Passivité mortelle

Forum problème de couple, psychologie couple
Athénais
Messages : 5
Inscription : 24 juil. 2022, 08:13

Passivité mortelle

Message par Athénais »

Bonjour tout le monde, j'ai 45 ans, je suis en couple avec un homme depuis 8 ans et c'est un quotidien très compliqué pour moi. Si je viens ici, c'est surtout pour vider mon sac, mettre par écrit mes émotions, peut-être tenter de soulager mon mal-être.
Je sais qu'il n'y a qu'une solution et une seule pour retrouver l'équilibre : le quitter....mais voilà pour l'instant j'en suis totalement incapable et je doute d'en trouver la force un jour.

Quand on s'est rencontré, on sortait tous les deux de très longues vie de couple, de ces premiers amours qui dure presque 20 ans, puis qui s'éteignent. Dès notre première rencontre, y a eu comme une attraction irrépressible, une sorte d'alchimie physique et émotionnelle complète. Seulement voilà, moi le quotidien du couple, la routine qui tue, j'en voulais plus, mais lentement, insidieusement, je me suis laissé embarquée là ou je ne voulais pas aller. Cet homme est très doux, gentil, toujours d'humeur égale, alors peut-être que je pouvais recommencer et que ça ne serait pas pareil.

Seulement voilà, cette douceur et cette gentillesse cachait une passivité quasi maladive sous des dehors charmants et serviables. Cet homme ne fait rien, strictement rien. Il est musicien, avec un emploi du temps très très aléatoire, les horaires décalés et une vie un peu marginale, je savais bien que c'était pas la genre à avoir une activité professionnelle classique et ce n'est pas le problème parce qu'il m'expliquais que pour "compenser", il était un "fabuleux maître de maison", avec lui, plus de ménage, plus de cuisine, plus de vaisselle, ni lessives...Bref, le nirvana de la femme moderne. D'ailleurs mes copines, au début, me jalousaient un peu, une perle, très beau qui te joue la sérénade en cuisinant un chili, le pied.
Alors il est venu habité chez moi, petit à petit, en glissant le pied dans la porte à chaque fois que j'essayai de garder de la distance. Les bons petits plats, massages et autres services rendus ont eu raison de ma solitude.

Il m'a avoué assez vite être "procrastinateur", moi je suis plutôt pro-active, je trouvé ce comportement pénible mais au début cela n'avait que peu de conséquences et puis j'ai commencé à palier à ses manquements, retards et oublis. Finalement c'était peu de chose au regard de sa tendresse, de ces caresses et de se mots dégoulinants d'amour. Moi qui boucle tout à l'avance, j'ai commencé à sentir de l'inconfort et du stress que je calmais avec le sexe (pour ça il est vaillant, pas de problème).
Mes copines, elles, ont vite compris et ont fini par ne plus venir ne supportant plus ces "moi je sais" "moi je fais" et constatant l'inverse alors moi je me suis éloigné d'elles...avec lui. La famille c'est pareil et je vous le dis, un mec qui ne travaille pas, c'est la mort sociale du "con qui paye" (moi).
Je me suis acheté une maison, très simple pas chère avec quelques travaux d'amélioration, un très grand jardin, une foret dont on extrait notre bois de chauffage (le rêve de l'autonomie ..mdr). J'ai un peu hésité mais il m'a assuré qu' avec un projet comme ça, l'enthousiasme ne le quittait plus et qu'à nous deux nous ferions de cette bicoque, une vraie belle maison (le château en Espagne...).
Ne me demandez pas pourquoi j'y ai cru, pourquoi je lui ai fait confiance une nouvelle fois, une dernière chance (j'avais quand même assuré mes arrières, cette maison est parfaitement habitable telle quelle et c'est un très joli coin pour qui aime la nature).
4 ans plus tard le bilan n'est pas brillant.La cour parfois ressemble à une déchetterie, le jardin est tondu 2 fois l'an, parfois l'hiver, je me retrouve avec une seule bûche avant qu'il ne se décide à aller faire le bois dans le gel, sous la neige, histoire d'en avoir pour trois jours d'avance (au secour). Les travaux sont commencé mais pas terminés et je dois vérifier qu'il fasse pas n'imp' à chaque étape....c'est le chantier permanent avec détersion du maître d'ouvrage, les outils en travers la ou il sont tombés quand il en a eu ras le bol, après 2 heures de travail.
Quand je propose de faire intervenir des pros, le refus est catégorique et le pire c'est quand j'entreprend moi même quelque chose, il me le retire des mains "laisses je vais le faire", mais ce n'est jamais fait, même s'il s'agit que de sortir une poubelle.
Finalement je ne cuisine plus, j'aimais bien ça cuisiner, mais par contre je ramasse les restes, je nettoie la zone sinistrée qu'il laisse derrière lui et au bout du bout le ménage complet de la maison..à y être.
Son grand truc c'est de proposer des choses comme des sorties familiales ou des we et puis de ne rien organiser, voire carrément ne pas se lever au moment de préparer ce qu'il a prévu, les enfants s'impatientent et donc je prend tout en charge et je passe une journée de merde en faisant bonne figure, le ressentiment vissé dans l'estomac.
Je voudrais juste qu'il arrête de proposer des projets et des sorties en disant s'occuper de tout et ne faisant rien...qu'il se taise au moins.

