-culotte.
Pourtant, si nul enfant n’est tenu d’aimer ses deux parents, et nul parent d’aimer son enfant, qu’il est seulement attendu de respecter son père et sa mère et les droits de l’enfant, c’est bien pourtant au nom de cet amour induit, codifié, perverti, entériné par la société, que les tribunaux donnent aux mères, de façon trop souvent inconséquente et réductrice, cette idée de responsabilité unique sur les toutes premières années de vie de l'enfant.
Et c’est encore au nom de cette perversion, de cette version-du-père dans les médias, qu’on stigmatise, qu’on infantilise l’homme en lui niant le droit à ses propres émotions, à sa propre sensibilité, à l'amour sincère qu'il porte à son propre enfant. "

[Jeannette]

Trop vrai... Et malheureusement ce n'est que l'une des "variantes". Stephen King aurait de quoi varier les synopsis

Je continue donc dans l'humour (encore que...) :

Je pense, d'autre part, que " l'histoire des mères " se décante aussi à la place que la société lui a donné...
...
Depuis des millénaires, la femme a été considérée comme inférieure à l'homme, la place qui lui était dévolue était près des enfants.

Il faut avouer que la place a du bon !


Madame, maître(sse) incontestée de la caverne, restant bien au chaud et à l'abri des prédateurs au coin du feu pendant que monsieur va se les geler et prend tous les risques face au tigre à longues dents pour ramener son tribut de viande et peaux s'il veut sa récompense... Encore maintenant, certaines n'échangeraient la place pour rien au monde, quitte à devoir pour cela entretenir le machisme de monsieur histoire de lui laisser croire que c'est lui qui domine et maîtrise la situation. Pas besoin d'aller très loin pour l'admirer, les matriarcats de fait que l'on trouve en Italie ou en Corse (pour ne parler que de ceux-là...) en sont de bons exemples. A elle le confort de son petit foyer, à monsieur les tracas administratifs, les sautes d'humeurs du patron, les factures à payer, ... Et gare à lui s'il n'est pas charmeur et prêt à prendre sa part des "corvées ménagères" en rentrant chez lui !
Lorsque les hommes ont voulu prendre la place, devenir les "petits chefs" de leur "petit royaume" en laissant d'autres hommes se charger de tout pour eux en échange de remerciements purement honorifiques, on a nommé cela féodalité, ou esclavagisme, et on connait la suite.

(PS : si je me permets cet humour, c'est pour avoir, justement, testé l'inversion des rôles...).