plus envie de rien
plus envie de rien
De quoi pourrais-je bien avoir envie ? De dormir, mais sans rêver, ou alors sans ces rêves durs et rugueux qui ressemblent trop à des cauchemars. De faire l’amour, mais sans devoir payer, ou sans devoir le mendier. D’être dans un ailleurs sans gravité, sans pesanteur. De douceur, de ne pas me sentir obligé de me méfier de tous et de tout, en particulier de moi-même.
En fait, je n’ai plus envie de rien. Rien ne peut de toute façon détourner mon esprit de l’anxiété qui s’y est enkystée.
En fait, je n’ai plus envie de rien. Rien ne peut de toute façon détourner mon esprit de l’anxiété qui s’y est enkystée.
Re: plus envie de rien
Bonjour,
Qu'attendez-vous de ce forum?
Cordialement.
Qu'attendez-vous de ce forum?
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Je peux m'entretenir avec vous par mail (10€ la réponse) ou par chat (20€ l'heure), je n'utilise ni Skype, ni le téléphone.
Contactez-moi par message privé pour convenir ensemble du jour et de l'heure du rendez-vous, merci de m'indiquer si nécessaire dans ce message votre pseudo sur le forum et un lien vers le(s) message(s) posté(s). Le paiement s'effectue au préalable via Paypal.
JE NE RÉPONDS PAS AUX MESSAGES PRIVES GRATUITEMENT.
Merci de votre compréhension.
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Re: plus envie de rien
Sans doute juste un écho. Si on me répond, c'est que ma voix est encore audible, c'est que j'existe encore un peu. Je mentirai si je disais que je cherche une piste ou un moyen d'aller mieux. J'envoie aussi dans d'autres directions des messages plus ciblés, vers des gens qui ont sans doute le pouvoir de m'aider. Mais par là c'est le grand silence..........
Re: plus envie de rien
C'est plutôt que vous n'avez pas entendu, car je vous avais répondu et vous n'avez pas donné suite.
Re: plus envie de rien
oui Enora, je me souviens. C'était agréable de parler avec vous. Je ne dis d'ailleurs pas que ce forum ne me répond pas, jusque que je n'attends pas de solution. Sans doute parce qu'exposer mes troubles me rend immédiatement confus, incohérent et contradictoire.
J’aimerais bien m’adresser un thérapeute qui ne commencerait pas l’entretien par « qu’est-ce qui vous amène ? ». J’ai tellement raconté ce que je crois être mon histoire, que j’ai fini par la transformer au mieux en quelque chose de vague, d’insipide et d’insignifiant, au pire en mensonge. Je ne sais pas parler de moi et de mon trouble. Je voudrais être comme une grosse vache chez le vétérinaire. Lui ne pose pas de question, il explore. Les gens qui vivent et qui travaillent avec moi n’ont pas besoin de me poser des questions pour s’apercevoir que quelque chose cloche : colère, isolement, oublis, travaux qui n’avancent pas, stress qui me liquéfie sur place, doutes, a-quoi-bonisme. Si je savais parler de moi, j’aurais déjà avancé sur la route par laquelle je veux rentrer chez moi, un chez moi que j’ai quitté depuis tellement d’années.
J’aimerais bien m’adresser un thérapeute qui ne commencerait pas l’entretien par « qu’est-ce qui vous amène ? ». J’ai tellement raconté ce que je crois être mon histoire, que j’ai fini par la transformer au mieux en quelque chose de vague, d’insipide et d’insignifiant, au pire en mensonge. Je ne sais pas parler de moi et de mon trouble. Je voudrais être comme une grosse vache chez le vétérinaire. Lui ne pose pas de question, il explore. Les gens qui vivent et qui travaillent avec moi n’ont pas besoin de me poser des questions pour s’apercevoir que quelque chose cloche : colère, isolement, oublis, travaux qui n’avancent pas, stress qui me liquéfie sur place, doutes, a-quoi-bonisme. Si je savais parler de moi, j’aurais déjà avancé sur la route par laquelle je veux rentrer chez moi, un chez moi que j’ai quitté depuis tellement d’années.
Re: plus envie de rien
Bah les vaches elles finissent leur vie à l'abattoir..
En tous cas on voit que vous avez toujours des envies...qui sont celles de tout être normalement constitué.
Pas si perdu que ça finalement..mais il vous faut l'assumer.
En tous cas on voit que vous avez toujours des envies...qui sont celles de tout être normalement constitué.
Pas si perdu que ça finalement..mais il vous faut l'assumer.
