Médecin généraliste qui fait un suivi psy

Consultation psychologue : Séance chez le psy
Mambo
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Médecin généraliste qui fait un suivi psy

Message par Mambo »

Bonjour

Mon ex compagnon, violent (disputes qui tournent à ma destruction avec insultes, rabaissements, chantage affectif, paranoïa), impulsif, est revenu vers moi en me disant qu'il effectuait un travail psychologique avec son médecin généraliste, formé en psychologie (?).
Qu'il souhaitait changer de comportement, explorer les drames de sa vie qui l'ont plongé dans cet engrenage.
Je précise que ce comportement impulsif s'exerce sur n'importe qui. Son ex femme, ses collègues au boulot, moi, son père....etc...

Nous essayons de recoller les morceaux mais la situation se dégrade depuis qu'il voit ce médecin.
A tel point que, après une énième crise de violence psy, destruction, J'ai appelé le cabinet de ce médecin pour la voir.
Sa plaque indique qu'elle est médecin généraliste. Mes recherches sur le net indiquent qu'elle a une formation en gynécologie médicale.
Au bout d'1h, après m'avoir dit que le dark side de mon compagnon communiquait avec mon dark side, et que ca expliquait sa violence, elle m'a demandé à quel fantasme je pensais quand je me masturbais.
Et m'a suggéré le BDSM pour que la violence de mon compagnon puisse s'exprimer dans ce cadre.


Euh.......j'étais là, détruite par les insultes, les denigrements psychologiques, et l'envie de savoir si cette violence pouvait être travaillée profondément, notamment à cause de traumatismes importants que mon compagnon a subi et dont il ne parle que depuis quelque temps.

Je suis sortie de là en me demandant si cette personne avait le droit d'exercer une thérapie psychologique sans diplôme et en faisant passer la séance pour une consultation médicale, avec carte vitale...etc...
Elle m'a proposée un suivi psy parallèlement au suivi psy de mon compagnon tout en me disant qu'elle était assez grande pour sentir quand ça se telescoperait. (Nos rdv de la semaine prochaine étant à un jour d'affilee)

J'ai des proches medecins et du coup j'ai quelques notions de déontologie et je me sens très très mal à l'aise avec tout ça y compris le fait que mon compagnon revient vers moi en redoublant de violence et en l'excusant par les phrases utilisées par ce médecin.

Est-ce que je me fais des films? Pourquoi ce malaise?
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Médecin généraliste qui fait un suivi psy

Message par Dubreuil »

La première chose à faire est de rayer cette femmemédecin de votre liste ! Elle est bien atteinte mentalement. On est médecin généraliste, et déclaré comme tel. Ou on est psy, et déclaré comme tel.
Quant au côté obscur, cela ne veut rien dire ! A part que vous êtes masochiste, et que vous avez trouvé votre sadique !

Mon ressenti en qualité de psy ?
Ces deux personnes se sont bien trouvées, l'un dans le mensonge et la perversion, et l'autre ( elle ) dans la perversion et la mégalomanie.
Ne croyez ni l'un, ni l'autre, tournez la page. Ne vous laissez plus manipuler, il en va de votre santé mentale.

Si vous êtes indignée d'être prise pour une imbécile :
*** Allez à la police signaler ce qui se passe ( abus de faiblesse ).
A condition d'avoir des écrits de sa part, où il est marqué qu'elle est psy ( c'est obligatoire pour exercer - faux et usage de faux ) vous pouvez contacter l'Ordre des médecins pour demander " innocemment " si c'est vrai ! Sinon, retournez-y et enregistrez la conversation sans rien dire, puis prenez un avocat.
*** Idem, alertez le Trésor public ( Impôts - redressement fiscal ) pour demander "innocemment ", si elle a " ledroit de faire cela " !

Vous verrez, après enquête ( vous n'êtes pas tenue de donner votre identité ) il y a de grandes chances que son comportement change du tout au tout.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Mambo
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Inscription : 26 janv. 2019, 14:49

Re: Médecin généraliste qui fait un suivi psy

Message par Mambo »

Merci pour votre réponse.

Je précise que mon compagnon veut vraiment faire un travail sur sa violence Et qu'il a un rdv chez un psychiatre en mars. Cette médecin lui a proposé de faire le lien thérapeutique jusque là. Je trouvais déjà cela bizarre de faire passer une consultation psy comme une consultation médicale payée par la secu.

