Point mort dans la psychothérapie
Publié : 15 mai 2014, 15:41
Bonjour
Cela fait bientôt 3 ans que je suis une psychothérapie, et je me demande si je ne devrais pas y mettre fin, par manque de résultat probant. Je ne dis pas que ça ne me fait pas avancer du point de vue de la compréhension de certaines choses du passé, mais dans mon quotidien je me sens toujours aussi angoissée face à la pression, et en difficulté sociale de façon générale. Nous avons à plusieurs reprises effleuré certains sujets qui semblaient clés dans mes difficultés, seulement je suis toujours restée bloquée devant. Je ne me sens jamais vraiment à l'aise. La psychologue parle peu, je ne me sens pas forcément bien accueillie. Le pire dans cette affaire c'est que je n'ose même pas lui en parler, je me sens complètement prise au piège. Je culpabilise en me disant qu'au fond ça doit faire partie de la thérapie, que chez moi ça doit être plus long que chez d'autres personnes... mais malgré tout, au bout de trois ans où je la vois toutes les semaines, et que ça me coûte un bras de m'y rendre (financièrement, parfois à cause de mon emploi du temps, parfois émotionnellement aussi), je commence à me dire qu'au final, d'y aller ou pas ne fait pas de différence. Je n'ai pas forcément envie d'arrêter cette recherche d'aide, parce qu'il faut vraiment que je me décharge de toutes ces tensions inutiles qui me pourrissent la vie (d'autant plus que c'est une gêne au quotidien, je serai bientôt chirurgien dentiste). Mais je n'ai pas le courage d'interrompre les séances avec elle.
Ma thérapie me semble être devenue une prison qui m'empêche d'atteindre son objectif même...
Quelques opinions sur la question ? Est-ce une réaction "normale" due à un travail psychique, ou juste un échec?
Cela fait bientôt 3 ans que je suis une psychothérapie, et je me demande si je ne devrais pas y mettre fin, par manque de résultat probant. Je ne dis pas que ça ne me fait pas avancer du point de vue de la compréhension de certaines choses du passé, mais dans mon quotidien je me sens toujours aussi angoissée face à la pression, et en difficulté sociale de façon générale. Nous avons à plusieurs reprises effleuré certains sujets qui semblaient clés dans mes difficultés, seulement je suis toujours restée bloquée devant. Je ne me sens jamais vraiment à l'aise. La psychologue parle peu, je ne me sens pas forcément bien accueillie. Le pire dans cette affaire c'est que je n'ose même pas lui en parler, je me sens complètement prise au piège. Je culpabilise en me disant qu'au fond ça doit faire partie de la thérapie, que chez moi ça doit être plus long que chez d'autres personnes... mais malgré tout, au bout de trois ans où je la vois toutes les semaines, et que ça me coûte un bras de m'y rendre (financièrement, parfois à cause de mon emploi du temps, parfois émotionnellement aussi), je commence à me dire qu'au final, d'y aller ou pas ne fait pas de différence. Je n'ai pas forcément envie d'arrêter cette recherche d'aide, parce qu'il faut vraiment que je me décharge de toutes ces tensions inutiles qui me pourrissent la vie (d'autant plus que c'est une gêne au quotidien, je serai bientôt chirurgien dentiste). Mais je n'ai pas le courage d'interrompre les séances avec elle.
Ma thérapie me semble être devenue une prison qui m'empêche d'atteindre son objectif même...
Quelques opinions sur la question ? Est-ce une réaction "normale" due à un travail psychique, ou juste un échec?