Re: plus envie de rien
Je vais essayer d'être plus clair, avec un exemple précis.
Juste un peu de contexte, d'abord : Je suis consultant dans une boite de 50 personnes, mon employeur vient de me "proposer" une rupture conventionnelle, parce que tout le monde sait bien que je ne parviens pas à faire prolonger les missions qu'on me confie, qu'en quatre ans j'ai été occupé à peine 50%. En mission chez un client, je ressens toute une foule de blocages qui m'empêchent d'être efficace, de "produire" suffisamment pour que le client ait envie de me garder.
Il y a dix jours, je croise un commercial qui me dit, puisque tu es désoccupé, peux-tu réfléchir à un outil qui ferait ci, qui ferait cela.
Le sujet m'intéresse et j'ai plein d'idées. Mais au moment de les mettre en application et de développer cet outil qui rendrait service, alors je me bloque et je suis incapable d'aller de l'avant. Je n'ai tout simplement plus envie d'avancer. Je suis comme une diligence qui serait immobilisée au milieu d'une rivière, et les chevaux n'ont pas envie d'avancer.
Juste un peu de contexte, d'abord : Je suis consultant dans une boite de 50 personnes, mon employeur vient de me "proposer" une rupture conventionnelle, parce que tout le monde sait bien que je ne parviens pas à faire prolonger les missions qu'on me confie, qu'en quatre ans j'ai été occupé à peine 50%. En mission chez un client, je ressens toute une foule de blocages qui m'empêchent d'être efficace, de "produire" suffisamment pour que le client ait envie de me garder.
Il y a dix jours, je croise un commercial qui me dit, puisque tu es désoccupé, peux-tu réfléchir à un outil qui ferait ci, qui ferait cela.
Le sujet m'intéresse et j'ai plein d'idées. Mais au moment de les mettre en application et de développer cet outil qui rendrait service, alors je me bloque et je suis incapable d'aller de l'avant. Je n'ai tout simplement plus envie d'avancer. Je suis comme une diligence qui serait immobilisée au milieu d'une rivière, et les chevaux n'ont pas envie d'avancer.
Re: plus envie de rien
vous me direz que c'est normal de ne pas avoir envie de faire du zèle pour une boîte qui s'apprête à me virer, fut-ce poliment.
mais ce que je décris là, c'est mon comportement de tout le temps, y compris lors de ma première mission, mes 15 premiers mois dans la société.
mais ce que je décris là, c'est mon comportement de tout le temps, y compris lors de ma première mission, mes 15 premiers mois dans la société.
Re: plus envie de rien
Bon, là je suis pris par le syndrome que je décrivais au début de ce fil : je parle, je parle, et je ne dis pas vraiment les choses.
En fait, j'alterne entre cette tendance au blocage et le contraire, c'est à dire une agitation inquiète mais pas très productive. La moyenne de tout cela ne fait pas un bon consultant.
En fait, j'alterne entre cette tendance au blocage et le contraire, c'est à dire une agitation inquiète mais pas très productive. La moyenne de tout cela ne fait pas un bon consultant.
Re: plus envie de rien
De quoi vous méfiez vous?ls618090 a écrit :De quoi pourrais-je bien avoir envie ? De dormir, mais sans rêver, ou alors sans ces rêves durs et rugueux qui ressemblent trop à des cauchemars. De faire l’amour, mais sans devoir payer, ou sans devoir le mendier. D’être dans un ailleurs sans gravité, sans pesanteur. De douceur, de ne pas me sentir obligé de me méfier de tous et de tout, en particulier de moi-même.
En fait, je n’ai plus envie de rien. Rien ne peut de toute façon détourner mon esprit de l’anxiété qui s’y est enkystée.
Si cela peut vous être utile, comme je me reconnais un peu à travers vos symptomes, j'ai identifié pour ma part plusieurs raisons, et en particulier des scènes qui m'ont amenée à être tentée d'abdiquer.
Par abdiquer je veux dire: lacher les rènes de ma vie, procrastiner, dormir...beaucoup...m'en remettre complètement à quelqu'un au risque de devenir une marionnette, me laisser couler, habitée par une immense lassitude.
Mais c'est dans ma nature de toujours chercher des solutions. C'est donc dans un hôpital psy que je suis allée chercher le professionnel pour traiter avec moi de ce problème qui à mon avis relève d'un syndrome post-traumatique.
Personnellement je n'ai pas envie de couler professionnellement et sentimentalement alors que je suis à l'aube de vraiment profiter de ma liberté.
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