Il me disait que les 1eres séances étaient orientées sur son côté sombre, son trauma (abus sexuels) mais que depuis quelques séances, elle oriente la conversation sur notre couple.
Il a trouvé aussi très étrange ces questions "dans 50 nuances de Grey, que pensez-vous de la manipulation de l'homme sur la femme?"
Et le coup du BDSM qu'elle m'a sorti au bout d'1h de conversation....a achevé de le faire flipper.

Il veut trouver un autre thérapeute, ne sait pas vers qui il peut s'orienter : thérapie comportementale pour la gestion de ses émotions, hypnotherapeute..?

En effet, il y a un problème avec ce médecin généraliste et on va appeler le conseil de l'ordre pour vérifier sa formation. Malheureusement pour les preuves, il va trouver quelqu'un d'autre et je ne veux surtout pas retourner voir cette personne.

Merci pour votre temps.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Médecin généraliste qui fait un suivi psy

Message par Dubreuil »

Parlez-vous de cela ?

La thérapie BDSM, tant dans la clinique que dans la pratique communautaire, repose sur le consentement et le respect des limites de chacun(e) (safe et secure). Le SM peut être une psychothérapie pour le/la soumis(e) mais aussi pour le/la dominant(e). La thérapie BDSM consisterait, par la contrainte, à modifier le sens de la souffrance corporelle pour transformer celle-ci : le BDSM n’implique pas nécessairement de douleur (fluctuant par exemple dans les pratiques de bondage ou de domination psychologique ; par ailleurs la dimension sexuelle y est très variée, parfois non génitale, voire absente). Pour fonctionner, le processus thérapeutique BDSM exige au moins trois conditions : (1) la relation BDSM engage un(e) dominant(e) et un(e) dominé(e) (volontaires) ; (2) ce binôme érotique fonctionne dans un cadre strictement codifié ; (3) le/la dominant(e) est « thérapeutisant(e) » en ce qu’il fait preuve d’empathie envers le/la dominé(e) ; le/la dominé(e) respecte les limites du/de la dominant(e) ; (4) le flux est à double sens avec les « souminatrices » par exemple, qui sont des soumises résistantes et désobéissantes, explorant leurs propres limites au contact du/de la dominant(e).
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Mambo
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Inscription : 26 janv. 2019, 14:49

Re: Médecin généraliste qui fait un suivi psy

Message par Mambo »

Avec mon compagnon? Est-ce que je parle de BDSM ?
Nous n'avons pas de tabou, parlons de tout et oui, on en a parlé du coup. Surtout depuis que cette femme nous manipule pour nous amener vers quelque chose que nous ne voulons pas.

Mon compagnon est très clair là-dessus. Dans sa violence dans ses disputes, il a cette tendance à écraser, dominer, humilier, manquer d'empathie complètement. Mais ça ne lui vient pas ni ne l'excite d'introduire dans nos relations sexuelles ces notions de domination, soumission d'autant qu'il a été abusé sexuellement et dans la position d'une victime qui n'a jamais pu parler et dont l'abuseur est un personnage public non condamné qui a continué pendant des années avec d'autres, aux yeux de tous.
Quant à moi, je ne suis réfractaire à rien mais je pense que si des gens en consultation viennent pour parler de trauma, et essayer de trouver des chemins de traverse à l'impulsivité, si la praticienne (?) Engage une thérapie sur cette voie BDSM sans notre consentement, je trouve ça malsain.
Très malsain

Après cette séance, je me suis sentie manipulée. Mon compagnon aussi, qui sent que ce médecin veut faire dériver les conversations vers quelque chose qui ne l'intéresse pas. Sa violence, elle peut arriver, se déclencher contre moi, son père, ses collègues....Et euh..
Ça m'étonnerait fort qu'on lui propose de pratiquer le BDSM avec toutes ces personnes pour qu'il puisse avoir des relations saines et équilibrées dans la vie.
Mais je me trompe peut-etre.

A La lueur de ce que vous écrivez, vous ne pensez donc plus que cette personne ne devrait pas exercer la psychologie ? Je vérifierai quand même.

Bien à vous.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Médecin généraliste qui fait un suivi psy

Message par Dubreuil »

A La lueur de ce que vous écrivez, vous ne pensez donc plus que cette personne ne devrait pas exercer la psychologie ? Je vérifierai quand même.
*** Je ne comprends pas votre déduction.. ?

*** Mais... ELLE N'EST PAS DECLAREE PROFESSIONNELLEMENT PSYCHOLOGUE... donc ?
Donc elle mérite d'être " signalée ", et d'être jugée pour EXERCICE ILLEGAL portant atteinte à l'équilibre mental de ses patients.
Et vous le savez fort bien.

