bonsoir. je m'appelle mathieu, j'ai 23 ans. je vis sur la cote d'azur.
on m'a conseiller bien souvent, de venir parler sur un forum comme celui-ci, ou d'appeler SOS amitié, trop fier pour faire ca j'ai toujours refuser.
mais aujourd'hui je n'ai plus personne a qui parler, il y a bien ma famille , mais je parle tres peu avec ma famille.
en dehors de ma famille avant hier soir, personne ne m'a souhaiter bonne année, ce qui pour une personne de mon age ne doit pas etre tres courant.
j'avais écris tout un texte que j'ai supprimer sans faire expres.
alors je vais faire plus court. une relation que j'ai eu avec une fille m'a totalement detruis. j'ai toujours etais quelqu'un qui a peur de l'abandon.
j'ai eu une sexfriend . c'etait ce qui etait convenu au depart, sauf que je suis tomber tres amoureux.
je me suis toujours senti comme une roue de secours pour elle... je suis apparu quand elle venait de se faire larguer, je lui ai donner toute mon affection, malgres 900 km de distance entre elle et moi, on se voyait toutes les 6 semaines parce que je depensais tout mon argent pour voyager avec elle. etre avec elle. et c'etait toujours magique quand on etait ensemble. elle savait que je l'aimais, que je souffrais enormement de savoir qu'elle ne serai jamais a moi, mais elle ne voulait pas mettre un terme a cette relation parce que je lui etais totalement devoué et qu'elle adorait ca. naturellement ca a tres mal fini.
j'ai tellement donner sans jamais vraiment recevoir en retour, je suis tomber dans la depression, apres l'avoir perdu, je me couper, de plus en plus profond, jusqu'a ce que le sol de ma chambre soit tapisser de sang. de temps a autre j'ai tenter de commencer de nouvelles relations, j'avais besoin d'etre aimer a mon tour, que quelqu'un m'aide a mon tour, mais j'ai etais rejeter a chaque fois. y compris tres recemment ou une fille a decider de tromper son copain avec moi avant de me jeter. je savais que j'aurais du refuser mais j'avais tellement envie d'affection, de calin, en fin de compte j'ai etais utiliser comme un pur plan cul. enfin bref.
aujourd'hui je n'ai aucun diplome, je suis sans travail, j'ai demissioner deux fois de CDI a 35 h parce que je suis instable. je ne parle a plus personne. je me sens decconecté du monde. je n'arrive pas a concevoir que des gens qui autrefois etais attaché a moi, ont pu me laisser derriere eux alors que j'ai tellement besoins d'eux. je vois la mort comme une liberation. je n'arriverai plus a creer une nouvelle relation. je ne peux pas m'imaginer refaire confiance a quelqu'un... deconner autour d'un verre.. parler de tout et de rien... ce n'est plus possible ca me parait impossible.
laisser derriere
Re: laisser derriere
il suffirait de vous occuper de vous, de prendre soi de vous, avant de vous occuper des autres. En général quand on est en trop grand manque d'amour cela tourne vite au drame, l'autre ne se sent plus à la hauteur, il se sent impuissant et prisonnier et il va fInir par fuir en vous repoussant.
Vous prenez les choses à l'envers, il faut d'abord vous aimer vous même pour ensuite être aimé pour ce que vous êtes.
Venir en " aide " à l'autre est à coup sûr créer une dette loin de la " reconnaissance " que certains aurait la naïveté, ( ou le narcissisme ) d'attendre.
Pour certains, demander de l'aide ne demande pas de réponse. Parce que c'est intolérable de recevoir de l'autre, et que les bénéfices secondaires de " la plainte " sont bien plus gratifiants que l'humiliation d'avoir été pris à ses propres mots avec la venue d'un intrus dans les limites psychiques que nous nous sommes construites pour ne pas sombrer. Il y a une jouissance que d'être " au fond du trou ( ! ), de le faire savoir par touches délicates ou dans la provocation morbide.
La demande d'aide ne se contente pas d'une réponse positive ou d'une main tendue. Elle appelle à la totale compréhension, la symbiose que nous avions quand nous ne faisions qu'un, inconscient et bienheureux, dans le ventre de la mère. A l'impossible. Au manque fondamental. Et y répondre c'est parfois précipiter la personne dans la dépendance, " l'étouffement " extrême, éteindre son désir de " survie ".
Demander de l'aide c'est parfois surtout ne pas vouloir en recevoir.
Faire constater seulement " l'état des lieux ".
