« Si les gens n’analysent pas les autres c’est pour se protéger »

Consultation psychologue : Séance chez le psy
Romy75
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« Si les gens n’analysent pas les autres c’est pour se protéger »

Message par Romy75 »

Oui, je mets ces propos entre guillemets car ils viennent d’une psychologue.

Je m’étais étonnée remarquer les gens à double visage très facilement. Intérieurement cela me mettait et me mets toujours très en colère qu’autrui ne veuille pas l’entendre : les gens ne veulent pas voir ce qui ne va pas dans le sens de la vie.

Je me souviens alors de ces propos de la « professionnelle » consultée il y a plusieurs années.
J’avoue avoir du mal à comprendre son raisonnement. J’analyse énormément, même sans le vouloir et j’aurais dit qu’ignorer ma partie reptilienne serait justement me mettre en danger.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: « Si les gens n’analysent pas les autres c’est pour se protéger »

Message par Dubreuil »

j’aurais dit qu’ignorer ma partie reptilienne serait justement me mettre en danger.
brr rr rr rr...

*** C'est mignon ça, est-ce que vous pouvez développer ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Romy75
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Re: « Si les gens n’analysent pas les autres c’est pour se protéger »

Message par Romy75 »

Depuis le plus longtemps que je me souvienne j’ai toujours considéré que le danger ne provenait pas du visible mais du vice, du caché.

Ainsi, je n’ai jamais compris pourquoi en entreprise ou à l’école on pouvait s’en prendre à une personne un peu rebelle, forte en bouche ou maladroite.
C’est la définition même de l’être humain la maladresse.

J’ai sympathisé un jour (ça remonte à des années et des années) avec une jeune femme qui m’avait au préalable bousculer alors que j’avais mon thé à la main. Elle s’était à peine excusée. C’était un test. Je l’ai senti, mais j’ai décidé de l’ignorer. Au fur et à mesure du temps je me suis engouffrée dans une pseudo relation amicale très toxique. J’ai surtout mis du temps à réaliser qu’elle portait un masque; la perversion étant sa nature principale.

Quelques années plus tard j’ai fait un malaise m’ayant conduit aux urgences. Dans le bloc je vois un infirmier rentrer et j’ai tout de suite un très mauvais pressentiment; sa façon d’être ne m’inspirant rien de bon. J’avais envie de lui dire de sortir et j’ai bien regretté de ne pas l’avoir fait pour avoir été agressée : il m’a touchée alors qu’il était juste censée faire une pose d’électrodes.

En 2017, je croise une personne dont j’apprendrai quelques jours plus tard qu’il s’agit d’un collègue de travail : j’ai éprouvé un grand malaise physique en le croisant. J’ai ressenti la même sensation dans le cadre du travail et surtout lorsqu’il est venu se présenter à moi : ça sonnait faux, je trouvais qu’il en faisait trop. Sa façon de parler n’était pas naturelle. J’ai toujours été polie avec lui, tout en restant très froide, en prenant mes distances. Un tas de collègues le voyaient comme étant « gentil ». En ce qui me concerne je le ressentais comme « calculateur » et narcissique (au sens pathologique du terme).
J’ai su qu’il allait essayer de me mettre des bâtons dans les roues et cela n’a pas loupé, même s’il a raté son coup.

C’étaient juste quelques exemples. Désolée pour l’expression, j’ai tapé à la hâte.
J’ai vécu avec un père extrêmement toxique, d’où cette partie animale que j’ai développée.
Ce n’est pas du paranormal contrairement à ce que cette psychologue me disait pour me décrédibiliser. C’est juste de l’observation poussée à son paroxysme.
Seedb
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Re: « Si les gens n’analysent pas les autres c’est pour se protéger »

Message par Seedb »

Le coté reptilien défini est une capacité accrue à la psychanalyse comportementale.
Plus de 50% de la communication est dite passive (mouvements, regards, posture, attitude, intonation, etc).

Elle est en vérité plus commune que vous ne le pensez.
D'expérience au moins 1 personne sur 6 en est capable.

Profitez de cette capacité mais ne tombez pas dans la confiance aveugle en ces dernières, car dans le cas contraire quiconque possède les mêmes capacités que vous percera vos défenses (votre "vigilance naturelle") en rentrant dedans comme dans du beurre et les plus fins manipulateurs pourraient même retourner votre capacité contre vous.

Notez ceci en gros dans votre tête : la plupart des gens ayant cette même faculté que vous ont un sentiment de supériorité (qui est éphémère; non réel. On ne parle même pas d'exagération) ce qui constitue leur faille. D'ailleurs la plupart ont du mal à entendre cette réalité.

Si vous vous êtes sentie froissée par cette précédente phrase : vous avez cette facilité mais votre mentalité est trop faible pour l'utiliser.
Si vous vous êtes sentie indifférente : ce n'est en vérité pas une force, c'est de la résilience psychologique (on parle de protection psychologique).

Une règle simple pour vous protéger : La confiance s'acquiert et s'entretien, elle n'est pas due et définitive.
C'est un conseil d'amis.

On peux tromper une fois 1000 personnes.
On ne peux pas tromper 1000 fois une personne.

Vous faites partie de ces personnes au même titre que les autres.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19336
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Re: « Si les gens n’analysent pas les autres c’est pour se protéger »

Message par Dubreuil »

Le coté reptilien défini est une capacité accrue à la psychanalyse comportementale.
*** Mais vraiment n'importe quoi ! ( éclat de rire) Comment assurer une telle bêtise...

