y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

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survivant60000
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y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par survivant60000 »

Bonsoir,

Je vous écris aujourd'hui comme une de mes dernières tentatives de lutte contre la vie, je ne sais même pas quoi attendre, je pense quasi tous les jours au suicide et cela me procure un soulagement énorme j'ai bien l'impression qu'il ne me reste absolument rien d'autre.

Alors j'ai 29 ans, je vais vous refaire les principales étapes traumatisantes de ma vie, je pense que si je n'ai pas complètement versé dans la démence c'est que de base j'avais un mental assez fort. Au lieu de raconter ce qui fera allonger le message je préfère plutôt retracer les principaux traumatismes.

Enfance :

-Harcèlement par les pairs au quartier et à l'école (tape, moqueries)
-Abus sexuel que nous avons subis moi et mon meilleur ami par d'autres adolescents à l'époque
-Grand frère qui me rabaissait à chaque fois que j'avais la moindre initiative il a complètement fracassé ma confiance ne moi
-Mère hyper protectrice qui s'inquiète pour un rien

Adolescence :

-Moqueries au collège puis au lycée.

Après 18 ans :

- Exclusion du lycée pour triche, je rebondis dans une école privée et je réussis à avoir mon bac. J'étais content, je passais enfin de bons moments de vie.

- Quelques mois après, un criminel qui trainait la ou j'habitais fonce sur moi avec sa voiture faisant mine de m'écraser (cet épisode m'a beaucoup marqué). La même année, pendant un examen j'ai rendu ma copie en oubliant de mettre mon nom. Quelqu'un d'autre a profité pour mettre son nom de famille. J'ai du batailler des semaines et des semaines à la fac pour que je puisse avoir mon année.

- Je passe mon année et la alors, je décide de me retirer de la vie, réduisant ma vie à la fac et à la maison, alors qu'avant je sortais souvent, je décide de quitter mon pays pour venir en France.

En France :

- Quelle bénédiction, une autre vie, d'autres personnes, un nouveau départ.
- La solitude me ronge pendant toute ma première année, je passais parfois des semaines à ne parler à personne à 24 ans c'était dur.
- Deuxième année, je me lie d'amitié avec deux autres gars de ma promo, ça a tout changé, même si pendant les semaines ou ils étaient en stage je retombais dans une énorme solitude.
- Cette année la, j'étais en classe, j'ai eu l'impression qu'un mec de ma promo s'est frotté a moi, depuis ça m'a obsédé, je ne suis pas sur de l'abus mais mon intuition me dit que ce fut un. Depuis ce jour la, je ne crois pas avoir eu une érection digne de ce nom. (j'ai eu ensuite des pensées intrusives de ce moment pendant plus d'un an).
- A la fin de cette année je rencontre mon actuelle copine, elle était vierge, et moi également quasiment (un seul "rapport" avant cela).


Alors à partir de cette période ma copine était un réel soulagement, même si au début je n'étais pas trop fier d'être avec elle (elle ne correspondait pas aux standards de beauté disons) mais j'ai quand même vu au delà du physique. Au milieu de notre relation j'ai découvert qu'elle a était folle amoureuse de deux mecs avant que je la connaisse, mais qu'elle continuait à aller voir leurs profils internet. Malgré cela j'ai passé la page et j'ai cru à son explication. Je l'ai même motivé à perdre du poids et maintenant elle est vraiment belle. Mais elle me traite comme de la merde quasiment, parce que c'est facile pour elle, je n'ai pas de famille ici, ni d'amis, rien du tout. Alors elle se permet d'être violente, de me dire des méchanceté de ne pas me parler pendant des jours, dès qu'une chose qui ne va pas dans son sens. Elle me fait montrer à chaque instant que je ne suis qu'un choix par défaut. Vous pourriez me dire : vas en trouver une autre. Mais qui voudrait de moi, je suis moche, j'ai une petite verge, mon érection est rarement dure, et je suis précoce. En plus du fait que je l'aime, le fait que je sois persuadé que je ne trouverai jamais une autre personne me retient et me fait supporter cela contre toute dignité.

Au début de cette année j'ai enfin eu le boulot de mes de rêves, après tant d'années d'isolement, j'étais tellement content, mais très vite le bureau est devenu un cauchemar : un de mes collègues m'a frôlé une fois et depuis à chaque fois qu'il passe pour aller à la photocopieuse j'ai peur qu'il abuse de moi, je n'ai aucune preuve tangible ou rationnelle qu'il veuille abuser de moi, mais il y a beaucoup de faits douteux, j'ai l'impression qu'il fait exprès de me croiser dans le couloir. Par ailleurs, je m'entendais bien avec mes collègues au début, mais maintenant tout le monde m'ignore il ne relève quasi jamais ce que je dis, je me prends des vents quasi tous les jours.