Montrer combien l'on souffre et combien cela nous rend fort et tout à la fois désespéré.
Etre triomphant et satisfait que cela soit dit, vu et entériné. Sauf qu'agir ainsi sur un forum d'entraide, c'est une dangereuse provocation !
Vous prenez les choses à l'envers, il faut d'abord vous aimer vous même pour ensuite être aimé pour ce que vous êtes.
Venir en " aide " à l'autre est à coup sûr créer une dette loin de la " reconnaissance " que certains aurait la naïveté, ( ou le narcissisme ) d'attendre.
Pour certains, demander de l'aide ne demande pas de réponse. Parce que c'est intolérable de recevoir de l'autre, et que les bénéfices secondaires de " la plainte " sont bien plus gratifiants que l'humiliation d'avoir été pris à ses propres mots avec la venue d'un intrus dans les limites psychiques que nous nous sommes construites pour ne pas sombrer. Il y a une jouissance que d'être " au fond du trou ( ! ), de le faire savoir par touches délicates ou dans la provocation morbide.
La demande d'aide ne se contente pas d'une réponse positive ou d'une main tendue. Elle appelle à la totale compréhension, la symbiose que nous avions quand nous ne faisions qu'un, inconscient et bienheureux, dans le ventre de la mère. A l'impossible. Au manque fondamental. Et y répondre c'est parfois précipiter la personne dans la dépendance, " l'étouffement " extrême, éteindre son désir de " survie ".
Demander de l'aide c'est parfois surtout ne pas vouloir en recevoir.
Faire constater seulement " l'état des lieux ".
Montrer combien l'on souffre et combien cela nous rend fort et tout à la fois désespéré.
Etre triomphant et satisfait que cela soit dit, vu et entériné. Sauf qu'agir ainsi sur un forum d'entraide, c'est une dangereuse provocation !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: laisser derriere
Et concernant " l'amour "....
" Je t'aime - moi non plus "
imaginons la rencontre entre un homme et une femme..
Comme nous sommes des femmes, partons du principe que c'est une femme qui pense, mais c'est exactement les mêmes pensées et comportement pour un homme. Lisez doucement pour bien tout intégrer :
- L'autre me regarde et commence à s'intéresser à moi, soit parce que ses hormones le travaillent, soit parce que je lui plais vraiment. Les deux peut-être.
- Bien sûr, ce sont des phénomènes hormonaux, mais peut-être que je lui plais aussi, que je l'intéresse pour ce que je suis. Qu'il a envie de me connaître.
- Je lui plais parce qu'il est seul, qu'il s'ennuie, qu'il a envie de faire l'amour, ou qu'il veut vivre une belle histoire.
- Je lui plais parce que je suis là au bon moment, que cela lui donne envie de vivre, de se prouver qu'il peut plaire aussi.
- En même temps je le regarde, et je le trouve à mon goût.
- L'autre continue à me regarder d'une façon fort agréable.
- Finalement je commence à être très contente de moi, s'il me regarde c'est que je dois être jolie, intéressante.
- Je fais mon possible pour lui donner une très bonne image physique de moi, et je le trouve pas mal non plus.
- L'autre me plait parce que je lui plais.
- Je lui plais, alors je me plais à moi aussi.
- J'ai une bonne image de moi donnée par cet homme, et cela fait que je m'aime.
- Et parce que je m'aime, je suis maintenant prête à aimer quelqu'un d'autre.
Et plus tard...
- Je commence à l'aimer de m'aimer comme je suis.
- Et comme il continue à me montrer que je peux être aimée, j'ai une très bonne image de moi.
- Finalement je m'aime à travers lui. Et lui s'aime à travers moi.
- Je me sens désirée, transformée, je suis prête à oser, j'aime être aimée et pour le remercier de m'aimer mon coeur déborde et je l'aime.
- Je lui suis reconnaissante qu'il m'aime et je vais tout faire pour garder cet amour, même changer s'il le faut. Qu'importe, je suis capable de tout, je me sens libre, aimée et j'ai envie quelqu'un aussi à aimer, puisqu'il m'aime.
Finalement, dans ce début de l'amour grossièrement raconté, on voit tout de même que pour le moment chacun vit dans un leurre. On commence à s'aimer soi-même, parce qu'on se sent aimé.
Donc, personne n'aime l'autre, mais uniquement soi-même : " Je t'aime, moi non plus. "
L'amour véritable viendra si l'autre s'est d'abord montré tel qu'il était, sans tricherie, sans mystère. Car le quotidien ne résiste pas au mensonge, même le plus sophistiqué. Parce qu'un jour l'autre dira :
- Mais quand je t'ai rencontré(e) tu n'étais pas comme ça !
