Bonjour à tous,
Je consulte une psychiatre depuis 2 an mais sa fait quelques mois que je n’ai pas été en rdv...
J’ai enfin eu le courage de rappeler pour reprendre rdv, mais plus les’ jours approche plus je doutes et je stress !!!
Pourtant elle est vraiment gentille et à l’ecoute...
Je suis complètement perdue
Qu’est-ce que je vais lui dire ? Que faire si’ il y a des blancs ? Comment aborder mes idées noires ? Est-ce qu’elle va être énervé ?
Dilemme par rapport à mon rdv chez le psy
Re: Dilemme par rapport à mon rdv chez le psy
C'est un médecin. Elle ne s'énervera pas si vous dites qu'elle est compréhensive, elle déplorera sans doute le fait que vous ayez abandonné si longtemps votre thérapie. Les psys sont habitués " aux absences ", et aussi aux patients qui partent du jour au lendemain sans aucune explication, cela fait partie des soins ! On part sans savoir vraiment pourquoi, et peut-être justement parce que c'était là que notre thérapie allait vraiment commencer et nous faire du bien. On part parce qu'on a peur d'aller plus mal qu'avant, alors que c'est toujours le contraire qui se produit souvent quelques jours après.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Dilemme par rapport à mon rdv chez le psy
Se sentir délogé de soi-même par un(e) inconnu(e) qui ne parle pas " notre langue ", se retrouver décalé(e) dans ses propres certitudes ou croyances, peut nous sembler en effet insupportable.
On a peur d'aller jusqu'à la sensation de chaos, de perdre les repères que l'on s'était construits pour survivre à notre douleur morale.
La " résistance " mise en opposition au travail thérapeutique est une façon désespérée de repousser le spectre de la perte de notre identité, la terreur que nos propres remparts bétonnés sur un sol mouvant, ne se dérobent sous nos pieds, et que plus rien ne soit là pour nous préserver de ce que nous appelons trop vite, et bien à tort, " la folie " !
Pourtant, est fou celui qui ne sait pas qu'il est fou, qui croit que ce sont les autres qui le sont.
Ainsi donc, si nous pouvons parler du pire, n'est-ce pas parce qu'il est derrière nous, et que le meilleur serait à venir ?
Dites-lui simplement ce qui s'est passé quand vous n'êtes plus revenue. Et si il y a " des blancs " dans votre conversation, c'est qu'elle vous laisse la place pour parler, pour que vous compreniez que si vous êtes anxieuse ou perturbée, cela a mis du temps ( ! ) et que pour en guérir, il en faut ( hélas ) encore plus !
Courage...
On a peur d'aller jusqu'à la sensation de chaos, de perdre les repères que l'on s'était construits pour survivre à notre douleur morale.
La " résistance " mise en opposition au travail thérapeutique est une façon désespérée de repousser le spectre de la perte de notre identité, la terreur que nos propres remparts bétonnés sur un sol mouvant, ne se dérobent sous nos pieds, et que plus rien ne soit là pour nous préserver de ce que nous appelons trop vite, et bien à tort, " la folie " !
Pourtant, est fou celui qui ne sait pas qu'il est fou, qui croit que ce sont les autres qui le sont.
Ainsi donc, si nous pouvons parler du pire, n'est-ce pas parce qu'il est derrière nous, et que le meilleur serait à venir ?
Dites-lui simplement ce qui s'est passé quand vous n'êtes plus revenue. Et si il y a " des blancs " dans votre conversation, c'est qu'elle vous laisse la place pour parler, pour que vous compreniez que si vous êtes anxieuse ou perturbée, cela a mis du temps ( ! ) et que pour en guérir, il en faut ( hélas ) encore plus !
Courage...
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