Je vois un psy, au début les séances étaient bonnes et productives, mais je suis un peu sceptique après les deux séances premièrement il a essayé de me faire relativiser les abus "c'est vrai c'est des abus, mais des abus mineurs" (personnellement je trouve ça inadmissible, un abus est un abus). Ensuite, la dernière séance (par téléphone) il semblait complètement désintéressé (faisant des choses en fond : bruit de robinet, bruit de choses en manipulations et ses "hum hum uhum").

Je ne vois absolument aucune issue sur terre, et n'étant pas croyant je ne peux espérer une vie dans l'au-delà, il ne me reste que la solution du soulagement que procure la mort. Je suis skotché dans cette vie. Je n'ai plus de force pour lutter, j'ai tout essayé pourtant : réussir professionnellement, thérapie, changer de perspectives. Je suis clairement trop faible pour survivre, ce qui d'ailleurs démenti la théorie de la sélection naturelle, je n'aurais jamais du exister dans ce cas.
survivant60000
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par survivant60000 »

J'aimerais tellement m'en sortir et avoir une vie normale je ne souhaite rien d'autre mais c'est inaccessible
Amelie A
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par Amelie A »

Qu’appelez-vous une vie normale ?

Et quel genre de psy êtes-vous allé voir ?
Dubreuil
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par Dubreuil »

-Abus sexuel que nous avons subis moi et mon meilleur ami par d'autres adolescents à l'époque
*** Qui le sait ? Et avez-vous porté plainte ?
Premier traumatisme sexuel

- Quelques mois après, un criminel qui trainait la ou j'habitais fonce sur moi avec sa voiture faisant mine de m'écraser (cet épisode m'a beaucoup marqué).
*** Second traumatisme psychique

La même année, pendant un examen j'ai rendu ma copie en oubliant de mettre mon nom. Quelqu'un d'autre a profité pour mettre son nom de famille.
*** Troisième traumatisme psychique

je décide de quitter mon pays pour venir en France
*** Quel est votre pays ?

- Cette année la, j'étais en classe, j'ai eu l'impression qu'un mec de ma promo s'est frotté a moi, depuis ça m'a obsédé, je ne suis pas sur de l'abus mais mon intuition me dit que ce fut un.

. Vous pourriez me dire : vas en trouver une autre.
*** Non, on ne quitte pas quelqu'un pour retrouver quelqu'un d'autre, on " se retrouve " d'abord soi-même, et on travaille sur son indépendance.

Au début de cette année j'ai enfin eu le boulot de mes de rêves, après tant d'années d'isolement, j'étais tellement content, mais très vite le bureau est devenu un cauchemar
*** Il faut travailler cela, sur " l'homosexualité ", et l'abus sexuel, lié aux premières expériences traumatiques, pour ne plus avoir peur et savoir réagir.

Je vois un psy, au début les séances étaient bonnes et productives, mais je suis un peu sceptique après les deux séances premièrement il a essayé de me faire relativiser les abus "c'est vrai c'est des abus, mais des abus mineurs" (personnellement je trouve ça inadmissible, un abus est un abus).
*** Vous avez raison.

Ensuite, la dernière séance (par téléphone) il semblait complètement désintéressé (faisant des choses en fond : bruit de robinet, bruit de choses en manipulations et ses "hum hum uhum").
*** Il faut de toute façon suivre toujours une thérapie " de visu ". Sinon le transfert ne peut pas être analysé correctement, ni le contre-transfert, et le climat émotionnel est tronqué.

Vous seul pouvez décider de l'issue de votre existence.
Pourtant, il me semble que pour avoir survécu à vos traumatismes passés, vous avez en vous une belle énergie qui demande surtout à être utilisée intelligemment et à bon escient.
Vous n'avez pas encore trouvé l'aide et le réconfort pouvant stimuler vos potentialités, mais avant d'abandonner, ressaisissez-vous, trouvez encore le courage de réviser vos croyances fatalistes, tournez votre regard ailleurs, allez voir un professionnel. Par exemple en hypnose humaniste, EMDR, ou en thérapie de groupe ( PNL, ou psychodrame de Moréno)
Regardez mon pst " Urgent, c'est le tournant de ma vie ", vos y trouverez des informations sur ces propositions de soins, mais aussi vraiment susceptibles de vous aider à reprendre courage.
Ensuite, revenez ici m'en parler.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
survivant60000
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par survivant60000 »

Amelie A a écrit : 02 janv. 2021, 22:28 Qu’appelez-vous une vie normale ?