Ce que je note, c'est que tout votre compagnon…" soumission d'autant qu'il a été abusé sexuellement et dans la position d'une victime qui n'a jamais pu parler et dont l'abuseur est un personnage public non condamné qui a continué pendant des années avec d'autres, aux yeux de tous.", vous agissez exactement de la même façon si votre questionnement en reste là...

Votre compagnon peut porter plainte pour ce qui lui est arrivé.Et cela " l'apaiserait " certainement beaucoup. Il ne serait plus en colère d'être victime ". Et qui plus est : complice. Puisqu'il n'a rien dit, ce qui a permis à l'agresseur de faire d'autres victimes.
Vous pouvez porter plainte, vous aussi…
Vous devez savoir que l'EMDR est préconisé pour les stress post-traumatiques. Ainsi que la psychothérapie analytique.

Ne criez pas au loup, en vous précipitant dans sa gueule. Sans au moins avoir averti les chasseurs ( ! ) et pris une fourche ( même modeste ) pour vous défendre
Je ne sais pas pourquoi... mais à vous lire, quelque chose me fait penser plus à des bénéfices secondaires, qu'une véritable volonté de rémédier à ce que vous " dites vous arriver à tous deux ".
Vos propos éclairés et pertinents ne concordent pas avec la façon que vous avez d'exposer vos plaintes.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Mambo
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Inscription : 26 janv. 2019, 14:49

Re: Médecin généraliste qui fait un suivi psy

Message par Mambo »

Je ne comprends pas l'expression "bénéfices secondaires"
J'ai accepté le retour de mon compagnon parce qu'il disait vouloir changer et bannir, contrôler, comprendre (Je ne sais pas trop ce qu'il est possible de faire) la violence qui l'anime.

Mon bénéfice? Ben.....d'être enfin dans une relation constructive, équilibrée avec un homme que j'aime.
Et aussi moi, avoir assez d'estime de moi pour mettre des limites. Donc moi aussi travailler sur ce que je dois travailler.

Donc je postais ici seulement pour avoir un avis de professionnels extérieurs à la situation. Arriver à une consultation médicale en pleurs après un énième accès de destruction, violence, et se sentir encore plus mal après avoir vu cette dame ou sentir une intrusion dans la sexualité du couple au bout d'une heure pour me parler de faire du BDSM....Je me demandais simplement si cela était une pratique courante. Nous proposer de nous suivre tous les deux aussi.

Je peux vous lire et comprendre maintenant que le BDSM peut être une thérapie pour les couples qui le veulent et sont consentants pour ça. Je ne pensais pas du tout que cela existait. Et je me dis que peut-être cette femme ne fait qu'orienter son travail vers une thérapie qui ne lui convient pas et ne me conviendrait pas.

Ce qui peut vous faire sentir un changement de ton, vient probablement de la discussion approfondie et apaisée d'avec mon compagnon sur ma seance et ses séances.
Et où tous les deux, on a senti qu'il y avait quelque chose qui ne collait pas. Le fait d'être suivie par la même personne étant un frein, et le fait de ne pas du tout parler de son trauma et de son impulsivité malgré ses demandes répétées, étant un gros frein pour lui. Je ne suis pas à sa place, mais c'est ce qu'il me dit.

Vous savez....Il est très difficile d'avoir des repères en tant que patient, que ce soit de médecin, de gynéco, de psy....surtout quand on est dans un état....branlant.
Parfois, on sent des débordements mais on se dit, non....Je me fais des idées, c'est ptetre normal. Je me trompe. Tant que quelqu'un d'extérieur qui connaît la chose ne vient pas apporter une réflexion neutre, on oscille entre...."je me fais des idées si mon gynéco me regarde me déshabiller. Ptetre que c'est normal " et " non, si tu sens qu'il y a un truc malsain, c'est qu'il y a qqch de malsain"
Je simplifie, ce n'est peut-être pas le bon exemple mais voilà quelle était ma démarche première.
Ensuite, il y a plein de choses qui peuvent "empêcher" quelqu'un de porter plainte contre un agresseur 15 ans après, vous les reconnaîtriez toutes...et je ferai lire votre message à mon ami parce que peut-être qu'une partie du travail résiderait dans cette sortie du statut de victime en effet.

Merci pour votre éclairage et désolée si mes interventions vous semblent étranges.
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