Mon baluchon

Pour parler de tout et de rien en dehors de la psychologie.
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Ce matin,
Le facteur est passé...
J'avais un chandail que j'avais commandé en ligne... et une carte anonyme... mais pas anonyme en même temps. En fait, il n'y avait aucune adresse de retour sur l'enveloppe... mais j'ai reconnu l'écriture de ma mère sur le dessus.

Je suis arrivée face a un dilemme... je l'ouvre ou pas?
Pourquoi ne pas avoir écrit son nom sur le dessus, avec ses infos? Et je ne croyais pas qu'il était possible de poster une lettre sans adresse de retour... je croyais pour que ça se rende à bon port, on devait absolument l'écrire pour savoir d'où ça provient.

Mais bon, j'ai décidé de l'ouvrir.
C'est comme si je me disais que si je la jettais, j'allais vraiment me poser plein de questions... je suis vraiment curieuse. Et l'intrusion était déjà faite, je la ressentais déjà. À l'intérieur, il y avait 3 phrases.
On s'ennuie de toi.
Est-ce la même chose pour toi?
On te tend la main... xx

Pas de signature, rien. Une lettre incognito, qui n'est pas tant incognito. Ma mère écrit mal... donc c'est certain que j'ai reconnu son écriture... sur le coup, j'ai vécu plusieurs émotions. J'ai eu de la peine, je me suis sentie en colère... et j'ai pensé à la réponse à la question, en sachant que je ne vais pas lui répondre... en sachant que c'est Noël bientot... en me sentant coupable de ne pas prendre la main qu'elle me tend... puis après, tout part dans tous les sens... je me dis que ce n'est pas réellement une main tendue. C'est une proposition de recréer les liens... mais en même temps, je ne lui ai pas écrit à sa fête, ni quand elle était malade à l'hôpital... alors qu'est-ce qui pouvait lui faire penser que je pouvais m'ennuyer d'eux... et qu'est-ce qu'elle a réellement fait pour me tendre la main, pour être là pour moi. A-t-elle oublié nos dernières conversations dans lesquelles je lui parlais de mes abus, sans lui dire, mais en sachant qu'elle savait, que je parlais de mon père?

Elle a rien fait comme move depuis ça...
Donc ce n'est pas une main tendue... elle s'ennuie peut-être... rt la réalité, c'est que moi aussi je m'ennuie... et c'est la triste réalité. Il y a un côté de moi que je combats, de ne pas retourner vers eux... parce que je sais ce que je me fais vivre quand je prends cette décision... et je sais ce qu'ils me font vivre aussi. Et je choisis de ne pas vouloir ça... et de ne pas me faire violence en retournant vers eux... mais c'est certain qu'il y a eu des moments où j'ai pensé et que j'ai senti qu'ils m'aimaient... peut-être mal... mais quand même. On dirait que je m'ennuie de ce que je n'ai pas reçu. Et de voir cette carte, ça me rappelle que rien n'a changé... j'aurais aimé mieux qu'ils me laissent tranquille... comme, ma vie va bien. Il est où le problème... ma vie va bien depuis qu'ils ne sont plus dedans... mais ils sont là, à aller à la pêche... est-ce que je serai capable de manger le vers sans mordre à l'hameçon... sans qu'ils me capturent pour me manger... je vais leur jouer un tour! Le mieux serait que je vois le vers, et que je n'aille pas du tout envie de le manger, que je passe mon chemin en me disant que je vais me trouver de la bouffe encore meilleure! Comme celle de la gratification que je ressens envers moi de savoir que je suis l'unique responsable de mon succès au travail!!
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bon!!
Big news!
J'ai le poste dans le nord aussi.
On vient de savoir que les festivités de Noël sont annulées pour cette année par le gouvernement. Je serai en vacances, je trouve que c'est un peu stressant... être seule, ou presque, pendant les 17 jours!!
J'ai aussi eu mon rendez-vous pour ma gastroscopie et ma coloscopie... mardi dans 11 jours...