Et quel genre de psy êtes-vous allé voir ?
Bonjour,

Je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre.

Une vie normale pour moi, c'est une vie ordinaire je ne cherche pas à être très riche, très beau, à mener une vie éxubérante ou autre.

Pouvoir être en paix intérieurement pour vivre ma vie en acceptant tous les tracas de la vie. J'ai l'impression d'être maudit. Par exemple : combien de chance sur 1000 fallait-il pour qu'après tous ces mois d'isolement je tombe sur un collègue au comportement louche et pour que celui-ci me frôle derrière moi avec ou sans intention ?
survivant60000
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par survivant60000 »

Dubreuil a écrit : 02 janv. 2021, 22:30 -Abus sexuel que nous avons subis moi et mon meilleur ami par d'autres adolescents à l'époque
*** Qui le sait ? Et avez-vous porté plainte ?
Premier traumatisme sexuel

- Quelques mois après, un criminel qui trainait la ou j'habitais fonce sur moi avec sa voiture faisant mine de m'écraser (cet épisode m'a beaucoup marqué).
*** Second traumatisme psychique

La même année, pendant un examen j'ai rendu ma copie en oubliant de mettre mon nom. Quelqu'un d'autre a profité pour mettre son nom de famille.
*** Troisième traumatisme psychique

je décide de quitter mon pays pour venir en France
*** Quel est votre pays ?

- Cette année la, j'étais en classe, j'ai eu l'impression qu'un mec de ma promo s'est frotté a moi, depuis ça m'a obsédé, je ne suis pas sur de l'abus mais mon intuition me dit que ce fut un.

. Vous pourriez me dire : vas en trouver une autre.
*** Non, on ne quitte pas quelqu'un pour retrouver quelqu'un d'autre, on " se retrouve " d'abord soi-même, et on travaille sur son indépendance.

Au début de cette année j'ai enfin eu le boulot de mes de rêves, après tant d'années d'isolement, j'étais tellement content, mais très vite le bureau est devenu un cauchemar
*** Il faut travailler cela, sur " l'homosexualité ", et l'abus sexuel, lié aux premières expériences traumatiques, pour ne plus avoir peur et savoir réagir.

Je vois un psy, au début les séances étaient bonnes et productives, mais je suis un peu sceptique après les deux séances premièrement il a essayé de me faire relativiser les abus "c'est vrai c'est des abus, mais des abus mineurs" (personnellement je trouve ça inadmissible, un abus est un abus).
*** Vous avez raison.

Ensuite, la dernière séance (par téléphone) il semblait complètement désintéressé (faisant des choses en fond : bruit de robinet, bruit de choses en manipulations et ses "hum hum uhum").
*** Il faut de toute façon suivre toujours une thérapie " de visu ". Sinon le transfert ne peut pas être analysé correctement, ni le contre-transfert, et le climat émotionnel est tronqué.

Vous seul pouvez décider de l'issue de votre existence.
Pourtant, il me semble que pour avoir survécu à vos traumatismes passés, vous avez en vous une belle énergie qui demande surtout à être utilisée intelligemment et à bon escient.
Vous n'avez pas encore trouvé l'aide et le réconfort pouvant stimuler vos potentialités, mais avant d'abandonner, ressaisissez-vous, trouvez encore le courage de réviser vos croyances fatalistes, tournez votre regard ailleurs, allez voir un professionnel. Par exemple en hypnose humaniste, EMDR, ou en thérapie de groupe ( PNL, ou psychodrame de Moréno)
Regardez mon pst " Urgent, c'est le tournant de ma vie ", vos y trouverez des informations sur ces propositions de soins, mais aussi vraiment susceptibles de vous aider à reprendre courage.
Ensuite, revenez ici m'en parler.
Bonjour,
Merci d'avoir pris le temps de me répondre.

*** Qui le sait ? Et avez-vous porté plainte ?
Ma famille l'a su. ils n'ont pas déposé plainte, ça date de plusieurs années. Mon grand frère est parti les frapper en m'emmenant. cette histoire est revenue à moi vers mes 15 16 ans j'en ai parlé à mon ami qui était avec moi pour qu'on se venge, il m'a répondu que ce n'était pas notre genre de faire cela. Elle est revenue ensuite à moi en 2016, sans charge émotionnelle. La en rentrant si j'en croise un des deux (l'autre vie aussi hors du pays), je le tabasserai je vie en paix avec ça, si je le croise il paiera, quitte à ruiner ma carrière, tant que cela me donne la paix intérieure.