Non, il n'était pas comme ça, il jouait un rôle pour être aimé, pour se consoler peut-être d'avoir été trahi avant, pour oublier une enfance difficile.
Ce qui s'est joué, c'est que chacun est arrivé avec l'amour de l'amour, l'amour de vouloir d'abord être aimé pour ensuite aimer ( ou faire semblant, même sans le savoir ! )
Si on parle d'un homme, mais c'est valable pour une femme : Un peu aussi comme s'il avait un grand sac d'amour et qu'il cherchait à qui le donner. Qu'importe, à la première personne qui le regardera, qui fera en sorte qu'il s'aimera à nouveau lui-même, parce qu'elle lui dira qu'il est " aimable ". Et il oubliera d'être lui-même, il jouera un rôle.
Soit un rôle qu'il joue à toutes les chaque fois, soit un rôle pour déguiser sa vérité d'homme qui n'a pas confiance en lui parce que son enfance ne le lui a pas permis, etc, et..
Dans les mois qui vont suivre, après la première petite phrase : - Je ne te croyais pas comme ça quand je t'ai connu(e), ou : - Tu as bien changé(e) je ne te reconnais plus ( !), les deux personnes vont enfin savoir qui elles sont vraiment. Et là, ce sera le moment fatidique :
Soit:
* On est rassuré l'un de l'autre, le lien est fort malgré tout, on a une bonne image de soi, on a pu être soi-même et vivre avec la personne sans peur de ne pas être aimé pour ce que l'on est.
Soit :
* On ne fait plus d'effort, on redevient ce que l'on était, on ne prend plus la peine de faire semblant. On en veut à l'autre de nous découvrir tel(le) que l'on est, de l'avoir déçu(e).
Et parce qu'on l'a déçu(e) on a plus confiance en soi, on a plus envie de se forcer. On devient vraiment agacé, excédé de soi et on ne s'aime plus.
- On ne s'aime plus, parce que l'autre nous a vu.
- On ne s'aime plus parce qu'il nous aime de moins en moins.
- On commence à moins l'aimer puisqu'il ne nous aime plus.
- On dit qu'on l'aime encore, mais on lui fait des reproches.
- On lui fait des reproches qui sont pour nous, pour ne pas avoir su le maintenir dans un lieu d'amour, où on s'aimait parce qu'il nous aimait.
- On lui en veut de ne plus nous aimer.
- On culpabilise d'être ce que l'on est.
- On le déteste, on ne le supporte plus.
- On ne s'aime plus soi-même, on veut le faire souffrir de ne plus nous aimer.
- On veut partir, divorcer, en finir.
Ni l'un ni l'autre n'est arrivé à regarder l'autre vraiment, il est resté dans l'illusion d'aimer l'autre alors qu'il était tout occupé à s'aimer lui-même. Il est resté coincé dans sa propre satisfaction d'être important pour l'autre, sans faire l'effort de le respecter en lui parlant sincèrement de ses attentes, de ses problèmes, de ses propres besoins. Pour continuer à se faire aimer de l'autre il ne s'est pas vraiment occupé de savoir qui il était, ce qu'il voulait, il est resté dans son propre désir qu'il soit comme il le souhaitait.
" Je t'aime - moi non plus "
imaginons la rencontre entre un homme et une femme..
Comme nous sommes des femmes, partons du principe que c'est une femme qui pense, mais c'est exactement les mêmes pensées et comportement pour un homme. Lisez doucement pour bien tout intégrer :
- L'autre me regarde et commence à s'intéresser à moi, soit parce que ses hormones le travaillent, soit parce que je lui plais vraiment. Les deux peut-être.
- Bien sûr, ce sont des phénomènes hormonaux, mais peut-être que je lui plais aussi, que je l'intéresse pour ce que je suis. Qu'il a envie de me connaître.
- Je lui plais parce qu'il est seul, qu'il s'ennuie, qu'il a envie de faire l'amour, ou qu'il veut vivre une belle histoire.
- Je lui plais parce que je suis là au bon moment, que cela lui donne envie de vivre, de se prouver qu'il peut plaire aussi.
- En même temps je le regarde, et je le trouve à mon goût.
- L'autre continue à me regarder d'une façon fort agréable.
- Finalement je commence à être très contente de moi, s'il me regarde c'est que je dois être jolie, intéressante.