Donc, c'était quand même une grosse journée!
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bonsoir,
Hier, j'ai eu un rv différent avec ma psychologue.
J'ai fait une genre de crise de panique jeudi... j'avais du mal à respirer. Je pensais que j'avais la covid... et devant une incertitude, j'ai décidé de retourner me faire tester pour la covid... on dirait que j'avais besoin de me rassurer, ou de me bousiller... parce que je savais ce que ça pouvait faire, d'être en attente de test. Devoir rester à la maison, ne pas pouvoir aller voir ma psychologue. J'avais un rendez-vous avec ma massothérapeute aussi...

Finalement, après un check up avec un médecin, on m'a dit que j'étais top shape et que ça devait être juste l'anxiété qui m'a donné du mal à respirer.

Mais j'avais un rv avec ma psychologue avant mon rv avec le medecin. On a essayé de faire le rendez-vous par zoom, mais ça ne fonctionnait pas, donc on a fait le rendez-vous par téléphone... et c'était tellement différent.

Ma psychologue était moins silencieuse... dans le sens qu'elle parlait plus. Ça m'a fait réagir.
Normalement, elle ne parle vraiment pas beaucoup, mais sûrement que son corps parle, ou juste le fait d'être l'une devant l'autre, elle n'a pas besoin de parler... je sais déjà qu'elle est présente. Mais au téléphone, c'est comme s'il fallait qu'elle parle pour être là...

J'ai parlé de la carte de Noël de ma mère.
Elle m'a demandé si mon silence par rapport à eux, à mes parents, n'était pas intense... et je ne l'ai pas bien prix. Elle a dû me dire que ça faisait parti de son travail de me questionner... mais je me suis mise à pleurer en nommant que ça faisait 4 ans que je me ramassais dans son bureau pour parler de moi, ça m'a pris 3 ans avant de venir à bout de parler des abus... et que là, elle requestionnait le fait que j'ai décidé de mettre la carte dans une boîte, puis de fermer la boîte... même si je savais que dans un sens, je ressentais un manque de ne pas avoir de parents... d'en avoir mais de décider de ne plus les voir pour me protéger. Puis là, elle me demandait comme si ce que je faisais vivre à mes parents n'étaient pas trop intense... comme s'ils méritaient que je revienne vers eux, comme si ma psy pensait que je prenais pas la bonne décision, que je me vengeais. Je suis en colère, oui... mais je fais ça pour me protéger... parce que je ne suis pas capable de ne pas les laisser me penétrer, tout bord tout côté...

Je me suis sentie invalidée par LA personne qui connait toute mon histoire. Comme si elle ne prenait pas mon côté... comme si ça ne suffisait tout ce que je lui avais nommer pour qu'elle me croit. Elle est super neutre habituellement. Elle n'a pas besoin de parler. Et là, je sais pas, je me sentais comme trahie... ça m'a fait pleurer...

Je lui ai nommé comment je me sentais.
J'étais capable de dire que je sais qu'elle n'a pas d'opinion, et que ca fait parti de sa job de me faire questionner. Mais que je sentais que j'avais le droit de dire que je mettais la carte dans une boîte, et que je ne voulais pas rouvrir la boîte, comme si je ne m'ennuyais pas, comme si en quelque part, je souhaitais que les choses soient différentes, mais ces choses ne dépendent pas de moi. La seule chose que je peux faire, c'est de me protéger... c'est tout!

Elle m'a finalement dit que j'avais le droit, effectivement de vouloir me protéger, et de decider de ne pas leur répondre, de répondre par mon silence. C'est shity...

Ça m'a fait de quoi... mais ce n'était pas ça que je voulais. Les réactions en chaîne... je sais qu'une décision, qu'une action en entraîne une autre. Aller me faire tester, une deuxième fois la même semaine, c'était de mettre en échec mon emploi. Mettre en échec ma thérapie.... je me demande ce que je désire vraiment...