Je me suis bien renseigné sur "la procrastination", mais ça colle pas, ou ce n'est qu'une partie du problème.
Il est passif extrêmement passif, j'ai lu beaucoup sur la "la passivité agressive", mais lui il est pas agressif, très démonstratif en amour, des mots doux en veux-tu, en voilà et surtout toujours content "il va irrémédiablement bien" (Se rend t-il compte qu'irrémédiable veut dire "sans espoir de mieux"?).
Il ne supporte pas le conflit, un jour j'ai craqué, je me suis mise en colère et là....il pleure comme un enfant, invoquant une dépression (bah oui covid, pas de musique pour les musiciens, blablabla), me suppliant d’arrêter de crier, jurant de "s'y mettre" et de faire "des efforts" mais qu'"il faut que je comprenne qu'il est tout seul et que c'est difficile"...ça fait un an et c'est exactement pareil.
C'est horrible de ne pas pouvoir exprimer la frustration, la colère et le dépit. Au début je me suis muselée, ne voulant pas reproduire les engueulades magistrales que j'avais avec mon ex. Je n'ai plus d'amies à qui parler, il me reproche de ne pas être assez présente lorsque que je cherche un exutoire sur le net, de "ne plus faire les choses ensemble" ( ras le cul qu'il m'attende pour commencer, moi j'ai un boulot quand je rentre je suis crevée). La vérité c'est qu'il a pris toute la place, me demandant l'attention que l'on donne à un petit enfant.
Alors voilà, maintenant je ne le crois plus, pour rien, même ses "je t'aime" me semble faux et résonnent comme un mensonge, me disant que mes copines et ma famille avaient raison, qu'il n'a rien fait pour les démentir et que je suis la reine de connes.

Il m'a vidé de tous mes rêves, mes projets, ma motivation et même de ma colère. Je suis épuisée en permanence sans espoir de mieux, je sais bien aujourd'hui, qu'il ne changera jamais, que sa femme l'avait quitté pour les même raisons, que j'ai été sa bouée de sauvetage et je doute fortement qu'il soit aussi amoureux qu'il le prétends. Ce mec là, sera le dernier de ma vie, quoiqu'il arrive, mais le quitter est au dessus de mes forces.
S'il vous plait, soyez bienveillant si vous répondez, je sais bien que j'ai participé moi-même à cette situation, je ne cherches pas de conseil pour que ça aille mieux, ma situation est trop pourrie, juste de l'écoute.