- Je fais mon possible pour lui donner une très bonne image physique de moi, et je le trouve pas mal non plus.
- L'autre me plait parce que je lui plais.
- Je lui plais, alors je me plais à moi aussi.
- J'ai une bonne image de moi donnée par cet homme, et cela fait que je m'aime.
- Et parce que je m'aime, je suis maintenant prête à aimer quelqu'un d'autre.
Et plus tard...
- Je commence à l'aimer de m'aimer comme je suis.
- Et comme il continue à me montrer que je peux être aimée, j'ai une très bonne image de moi.
- Finalement je m'aime à travers lui. Et lui s'aime à travers moi.
- Je me sens désirée, transformée, je suis prête à oser, j'aime être aimée et pour le remercier de m'aimer mon coeur déborde et je l'aime.
- Je lui suis reconnaissante qu'il m'aime et je vais tout faire pour garder cet amour, même changer s'il le faut. Qu'importe, je suis capable de tout, je me sens libre, aimée et j'ai envie quelqu'un aussi à aimer, puisqu'il m'aime.
Finalement, dans ce début de l'amour grossièrement raconté, on voit tout de même que pour le moment chacun vit dans un leurre. On commence à s'aimer soi-même, parce qu'on se sent aimé.
Donc, personne n'aime l'autre, mais uniquement soi-même : " Je t'aime, moi non plus. "
L'amour véritable viendra si l'autre s'est d'abord montré tel qu'il était, sans tricherie, sans mystère. Car le quotidien ne résiste pas au mensonge, même le plus sophistiqué. Parce qu'un jour l'autre dira :
- Mais quand je t'ai rencontré(e) tu n'étais pas comme ça !
Non, il n'était pas comme ça, il jouait un rôle pour être aimé, pour se consoler peut-être d'avoir été trahi avant, pour oublier une enfance difficile.
Ce qui s'est joué, c'est que chacun est arrivé avec l'amour de l'amour, l'amour de vouloir d'abord être aimé pour ensuite aimer ( ou faire semblant, même sans le savoir ! )
Si on parle d'un homme, mais c'est valable pour une femme : Un peu aussi comme s'il avait un grand sac d'amour et qu'il cherchait à qui le donner. Qu'importe, à la première personne qui le regardera, qui fera en sorte qu'il s'aimera à nouveau lui-même, parce qu'elle lui dira qu'il est " aimable ". Et il oubliera d'être lui-même, il jouera un rôle.
Soit un rôle qu'il joue à toutes les chaque fois, soit un rôle pour déguiser sa vérité d'homme qui n'a pas confiance en lui parce que son enfance ne le lui a pas permis, etc, et..
Dans les mois qui vont suivre, après la première petite phrase : - Je ne te croyais pas comme ça quand je t'ai connu(e), ou : - Tu as bien changé(e) je ne te reconnais plus ( !), les deux personnes vont enfin savoir qui elles sont vraiment. Et là, ce sera le moment fatidique :
Soit:
* On est rassuré l'un de l'autre, le lien est fort malgré tout, on a une bonne image de soi, on a pu être soi-même et vivre avec la personne sans peur de ne pas être aimé pour ce que l'on est.
Soit :
* On ne fait plus d'effort, on redevient ce que l'on était, on ne prend plus la peine de faire semblant. On en veut à l'autre de nous découvrir tel(le) que l'on est, de l'avoir déçu(e).
Et parce qu'on l'a déçu(e) on a plus confiance en soi, on a plus envie de se forcer. On devient vraiment agacé, excédé de soi et on ne s'aime plus.
- On ne s'aime plus, parce que l'autre nous a vu.
- On ne s'aime plus parce qu'il nous aime de moins en moins.
- On commence à moins l'aimer puisqu'il ne nous aime plus.
- On dit qu'on l'aime encore, mais on lui fait des reproches.
- On lui fait des reproches qui sont pour nous, pour ne pas avoir su le maintenir dans un lieu d'amour, où on s'aimait parce qu'il nous aimait.
- On lui en veut de ne plus nous aimer.
- On culpabilise d'être ce que l'on est.
- On le déteste, on ne le supporte plus.
- On ne s'aime plus soi-même, on veut le faire souffrir de ne plus nous aimer.
- On veut partir, divorcer, en finir.