J'ai la chance de pouvoir prendre mes décisions.
Je ne veux pas prendre des décisions inconscientes. Ne pas être capable de dire que je veux partir dans le nord... si je bousille tout ce que j'ai ici, est-ce que je me sentirai plus libre pour quitter. Pas coupable de foutre le camp...
Dubreuil
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Re: Mon baluchon

Message par Dubreuil »

J'ai le poste dans le nord aussi.
*** C'est à dire ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Dans la même semaine, j'ai su que j'avais ma permanence à mon emploi actuel.

Et j'ai su que j'avais aussi le poste dans le nord, à Chisasibi, celui pour lequel j'ai eu une entrevue. Là où plusieurs de mes bonnes amies sont, avec Cath, les filles, Flo, Charlie... Marie Jacinthe qui est enceinte, Alex et Dave...

J'ai l'emploi et je peux décider ce que je veux.
Le problème c'est que je ne sais pas ce que je veux.
Je veux les deux... pour des raisons différentes... et quand je ne sais pas, je me sens anxieuse... et je m'arrange, consciemment ou pas, que quelque chose ne fonctionne pas... pour me mettre en échec... pour ne pas avoir à prendre la responsabilité de mes décisions.

Je me trouve déjà bonne de ne pas tout avoir fait éclater. Je me vois aller, on dirait qu'il faut que je me déjoue moi même. Je joue au démineur toute seule...
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bonsoir,
Je réfléchissais dans ma douche...
Et on dirait que j'ai un semblant de réponse qui m'est venu à l'esprit. Et c'est ce quime questionne encore plus.

On dirait que j'ai des objectifs différents, en même temps. J'aimerais être capable de devenir un adulte. Puis j'essaie vraiment de changer ma manière de oenser et de me dire que je vais être capable. Ma conceptualisation de la vie adulte rime avec la stabilité. On dirait qu'être adulte, c'est être casé dans la vie. Logement, emploi, vie amoureuse, enfants, animal domestique et tout le matériel qui te permet d'être un adulte... comme ça rimait avec les avoirs... l'argent. Je suis une adulte si j'économise un fond de pension et que j'ai une voiture... je me rappelle que lorsque j'avais vendu ma voiture il y a 3 ans, j'avais eu l'impression de rétrograder...

Et là, je fais beaucoup d'efforts pour m'investir dans ma vie d'adulte. Je réussis de petits objectifs... je suis dans le même logement depuis près de deux ans, j'ai passé ma probation! Je me sens vraiment fière de moi... je me vois déménager dans un logement autonome... j'ai hâte d'avoir un chat. Je prends aussi confiance en moi, en mes capacités relationnelles... j'aimerais avoir un copain, des enfants peut-être... m'établir en quelque part...

Ça fait des années que je déménage, à la recherche de moi-même. Comme, ça fait 10 ans que je passe jamais plus d'un an au même endroit. Et je commence à croire que je devrais avoir fini de bouger partout...

Ce côté, qui mise sur la stabilité, se dit que je devrais rester ici, avec mon travail... sachant que si je vais dans le nord, une fois mes amis partis, dans un an et demi... je ne verrai plus l'utilité d'être là. On me dit quand même que je pourrais faire de belles rencontres, de nouveaux amis, comme une famille. Cath, Alex, Marie-Ève ont trouvé l'amour dans le nord... peut-être que moi aussi je le trouverai... mais de savoir que je redéménagerais, dans un an et demi, possiblement... ne m'enchante pas. Je vois alors cette expérience comme une aventure! Un trip de gang... plus qu'une décision rationnelle...

