Cela n’arrive t-il qu’à moi ?

[Tristana—]

Une fois de plus j’ai besoin de me vider et d’exprimer ce que je ressens .

C’est encore une scène hyper banale dont il aurait pu s’agir mais les gens ont toujours besoin de (me ? C’est la question . Est-ce que mon physique vulnérable attire ce genre de comportement ? ) provoquer .

J’étais tranquillement en train de faire mes courses. Je suis au rayon gâteaux et un paquet est tombé par terre car les rayons sont surchargés . Un type le ramasse et me jette un regard foudroyant . Je m’éloigne et lui dit que ce n’est pas moi qui l’ait fait tombé . Sur ces entrefaits sa copine arrive et ramasse un autre paquet tombé . Elle répond pour son compagnon en m’en disant que « je l’ai vu aussi » et que j’aurais pu le ramasser. Je précise que ce genre de situation m’arrive et je m’abstiens de jeter un regard mauvais à la personne des environs; d’ou ma question .

J’ai eu le tort de me justifier (j’aurais dû réagir autrement mais je ne parviens pas à me poser, même à mon âge - et mon éternel complexe découlant du fait que j’aurais soit disant une apparence de « gamine ». J’ai ça en horreur ) en disant que je ramassait assez de choses comme ça et que je n’étais pas plus mauvaise qu’elle. « Apparemment si » fut sa réplique .

Ça aurait pu s’arrêter là mais j’ai vraiment été heurtée et un « connasse » est sorti de ma bouche à l’envontre de cette personne se mettant à me tutoyer . Elle a poursuivi avec d’autres jolis noms d’oiseaux. Je trouve ça pire que tout alors je lui demande de ne pas me tutoyer. Et elle de répondre «  Tu me traites de connasse tu crois que je vais te vouvoyer ? » Je me sens bafouée (le regard accusateur et le tutoiement alors que je suis à l’aube de ma quarantaine ).
Suis-je la seule à être ainsi provoquée ?
Est-ce que mon physique vulnérable joue un rôle là dedans ? Je me questionne toujours là dessus.

Cinq minutes après avoir payé mes courses je m’en suis voulu de m’être emportée . J’aurais dû utiliser l’humour et lui demander si elle ne voulait pas une médaille.

Quoi qu’il en soit maintenant je me sens salie .

[kesiaa]

Quel est ce physique vulnérable dont vous parlez ?

[Tristana—]

Quel est ce physique vulnérable dont vous parlez ?

Je suis étroite d’épaules .
Mais cela ne répond pas à ma question .

Merci tout de même

[kesiaa]

Vous faites une fixette sur vos épaules étroites ? Cela peut rendre les gens qui sont mal dans leur peau désagréables aussi si vous vous confrontez à eux.
Leur laisser le dernier mot ce n'est pas les laisser nous salir, c'est ne pas rentrer dans leur jeux toxiques, dans lequel il y a toujours 2 perdants.

[Dubreuil]

Dans un autre post, vous avez déjà ce genre de comportement, qui ne relève pas d'un simple questionnement, vous semblez présenter une fragilité paranoïde qu'il serait bon de travailler avec un psychiatre, avec un traitement psychiatrique adéquat.

[Tristana—]

Dans un autre post, vous avez déjà ce genre de comportement, qui ne relève pas d'un simple questionnement, vous semblez présenter une fragilité paranoïde qu'il serait bon de travailler avec un psychiatre, avec un traitement psychiatrique adéquat.

Que voulez-vous dire par « vous aviez déjà ce genre de comportement qui ne relève pas d’un simple questionnement . » J’avoue ne pas comprendre.


J’ai effectivement sur réagi mais le regard accusateur était bien réel, d’où la remarque de la compagne du jeune homme dans la deuxième anecdote .

Je ne suis pas psychotique . Et je prends le minimum possible de médicaments (chaque moi, comme beaucoup de femmes ).

Cordialement

Ps : je viens de me renseigner sur le trouble dont vous me parlez . A chaud et sans recul on pourrait en effet me penser concernée . Il n’en est rien . Comme je l’ai expliqué, dans l’espace deux anecdotes dont j’ai parlé, cela n’était pas quelque chose d’injustifié (dans le premier j’attendais juste un « pardon », rien de plus rien de moi . Mais pas me faire agresser verbalement - son ton l’était - c’est d’ailleurs elle qui m’a empoignée verbalement alors que j’étais face à la borne de billets de trains . Dans le second cas , mes craintes n’étaient pas non plus injustifiées (même si je ne peux nier dans ce cas d’avoir mal réagi ) puisque le regard du type qui ramassait le paquet de gâteaux était réellement dirigé contre moi; D’OU la réaction de sa compagne (« vous l’avez vu aussi, vous auriez pu le ramasser ) arrivant trois secondes plus tard .

Ce qui est vrai c’est que j’ai une très grande insécurité (dû à une maltraitance à « faible échelle » - si tant est qu’on puisse en établir ) intérieure et une grande sensibilité .

[Tristana—]

Vous faites une fixette sur vos épaules étroites ? Cela peut rendre les gens qui sont mal dans leur peau désagréables aussi si vous vous confrontez à eux.
Leur laisser le dernier mot ce n'est pas les laisser nous salir, c'est ne pas rentrer dans leur jeux toxiques, dans lequel il y a toujours 2 perdants.

Merci pour cette sage réponse

Oui, c’est ma morphologie . J’ai déjà essayé la musculation mais c’est peine perdue . Le pire c’est que beaucoup de femmes aimeraient être comme moi .
Mais peut-être devrais-je en effet ne pas me fixer là dessus .

[Tristana—]

@ Mme Dubreuil : je prends votre conseil très au sérieux . Je n’hésiterai donc pas à prendre un rendez-vous avec un psychiatre afin de lui parler de ma problématique (bien qu’en ayant déjà parlé à un généraliste me suivant depuis 15 ans ) en la décrivant de façon circonstanciée .
Je parlerai bien sûr de vous puisque vous êtes à l’origine de ce diagnostic - à moins que vous ne le souhaitiez pas -
Je vous dirai donc ce qu’il en est de l’avis d’un psychiatre .

[Tristana—]

Vous faites une fixette sur vos épaules étroites ? Cela peut rendre les gens qui sont mal dans leur peau désagréables aussi si vous vous confrontez à eux.
Leur laisser le dernier mot ce n'est pas les laisser nous salir, c'est ne pas rentrer dans leur jeux toxiques, dans lequel il y a toujours 2 perdants.

Ce n’est pas le fait de leur laisser le dernier mot qui m’a fait me sentir salie mais le tutoiement .

[Tristana—]

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