Ni l'un ni l'autre n'est arrivé à regarder l'autre vraiment, il est resté dans l'illusion d'aimer l'autre alors qu'il était tout occupé à s'aimer lui-même. Il est resté coincé dans sa propre satisfaction d'être important pour l'autre, sans faire l'effort de le respecter en lui parlant sincèrement de ses attentes, de ses problèmes, de ses propres besoins. Pour continuer à se faire aimer de l'autre il ne s'est pas vraiment occupé de savoir qui il était, ce qu'il voulait, il est resté dans son propre désir qu'il soit comme il le souhaitait.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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Ankh Jeevas
- Messages : 13
- Inscription : 03 janv. 2017, 00:12
Re: laisser derriere
dubreil, je crois que je suis incapable de porter un masque et de me "vendre" a quelqu'un comme une personne que je ne suis pas.
j'ai toujours montrer mes defaults comme mes qualité des le depart.
que ce soit mon premier grand amours, la seule fille a ne m'avoir jamais aimer, ou cette "sexfriend", je crois vraiment qu'en leur donnant autant, elles ont realiser a quelle point elle pourrait plaire. elle manquait toutes les deux de confiances en elles et m'ont abandonner quand elles ont realisé qu'elles pourraient avoir bien mieux que moi.
et je me demande en effet si le fait d'attendre d'etre aidé a mon tour fait de moi un narcissique. quand une personne a qui je parlais encore recemment a proposer de venir chez elle pendant un moment pour me changer les idée, j'ai accepter, j'y suis allé, et tres vite cette personne m'a embrasser. le 3 eme jour. etant donné que sa relation avec son copain ne marchait pas je me suis mis a esperer, mais en fin de compte apres avoir obtenu ce qu'elle voulait elle a mis une distance entre elle et moi. je me suis senti encore une fois utilisé.. ca serait trop long de tout raconter mais ce genre de choses est arrivé tres souvent pour moi. et je ne le supporte plus. j'ai arreter de boire de manger, j'ai fini a l'hopital quelque jour plus tard. c'etait il y a un mois.
j'ai le sentiments de passer en permanence apres un autre mec alors je me demande vraiment ce que j'ai de moins qu'eux.
et dans un sens j'aurais etais pret a faire souffrir une autre personne pour sortir avec sa copine. je ne suis plus vraiment sur de quoi que ce soit,
de si j'ai meriter de me retrouver seul, de si tout ca n'est pas une question de manque de chance, j'ai appris recemment que mon pere est un depressif chronique. et qu'alors je me croyais different de lui, je reproduis les memes erreurs.
j'etais pret a me lancer a fond dans la recherche d'un travail pour pouvoir me concentrer a autre chose, puis ce soir cette fille qui s'est bien foutu de ma gueule m'a contacter pour me dire que malgres ma tentative de suicide on pourrait continuer a se parler , je devrais etre content , mais elle a aussi preciser qu'on ne sortirait jamais ensemble pour pas que je me "fasse d'espoir". et en fin de compte, je n'ai meme pas vraiment de sentiments forts pour cette personnes ! elle me plait je rigole pas mal avec, je voudrais juste qu'une personne m'aime. mais aujourd'hui je sias aussi que cen'est plus possible, je ne suis pas dans un etat qui me permettra d'attirer l'attention de qui que ce soit.
je me sens completement bloqué . et meme quand je me calme et reflechis, que pendant un instant je me dis que je PEUX me battre pour mon avenir, il suffit que je pense a la mauvaise chose, a ces personnes a qui je tenais et qui ne sont plus la, et je n'arrive plus a controler mes emotions. un jour je me sens pret a repartir et le lendemain je prend 3 ou 4 verre de whisquy pour attenuer la douleur et je me coupe. je sais que personne ne vas etre la pour moi si je suis dans cet etat, mais j'arrive pas a trouver la force d'avancer par moi meme. j'imagine que la mort est une liberation, que tu fermes les yeux et que tu te sens en paix. et toute ces emotions qui je n'arrive plus a endurer disparaissent.
j'ai toujours montrer mes defaults comme mes qualité des le depart.
que ce soit mon premier grand amours, la seule fille a ne m'avoir jamais aimer, ou cette "sexfriend", je crois vraiment qu'en leur donnant autant, elles ont realiser a quelle point elle pourrait plaire. elle manquait toutes les deux de confiances en elles et m'ont abandonner quand elles ont realisé qu'elles pourraient avoir bien mieux que moi.