Mais est-ce que ça vaut le détour...
Parce qu'il y a des aventures qui changent une vie à tout jamais. Aller dans le nord, c'est me mettre de l'argent de côté par exemple. C'est retrouvé un travail d'intervenante, auprès d'un peuple qui a été colonisé et traumatisé par les blancs... les écoles résidentielles, les abus sexuels, la déculturalisation... c'est dégueulasse... ces adultes, qui étaient jadis enfants, qui ont été enlevés a leur famille pour se ramasser dans des écoles, ont des enfants qui souffrent aussi de ce drame qui a causé tellement de tords... et c'est comme si les douleurs profondes se transmettent de génération en génération. Cette crainte de l'homme blanc, qui nomme savoir qu'est-ce qui est bon... est vraiment loin de mon approche.

J'ai juste peur d'incarner l'abuseur... alors que je suis une abusée moi aussi. J'ai peur d'avoir envie de vomir en entendant leurs histoires. Mais en même temps, est-ce que l'approche que j'aimerais avoir auprès d'eux pourrait me permettre de réparer quelque chose... en les validant... mais en me validant aussi... en voulant panser les blessures... les miennes avant tout. Mais je serai confrontée à la misère du monde, au temps glacial... mais du même coup à une grande chaleur humaine. C'est vraiment paradoxal!

Mon travail en ce moment me permet d'avoir un certain recul que je n'avais pas quand j'étais intervenante. À un certain moment donné, j'étais tellement déclenchée par tout que je me sentais en constante revivescence...

Ça me fait penser à ce que ma psy m'a finalement dit vendredi, en fin de rencontre. Je parlais que Kathia, mon intervenante, m'avait dit qu'elle n'avait plus l'impression de travailler auprès d'une TPL... et que ça m'avait dérangé, surtout qu'elleme collait un trouble de personnalité dependant dans le front, à cause de ma dépendance au système de santé et aux intervenants. Ma psychologue a essayé de me faire voir que c'était vrai dans un sens... bien que j'aille des fragilités, et peut-être une fondation poreuse et plus abandonnique, elle me disait que des personnes sans dx de santé mentale peuvent se retrouver avec des enjeux semblables aux miens... l'envie de tout bousiller. L'anxiété... tester les liens. Et vous voyez, même si c'était encore surprenant qu'elle parle autant, j'ai bien pris ce qu'elle m'a dit. Ça l'a mieux passé... j'acceptais de laisser un peu ma conception de moi-même de TPL... comme, je suis bien plus qu'une TPL... encore faut-il que j'accepte de faire le deuil des bénéfices secondaires...!
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon baluchon

Message par Dubreuil »

On s'ennuie de toi.
Est-ce la même chose pour toi?
On te tend la main... xx
*** Voilà la perversion dans toute sa splendeur. D'abord écrire "incognito", ne pas signer, faire intervenir le trouble, mystifier ce qui peut être simple, ne pas " se montrer ", agir dans l'ombre, se réjouir de l'impact que cela aura, du questionnement ou de la détresse que cela ^pourra occasioner. Se faire passer pour " le bon, le gentil ", la victime, mais qui pardonne en tendant la main. C'est du grand art !

J'ai l'emploi et je peux décider ce que je veux.
Le problème c'est que je ne sais pas ce que je veux.
*** Faire une liste pour chaque poste avec 2 colonnes : Le positif, et le négatif.
Refaire ensuite deux colonnes pour le négatif de chaque poste, en y mettant les bénéfices éventuels, et ce qui reste innaceptable.
Ce devrait déjà être plus clair.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Merci Mme Dubreuil.
Je ne veux pas faire du clivage...
Et peut-être que de vous comparer à ma psychologue en sera... quoique je ne la désidéalise pas complètement... mais j'aurais aimé que tant qu'à se prononcer ou à être plus "présente" au téléphone... à se faire exister plus, ou a plus émettre une opinion... c'est ça que j'aurais aimé sentir... une validation de cette perversion, de tous les sentiments que j'ai pu vivre par la suite...