Bonne journée à vous
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Passivité mortelle

Message par Dubreuil »

Quand je propose de faire intervenir des pros, le refus est catégorique et le pire c'est quand j'entreprend moi même quelque chose, il me le retire des mains "laisses je vais le faire", mais ce n'est jamais fait, même s'il s'agit que de sortir une poubelle.
Finalement je ne cuisine plus, j'aimais bien ça cuisiner, mais par contre je ramasse les restes, je nettoie la zone sinistrée qu'il laisse derrière lui et au bout du bout le ménage complet de la maison..à y être.
*** Etes-vous mariés ? A qui appartient la maison ?
Désolée d'être brutale, mais songez-vous a supporter cette présence parasite toute votre vie ?

Son grand truc c'est de proposer des choses comme des sorties familiales ou des we et puis de ne rien organiser, voire carrément ne pas se lever au moment de préparer ce qu'il a prévu, les enfants s'impatientent et donc je prend tout en charge et je passe une journée de merde en faisant bonne figure, le ressentiment vissé dans l'estomac.
Je voudrais juste qu'il arrête de proposer des projets et des sorties en disant s'occuper de tout et ne faisant rien...qu'il se taise au moins.
*** Pourquoi ne voulez-vous pas arrêter de vous gâcher la vie et celle de vos enfants ? Et de retrouver cos (des) ami'e)s?

C'est horrible de ne pas pouvoir exprimer la frustration, la colère et le dépit. Au début je me suis muselée, ne voulant pas reproduire les engueulades magistrales que j'avais avec mon ex. Je n'ai plus d'amies à qui parler, il me reproche de ne pas être assez présente lorsque que je cherche un exutoire sur le net, de "ne plus faire les choses ensemble" ( ras le cul qu'il m'attende pour commencer, moi j'ai un boulot quand je rentre je suis crevée). La vérité c'est qu'il a pris toute la place, me demandant l'attention que l'on donne à un petit enfant.
*** C'est un enfant câlin, mais c'est un enfant de plus.

Il m'a vidé de tous mes rêves, mes projets, ma motivation et même de ma colère.
Il a rien vidé du tout, vous saviez tout cela et vous avez laissé faire, parce que vous vouliez être aimée. Et vous vous dites que si vous le quittez vous perdrez ce confort toxique. En effet, ça vous regarde, mais... vous, vous êtes intacte, la même, avec cette expérience en plus, et c'est tout !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Passivité mortelle

Message par Dubreuil »

NE PAS PARTIR ALORS QUE LA SITUATION EST DRAMATIQUE

Nous ne rencontrons pas nos " amours " par hasard, et ils sont là pour nous faire évoluer.
Tout dépend jusqu'où on est prêt à aller pour se rendre compte qu'une relation nous détruit. Tout repose sur le leurre de penser qu'elle ne doit pas se terminer parce qu'on s'y est trop investi.
Mais l'amour n'est pas fait de larmes et de " sacrifices " de concessions masochistes ou d'irrespect envers soi-même, si c'est le cas c'est que vous vous êtes peut-être trompé(e) de nom.
L'amour c'est une égalité, un partage, des élans, la confiance, la complicité, c'est se sentir libre et heureux... et si dans votre relation actuelle vous ne trouvez pas un écho à l'un de ces 7 mots, dites-vous que vous perdez du temps et de l'amour pour quelqu'un d'autre qui vous attend ailleurs.
Nulle personne au monde ne mérite que l'on gâche sa vie pour elle.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Athénais
Messages : 5
Inscription : 24 juil. 2022, 08:13

Re: Passivité mortelle

Message par Athénais »