et je me demande en effet si le fait d'attendre d'etre aidé a mon tour fait de moi un narcissique. quand une personne a qui je parlais encore recemment a proposer de venir chez elle pendant un moment pour me changer les idée, j'ai accepter, j'y suis allé, et tres vite cette personne m'a embrasser. le 3 eme jour. etant donné que sa relation avec son copain ne marchait pas je me suis mis a esperer, mais en fin de compte apres avoir obtenu ce qu'elle voulait elle a mis une distance entre elle et moi. je me suis senti encore une fois utilisé.. ca serait trop long de tout raconter mais ce genre de choses est arrivé tres souvent pour moi. et je ne le supporte plus. j'ai arreter de boire de manger, j'ai fini a l'hopital quelque jour plus tard. c'etait il y a un mois.
j'ai le sentiments de passer en permanence apres un autre mec alors je me demande vraiment ce que j'ai de moins qu'eux.
et dans un sens j'aurais etais pret a faire souffrir une autre personne pour sortir avec sa copine. je ne suis plus vraiment sur de quoi que ce soit,
de si j'ai meriter de me retrouver seul, de si tout ca n'est pas une question de manque de chance, j'ai appris recemment que mon pere est un depressif chronique. et qu'alors je me croyais different de lui, je reproduis les memes erreurs.
j'etais pret a me lancer a fond dans la recherche d'un travail pour pouvoir me concentrer a autre chose, puis ce soir cette fille qui s'est bien foutu de ma gueule m'a contacter pour me dire que malgres ma tentative de suicide on pourrait continuer a se parler , je devrais etre content , mais elle a aussi preciser qu'on ne sortirait jamais ensemble pour pas que je me "fasse d'espoir". et en fin de compte, je n'ai meme pas vraiment de sentiments forts pour cette personnes ! elle me plait je rigole pas mal avec, je voudrais juste qu'une personne m'aime. mais aujourd'hui je sias aussi que cen'est plus possible, je ne suis pas dans un etat qui me permettra d'attirer l'attention de qui que ce soit.
je me sens completement bloqué . et meme quand je me calme et reflechis, que pendant un instant je me dis que je PEUX me battre pour mon avenir, il suffit que je pense a la mauvaise chose, a ces personnes a qui je tenais et qui ne sont plus la, et je n'arrive plus a controler mes emotions. un jour je me sens pret a repartir et le lendemain je prend 3 ou 4 verre de whisquy pour attenuer la douleur et je me coupe. je sais que personne ne vas etre la pour moi si je suis dans cet etat, mais j'arrive pas a trouver la force d'avancer par moi meme. j'imagine que la mort est une liberation, que tu fermes les yeux et que tu te sens en paix. et toute ces emotions qui je n'arrive plus a endurer disparaissent.
Re: laisser derriere
Vous n'avez pas compris le sens de " Je t'aime moi non plus "... relisez posément, élevez votre esprit et vos déductions, réfléchissez. Il y a là la réponse fondamentale du déboire amoureux. De la projection amoureuse qui nous détruit à petit feu, alors que justement, tout est permis. L'amour est autre chose que la peur et la possession.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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Ankh Jeevas
- Messages : 13
- Inscription : 03 janv. 2017, 00:12
Re: laisser derriere
ca veut dire que si je veux tellement etre aimé, c'est parceque... je cherche a me prouver que je peux etre aimer et etre important pour quelqu'un, pour en faite m'aimer moi meme a travers les sentiments d'une autre personne?
en fin de compte je me ficherais d'avoir des sentiments pour cette personne, la première venue qui craquerait pour moi m'irait. je cherche desesperement a etre aimer parce que je ne m'aime pas moi, mais paradoxalement je ne peux vraiment vivre l'amour si je ne m'aime pas moi a la base?
alors donc je devrais m'occuper de moi avant tout et mettre de cotès le fait de me trouver une copine jusqu'a ce que je sois "pret" pour ca.
je crois que je comprend ce que vous me dites et ca sonne vraiment tres juste.
et c'est pas comme si j'avais pas deja entendu ca. je sais que c'est veridique.
je sais que je devrais m'occuper de moi maintenant, me concentrer sur le travail, mes projets d'avenirs, me re-sociabilisé faire l'effort de sortir de faire des rencontres. c'est surement ce que je vais faire. malgres tout j'ai l'impression de rater quelque chose, un sens profond a la vie. quelque chose mais je n'arrive pas a mettre le doigt sur quoi . j'ai parfois des sensations bizarres, en pleins milieu de la journée même au travail desfois il y a quelque mois quand j'avais encore un job, je déconnecte. je me sens comme en train de rever debout. je n'arrive plus a me concentrer sur quoi que ce soit.