Je ne sais pas si, par téléphone, le transfert et le contre transfert peuvent plus ressortir. J'ai l'impression que j'étais dans du transfert, quand je me suis mise à pleurer et que je lui ai dit que j'avais besoin qu'elle me valide, avec tout ce que je lui avais dit depuis 4 ans... que la chose à faire, c'était ce que j'avais fait... refermer la boîte, rester silencieuse. On dirait que c'est la première fois que je me demande si elle est maman, dans sa vie personnelle. Je ne connais rien d'elle. Absolument rien. Mais je me suis dit que c'était peut-être son coeur de mère, qui n'aimerait pas vivre "ce que je fais vivre à mes parents" qui a parlé... mais le problème c'est que, dans une situation où le parent est adéquat et n'a rien à se reprocher, peut-être qu'il peut devenir une victime de son enfant méchant et ingrat qui ne veut pas donner de nouvelles... ou qui choisit de répondre par son silence lors de la reception d'une carte de Noël... j'ai vraiment senti que ses interventions étaient teintées d'une opinion... mais quant à être justement teintées... j'aurais aimé qu'elles soient validantes pour moi... par respect de tout le chemin que j'ai fait, dans son bureau... toutes les confidences que je lui ai faite... ces fois où j'ai été capable de nommer, de m'entendre dire que j'ai été abusée... en ressentant que j'étais dans un environnement sécuritaire.

Vendredi prochain, je sais que je vais aborder tout ça avec elle. Je sais que ça vaut la peine... et je sais que c'est ma faute si on a fait une rencontre téléphonique... je suis allée me faire tester pour rien pour la covid... parce que mon anxiété était trop élevée avec ce que j'ai pu vivre dans ma semaine. Mais bon. La relation thérapeutique que j'ai avec ma psychologue est importante... et j'imagine que ça se travaille... en 4 ans, c'est la première fois que ça arrive...
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bonsoir,
J'ai vu ma psychologue tout à l'heure! Et pour vrai, ça l'a fait du bien de pouvoir lui nommer comment je m'étais sentie la semaine dernière lors de notre rendez-vous téléphonique. Elle s'est excusée si j'avais perçu d'elle qu'elle avait pris position. Elle m'a expliqué que c'était lon de son intention que je me sente coment je me suis sentie. Ça l'a fait du bien d'être validée là-dedans!

Sinon, ce fut une très grosse semaine pour moi!
Mais ça s'est bien passé! Mais disons que je devais vraiment réfléchir à ce que je voulais, parce que je voulais être capable de prendre une décision qui fait du sens avant la fin de la semaine. J'ai été ambivalente jusqu'à la dernière seconde on dirait! J'avais des arguments pour le projets d'aller dans le nord, et pour rester aussi. Et c'est drôle parce que je me rends compte que j'ai fait mon analyse vraiment en tenant en compte de se que je gagnais, plus que de ce que je perdais! Dans ma tête, il n'y avait pas de mauvaise décision... juste une décision basée sur ce que je voulais... et il y avait du positif dans les deux... donc j'ai eté capable de choisir, sans ressentir trop d'anxiété. J'étais bien relaxe, je n'étais pas dans l'impulsivité.

Finalement, j'ai choisi de rester où je suis.
Je suis fatiguée et je vais me coucher, mais je vous expliquerai plus longuement pourquoi je pense que c'est la meilleure décision pour moi actuellement. Je suis allée chercher le positif du projet du nord pour le ramener ici. Je vais déménager dans un appartement autonome, parce que je sens que je suis rendue là!
À plus tard, bonne nuit!
Dubreuil
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Re: Mon baluchon

Message par Dubreuil »

Je suis fatiguée et je vais me coucher, mais je vous expliquerai plus longuement pourquoi je pense que c'est la meilleure décision pour moi actuellement.
*** D'accord. Quand vous aurez du temps cool pour vous.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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