Dubreuil a écrit : 27 juil. 2022, 14:45
*** Etes-vous mariés ? A qui appartient la maison ?
Désolée d'être brutale, mais songez-vous a supporter cette présence parasite toute votre vie ?
Bonjour,
La maison m'appartient à moi et moi seule et c'est peut-être bien là le piège, parce que je ne peux pas partir. Il faudrait que je le mette dehors.
Dubreuil a écrit : 27 juil. 2022, 14:45
*** Pourquoi ne voulez-vous pas arrêter de vous gâcher la vie et celle de vos enfants ? Et de retrouver vos (des) ami'e)s?
Je sais ce que c'est que l'amour, je l'ai connu pendant 17 ans, complicité, partage, respect et liberté même si on se disputait, on s'aimait et puis il a versé dans le complotisme bien avant l'heure du covid, enfermé devant son pc, il en est venu à me traiter en ennemie dans ma propre maison, me dénigrant devant les enfants " comme incapable de réfléchir, abrutie par la télé", alors je suis partie trop déçue de voir notre histoire s'étioler et ses regards devenus hostiles mais pas pour le nouveau que j'ai rencontré plus tard.
J'ai tout laissé, je suis repartie avec rien, j'ai galéré 3 ans pour me loger et dû subir de nombreuses péripéties professionnelles, jusqu'à quasi me retrouver à la rue et le seul qui était là à ce moment là pour m'apporter au moins un soutien moral, c'était mon nouveau compagnon malgré tous ces manquements et maintenant ce nouvel échec m'est insupportable.
finalement j'ai divorcé 6 ans plus tard, mon mari m'a donné une part de notre maison qu'il a gardée pour que je puisse acheter un logement d'ou personne ne pourrait me virer....j'avais pas prévu que c'était moi qui aurait envie de fuir. C'était un nouveau départ et pour mon compagnon aussi, je pensais qu'il avait la même motivation que moi à ce moment là, c'est pour le moins ce qu'il m'a dit.
Dubreuil a écrit : 27 juil. 2022, 14:45 Il a rien vidé du tout, vous saviez tout cela et vous avez laissé faire, parce que vous vouliez être aimée. Et vous vous dites que si vous le quittez vous perdrez ce confort toxique. En effet, ça vous regarde, mais... vous, vous êtes intacte, la même, avec cette expérience en plus, et c'est tout !
Vous avez raison, je voulais retrouver l'amour que mon mari me portait aux jours heureux, en mieux, sans les disputes et les histoires à dormir debout, alors j'ai bu ses paroles, ses gestes jusqu'en m'en saouler. Je suis la même surement mais avec des rêves et des ambitions revues strictement à zéro... Je rêve aujourd'hui d'un strict célibat et de ne plus voir personne. Revenir vers "mes amies" 8 ans plus tard.. au fait "vous aviez raison", c'est au dessus de mes forces. Nouer de nouveaux liens aussi, je n'en ai plus envie parce que la déception est à chaque fois au rdv.

Oui il parasite ma vie, ma maison, ma volonté et mon courage...je suis peut-être pas "vidée", mais en tout cas je sui psychologiquement atteinte par son comportement.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Passivité mortelle

Message par Dubreuil »

Alors il faut le mettre dehors. Un jour, votre équilibre mental, ce sera vous, ou lui...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Athénais
Messages : 5
Inscription : 24 juil. 2022, 08:13

Re: Passivité mortelle

Message par Athénais »

A notre rencontre nus étions tous les deux en détresse sociale, on s'en est sorti ensemble.

Sortir quelqu'un de la rue pour l'y remettre c'est très difficile.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Passivité mortelle

Message par Dubreuil »

Hum, vous vous prenez pour son sauveur ? Mauvais, mauvais tout cela. Vous stagnez, vous créez une dette faussement altruiste qui va vous limiter tous les deux.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Athénais
Messages : 5
Inscription : 24 juil. 2022, 08:13

Re: Passivité mortelle

Message par Athénais »