des sensations d'irréel comme ca sans raisons. je n'ai jamais vraiment parler de ca a quelqu'un parce que je n'arriverais pas a m'expliquer de toute facon, quelque chose cloche mais je ne sais pas quoi. mais si je ne peux rien faire pour ca je peux au moins m'occuper de moi en effet maintenant.
en fin de compte je me ficherais d'avoir des sentiments pour cette personne, la première venue qui craquerait pour moi m'irait. je cherche desesperement a etre aimer parce que je ne m'aime pas moi, mais paradoxalement je ne peux vraiment vivre l'amour si je ne m'aime pas moi a la base?
alors donc je devrais m'occuper de moi avant tout et mettre de cotès le fait de me trouver une copine jusqu'a ce que je sois "pret" pour ca.
je crois que je comprend ce que vous me dites et ca sonne vraiment tres juste.
et c'est pas comme si j'avais pas deja entendu ca. je sais que c'est veridique.
je sais que je devrais m'occuper de moi maintenant, me concentrer sur le travail, mes projets d'avenirs, me re-sociabilisé faire l'effort de sortir de faire des rencontres. c'est surement ce que je vais faire. malgres tout j'ai l'impression de rater quelque chose, un sens profond a la vie. quelque chose mais je n'arrive pas a mettre le doigt sur quoi . j'ai parfois des sensations bizarres, en pleins milieu de la journée même au travail desfois il y a quelque mois quand j'avais encore un job, je déconnecte. je me sens comme en train de rever debout. je n'arrive plus a me concentrer sur quoi que ce soit.
des sensations d'irréel comme ca sans raisons. je n'ai jamais vraiment parler de ca a quelqu'un parce que je n'arriverais pas a m'expliquer de toute facon, quelque chose cloche mais je ne sais pas quoi. mais si je ne peux rien faire pour ca je peux au moins m'occuper de moi en effet maintenant.
Re: laisser derriere
[quote="Ankh Jeevas"]
j'etais pret a me lancer a fond dans la recherche d'un travail pour pouvoir me concentrer a autre chose, puis ce soir cette fille qui s'est bien foutu de ma gueule m'a contacter pour me dire que malgres ma tentative de suicide on pourrait continuer a se parler ,/quote]
Pour être présent à vous-même, essayez d'apprendre à dire NON, dès que vous sentez que vous n'êtes pas dans l'histoire, ou pas content, ou pas heureux.
En effet soyez égoïste, pensez à vous en premier, protégez-vous de ce que vous savez qui peut vous faire mal.
Les personnes traumatisées attirent les prédateurs, c'est comme ça...
C'est votre tristesse et votre état de " victime " qui attirent, qui sans doute donnent aux autres le souhait de vous " aider ". Si vous êtes dépressif et dépendant de l'amour de l'autre, votre comportement ne peut que faire peur à celles qui cherchent une relation saine basée sur le partage équitable.
On ne peut pas aimer si on a pas réglé ses problèmes les plus cruciaux, on a pas le droit de les faire peser sur quelqu'un d'autre.
C'est toute une façon de vivre et de penser qu'il vous faudrait revoir...
C'est dans des entretiens psys de visu que vous pourriez peu à peu reprendre confiance en vous... ou en faisant partie d'un groupe de parole, etc...
L’abandonnisme est le fait de ressentir un fort sentiment d’inquiétude voire d’insécurité en lien avec l’appréhension d’être quitté par la personne que l’on aime. Ce phénomène qui touche en majorité les hommes est souvent lié à l’enfance ou à l’éducation reçue étant plus jeune. C’est par exemple le cas lorsque les personnes qui ont été abandonnées par leurs parents, ont vécues le décès du père ou de la mère en étant très jeune ou qui n’ont pas reçu suffisamment d’amour par leurs proches.
La difficulté qui se pose est que bien des années après, lorsque ces enfants deviennent adultes, les troubles persistent et créent des situations délicates au sein de leur propre couple. Cette situation a pour conséquence de créer des tensions entre les partenaires et cela pour plusieurs raisons.
j'etais pret a me lancer a fond dans la recherche d'un travail pour pouvoir me concentrer a autre chose, puis ce soir cette fille qui s'est bien foutu de ma gueule m'a contacter pour me dire que malgres ma tentative de suicide on pourrait continuer a se parler ,/quote]
Pour être présent à vous-même, essayez d'apprendre à dire NON, dès que vous sentez que vous n'êtes pas dans l'histoire, ou pas content, ou pas heureux.