Cerveau reptilien : qu'est-ce que c'est ?

Sommaire
Dans les années 1960, Paul D.MacLean, médecin et neurobiologiste américain, développa la théorie du cerveau triunique, détaillant une organisation du cerveau en trois parties : cerveau reptilien, cerveau limbique, et cerveau néo-cortex. Aujourd’hui démontrée comme obsolète et discréditée, on retrouve encore cette appellation de « cerveau reptilien » concernant une partie du cerveau héritée des reptiles il y a 250 millions d’années. Que signifiait, à l’époque de cette théorie, cerveau reptilien ? Quelles étaient ses particularités ? Quelle est la controverse qui a discrédité cette théorie ?

Le cerveau reptilien selon la théorie triunique
Selon le Dr Paul D.Maclean et sa théorie établie dans les années 1960, notre cerveau est organisé en trois grandes parties : le cerveau limbique (comprenant l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus), le néo-cortex (comprenant deux hémisphères cérébraux) et enfin le cerveau reptilien, présent depuis 500 millions d’années chez les espèces animales. Ces trois parties communiquent entre elles mais fonctionnent comme des organes indépendants. Le cerveau reptilien est souvent nommé « cerveau instinctif », puisqu’il gère les fonctions vitales de l’organisme.

Cerveau ancestral et archaïque, le cerveau reptilien gère les besoins fondamentaux et la régulation des fonctions vitales de l’organisme :
respiration ;
température corporelle ;
alimentation ;
reproduction ;
fréquence cardiaque.
Aussi appelé cerveau « primitif », du fait de son existence chez les êtres vivants (poissons) depuis plus de 500 millions d’années, c’est le cerveau responsable de l’instinct de survie, déclenchant des réactions comme la fuite ou l’agressivité, les pulsions, l’instinct de reproduction en vue de la conservation de l’espèce. Le cerveau reptilien s’est ensuite développé chez les amphibiens et a atteint son stade le plus avancé chez les reptiles, il y a environ 250 millions d’années.
Il comprend le tronc cérébral et le cervelet, essentiellement ce qui forme le cerveau d’un reptile. Très fiable, ce cerveau a néanmoins tendance à être dans la pulsion et la compulsion. Insensible à l’expérience, ce cerveau n’a qu’une mémoire à court terme, ne lui permettant pas de s’adapter ou d’évoluer, comme le néo-cortex.
Impliqué dans des fonctions cognitives comme l’attention, il régule les réactions de peur et de plaisir. C’est un cerveau binaire (oui ou non), une même stimulation entraînera toujours la même réponse. Une réponse immédiate, semblable à un réflexe. En fonction de l’information donnée au cerveau, la prise de décision lui revient, et le cerveau reptilien prendra le dessus sur le cerveau limbique et le néo-cortex.

Pourquoi le cerveau reptilien serait indispensable, même en société ?
Les attitudes compulsives (superstition, troubles obsessionnels compulsifs) prendraient leur origine dans le cerveau reptilien. Egalement, notre besoin en société de s’en remettre à une autorité supérieure, ou encore notre besoin obsessionnel de rituels (religieux, culturels, traditionnels, sociaux, etc.).

Les professionnels de la publicité et du marketing le savent bien aussi : une personne sous la dépendance de son cerveau reptilien est facilement manipulable. Via la nutrition ou la sexualité, ils s’adressent directement à cette partie du cerveau, et obtiennent des réactions de type "compulsif" de la part de ces personnes. Aucune évolution via l’expérience n’est possible une fois inscrit le schéma répétitif de réaction.
On a tendance à croire que, pour vivre en société, l’être humain n’aurait besoin que de ses fonctions cognitives et de ses facultés émotionnelles, et donc ne ferait appel qu’à son néo-cortex et à son cerveau limbique. Erreur ! Le cerveau reptilien ne sert pas qu’à notre survie.
Outre notre instinct de reproduction qui lui est confié, et qui nous sert sans qu’on en ait conscience face à d’autres personnes du sexe opposé, il nous sert lors de certaines réactions qui nous sont indispensables à la vie en société. Par exemple, nous gérons notre agressivité, la notion de territoire et les comportements automatiques liés à des rituels sociétaux, religieux, etc.

Quelle est la controverse qui a discrédité le modèle établi du cerveau triunique ?
La théorie du cerveau établie par Paul D. Maclean dans les années 1960 a été très controversée ces dernières années par la recherche scientifique. On n’y dément pas l’existence d’un cerveau chez les reptiles, mais plutôt la correspondance entre leur cerveau et le cerveau appelé auparavant « reptilien » chez les mammifères, dont l’homme.
Le cerveau des reptiles leur permet des comportements bien plus élaborés, associés au cerveau supérieur, comme la mémoire ou la navigation spatiale. Il est donc faux de croire que le cerveau reptilien se cantonne aux besoins les plus primaires et vitaux.

Pourquoi une telle idée reçue a perduré si longtemps ?
D’une part, pour des raisons de croyances sociales et philosophiques : le « cerveau reptilien » renvoie à la dualité de la nature humaine, que l’on retrouve dans les philosophies les plus anciennes. Par ailleurs, ce schéma triunique du cerveau semble être transposé au schéma freudien : les composantes du cerveau triunique présentent de nombreuses similitudes avec le « moi », le « surmoi » et le « ça » freudien.

Sarah Adida
Rédaction : Sarah Adida
Journaliste scientifique
29 mai 2021, à 15h58
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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