Non je ne prends pas pour son sauveur.
Je n'ai pas créée de dette, au moment de notre rencontre il avait des problème administratifs grave à régler, j'avais les compétences, une amie nous a présenté pour que je lui file un coup de main et puis ensuite il y a eu une forte attirance entre nous . Il ne me dois rien, je le lui ai dit et je ne suis pas faussement altruiste, sa femme l'avait quitté, son entreprise avait coulée, j'ai pensé à "un accident de la vie".
Donc comme dit plus haut, j'ai été sa bouée de sauvetage, certes, mais une fois revenu sur la plage je pensais qu'il apprendrai à nager, j'ai tout fait pour qu'il soit autonome, je l'ai dit, au départ je n'avais aucune intention de reformer un couple. Finalement il pu retrouver un équilibre social et un logement, nous avions des vies séparée, il était mon amant, c'était très bien comme ça et puis il a voulu plus et c'est vrai que je me suis laissée allée à la tentation.
Quand à nous limiter, si moi j'en souffre, sinon je serais pas là, lui ça lui va très bien, c'est la voie qu'il a choisit s'accommoder du minimum pourvu qu'il est toujours du temps libre.
J'admet le "confort toxique" affectif, qui fait que malgré tout ces manquements, j'ai de la tendresse pour lui et toujours autant d'attirance physique, parfois je me dis qu'il est mon opium, je sais que c'est pas bon, mais j'arrive pas à décrocher.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Passivité mortelle

Message par Dubreuil »

Hum, vous vous prenez pour son sauveur ? Mauvais, mauvais tout cela. Vous stagnez, vous créez une dette faussement altruiste qui va vous limiter tous les deux.
*** Je suis psy, et qu'elle s'applique ou non dans votre cas, je parlais de la DETTE SYMBOLIQUE en général.
Il faut lire le post "URGENT C'EST LE TOURNANT DE MA VIE", où je rassemble quelques unes de mes réponses sur divers sujets.

Dans la vie courante, quiconque fait du bien à autrui lui crée paradoxalement une dette.
La personne en est reconnaissante mais peut en vouloir à son bienfaiteur. En effet, en l’aidant il lui aura en quelque sorte prouvé qu’elle n’était pas en capacité de se prendre en charge.
De plus, sortie d’affaire, elle ne pourra plus " briller " devant lui, un peu comme s’il était un reproche de sa conscience, elle sera gênée de ce qui s’est passé, elle lui en voudra d’avoir été obligée d’avoir eu recours à lui, elle l’évitera.
Et s’il lui a rendu un service d’argent, une fois sur deux, il ne sera pas remboursé. Inconsciemment il gardera cet argent comme le remboursement du préjudice qu’il lui a causé en l’aidant. Beaucoup " d’ami(e)s " se sont fâché(e)s à vie pour avoir ignoré ce phénomène.
Autre versant : la personne ne vous lâche plus et devient dépendante des bénéfices secondaires que vous lui apportez.
Venir en " aide " à l'autre, certes, mais en acceptant, ou en lui en demandant de suite la réciprocité.
Et vous l'avez compris, quand on vous remercie, ne plus répondre " de rien.. " ou encore : " à votre service ". Le sentiment d'avoir été humain vous appartient. Vous l'avez fait parce que vous le vouliez, tant mieux, c'est à vous que vous avez fait du bien.
A plus forte raison si cela vous en a coûté, en temps, en dérangement, ou en réflexion, ce n'est pas rien !
Vous êtes libre de vos décisions, et vous n'êtes au service de personne !
Venir en aide à l'autre, c'est la plupart du temps créer une dette loin de la " reconnaissance " que certains aurait la naïveté, ou le narcissisme, d'attendre.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Passivité mortelle

Message par Dubreuil »

parfois je me dis qu'il est mon opium, je sais que c'est pas bon, mais j'arrive pas à décrocher.
*** Votre demande d'aide dans ce forum comporte votre réponse. Personne ne pourra rien pour vous tant que vos bénéfices secondaires à souffrir par cet homme seront plus fort que votre volonté d'arrêter votre dépendance à cette jouissance toxique. ( c'est vous qui le décrivez ainsi ! )
Allez voir un psy comportementaliste ,de visu, quand vous en aurez vraiment marre.
Il faut toucher le fond pour remonter.
Courage.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Répondre

Revenir à « Forum problème de couple »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 46 invités