En effet soyez égoïste, pensez à vous en premier, protégez-vous de ce que vous savez qui peut vous faire mal.
Les personnes traumatisées attirent les prédateurs, c'est comme ça...
C'est votre tristesse et votre état de " victime " qui attirent, qui sans doute donnent aux autres le souhait de vous " aider ". Si vous êtes dépressif et dépendant de l'amour de l'autre, votre comportement ne peut que faire peur à celles qui cherchent une relation saine basée sur le partage équitable.
On ne peut pas aimer si on a pas réglé ses problèmes les plus cruciaux, on a pas le droit de les faire peser sur quelqu'un d'autre.
C'est toute une façon de vivre et de penser qu'il vous faudrait revoir...
C'est dans des entretiens psys de visu que vous pourriez peu à peu reprendre confiance en vous... ou en faisant partie d'un groupe de parole, etc...
L’abandonnisme est le fait de ressentir un fort sentiment d’inquiétude voire d’insécurité en lien avec l’appréhension d’être quitté par la personne que l’on aime. Ce phénomène qui touche en majorité les hommes est souvent lié à l’enfance ou à l’éducation reçue étant plus jeune. C’est par exemple le cas lorsque les personnes qui ont été abandonnées par leurs parents, ont vécues le décès du père ou de la mère en étant très jeune ou qui n’ont pas reçu suffisamment d’amour par leurs proches.
La difficulté qui se pose est que bien des années après, lorsque ces enfants deviennent adultes, les troubles persistent et créent des situations délicates au sein de leur propre couple. Cette situation a pour conséquence de créer des tensions entre les partenaires et cela pour plusieurs raisons.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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Ankh Jeevas
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- Inscription : 03 janv. 2017, 00:12
Re: laisser derriere
Demain je commence a un nouveau job. si tout se passe bien je serai en 35 h , c'est un cdi, et je touche un peu plus que le SMIC.
c'est un premier pas en avant et une chance de plus de me remettre sur pied.
néanmoins je sais que ca va être long, très long de retrouver la personne que j'étais avant de me retrouver plonger dans ce monde noir et glauque dans lequel j'ai le sentiment de vivre depuis deux ans. je n'aurai pas d'amis probablement pour les mois a venir, je dois me concentrer sur ce nouveau job pour être sur de faire du bon travail et de pouvoir rester jusqu'à être économiquement stable. je considère ca comme la "phase 1" .
j'ai extrêmement peur de ne pas réussir a supporter la solitude assez longtemps. et pour le moment j'ai pas les moyens de sortir je ne sais pas trop ou pour tenter de rencontrer du monde. ne serais-ce que pour les 3 mois a venir je devrais économiser le moindre centime possible pour être a l'abri "économiquement". et puis j'aimerais me sentir plus "fort" dans ma tete avant de me remettre a fréquenter du monde.
je ne veux plus souffrir et même si ca me parait compliqué pour le moment, retrouver mon optimisme et ma détermination d'avant est tout ce que je souhaite. je ne sais pas encore si ca va marcher cette fois , et que je vais finalement gagner contre moi même, mais je vais essayer au moins.
merci pour vos conseils et votre ecoute.
c'est un premier pas en avant et une chance de plus de me remettre sur pied.
néanmoins je sais que ca va être long, très long de retrouver la personne que j'étais avant de me retrouver plonger dans ce monde noir et glauque dans lequel j'ai le sentiment de vivre depuis deux ans. je n'aurai pas d'amis probablement pour les mois a venir, je dois me concentrer sur ce nouveau job pour être sur de faire du bon travail et de pouvoir rester jusqu'à être économiquement stable. je considère ca comme la "phase 1" .
j'ai extrêmement peur de ne pas réussir a supporter la solitude assez longtemps. et pour le moment j'ai pas les moyens de sortir je ne sais pas trop ou pour tenter de rencontrer du monde. ne serais-ce que pour les 3 mois a venir je devrais économiser le moindre centime possible pour être a l'abri "économiquement". et puis j'aimerais me sentir plus "fort" dans ma tete avant de me remettre a fréquenter du monde.
je ne veux plus souffrir et même si ca me parait compliqué pour le moment, retrouver mon optimisme et ma détermination d'avant est tout ce que je souhaite. je ne sais pas encore si ca va marcher cette fois , et que je vais finalement gagner contre moi même, mais je vais essayer au moins.
merci pour vos conseils et votre ecoute.
Re: laisser derriere
Bon courage, tu trouveras de l'écoute ici, "au pire". 
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