Pour le dépot de plainte, il n'a pas été fait à l'époque, dans le pays dans lequel je suis originaire, je suis quasi certain que la justice n'accueuillera même pas ma plainte plus de 15 ans après. Je n'en ressens pas le besoin, je me ferais justice moi même.


*** Non, on ne quitte pas quelqu'un pour retrouver quelqu'un d'autre, on " se retrouve " d'abord soi-même, et on travaille sur son indépendance.
J'avoue que votre phrase m'a fait écho, il est vrai que je me disais souvent que "je ne me reconnais plus" "je ne suis plus comme avant" sans forcément faire le lien.

*** Il faut travailler cela, sur " l'homosexualité ", et l'abus sexuel, lié aux premières expériences traumatiques, pour ne plus avoir peur et savoir réagir.

Sans ces suspicions au bureau, la vie serait déjà bien plus apaisée. Je ne sais plus quoi faire. Mon psychologue m'a dit que ça aurait pu être intentionnel comme non, que je ne peux pas faire de procès d'intention. Je me vois mal m'attaquer physiquement à la personne ou encore aller déposer plainte. Il n'empêche qu'il me rend mal à l'aise, et rien que le fait de le croiser dans une journée celle-ci est perdue et ma productivité saute. J'ai le choix de faire du télétravail mais je ne veux pas m'abandonner à cette facilité à me couper du monde.

***vous n'avez pas encore trouvé l'aide et le réconfort pouvant stimuler vos potentialités, mais avant d'abandonner, ressaisissez-vous, trouvez encore le courage de réviser vos croyances fatalistes, tournez votre regard ailleurs, allez voir un professionnel. Par exemple en hypnose humaniste, EMDR, ou en thérapie de groupe ( PNL, ou psychodrame de Moréno)

Justement d'après mes recherches j'avais vu que l'EMDR était la solution la plus adaptée. j'ai choisi donc un professionnel certifié dans la pratique par EMDR FRANCE mais je ne sais pas trop si mon psychologue me fait de l'EMDR il n'a jamais utilisé les mouvements oculaires pour l'instant (peut être à cause du confinement ou nous avons eu qu'une seule séance en présentiel) il me dit de fermer les yeux et de me visualiser mais il ne le fait pas à chaque séance pourtant lorsque nous faisons cela je ressors souvent plus apaisé.

Je ne demande qu'à vivre, je suis prêt à me battre sans relâche mais à chaque fois j'ai quelque chose qui me rappelle à la réalité. J'ai fait un travail acharné professionnellement et sur moi même pour sortir des mes pensées envahissantes et me concentrer pour travailler, j'étais très content de retrouver un bureau avec des collègues d'avoir un rythme à mes journées. J'ai passé 10 jours d'un rare apaisement et d'une rare joie. Et voilà que me tombe sur la tête cette nouvelle suspicion (fondée ou non je l'ignore).
Dubreuil
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par Dubreuil »

mais je ne sais pas trop si mon psychologue me fait de l'EMDR il n'a jamais utilisé les mouvements oculaires pour l'instant (peut être à cause du confinement ou nous avons eu qu'une seule séance en présentiel)
*** Où cela se passe-t-il ? Et comment ?
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par survivant60000 »

Dubreuil a écrit : 04 janv. 2021, 22:42 mais je ne sais pas trop si mon psychologue me fait de l'EMDR il n'a jamais utilisé les mouvements oculaires pour l'instant (peut être à cause du confinement ou nous avons eu qu'une seule séance en présentiel)
*** Où cela se passe-t-il ? Et comment ?
Merci pour votre réponse.


Une seule en cabinet : il me disait de fermer les yeux et d’imaginer quelqu’un qui me touche les bras ou me frôle derrière moi de manière charnelle en me demandant comment je réagirais. Justement et là nous avions une vision différente pour moi il fallait frapper la personne puisque je n’ai aucune preuve ou solidité pour la plainte. Pour lui il fallait juste recadrer la personne verbalement. Après tout le psychologue est un humain et les humains ont des avis et des attitudes différentes.

Les autres séances qui ont eu lieu au téléphone une seule fois nous avions fait des exercices de visualisations ( m’imaginer dans un endroit sécurisant puis imaginer la situation stressante (avec le collègue de travail que je soupçonne). Les autres séances c’était plus des discussions sur mes problèmes de couple ou autre sans exercice particulier.

Il n’y a jamais eu des exercices de mouvements oculaires ou tapotement ou autres.
Dubreuil
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par Dubreuil »

Une seule en cabinet : il me disait de fermer les yeux et d’imaginer quelqu’un qui me touche les bras ou me frôle derrière moi de manière charnelle en me demandant comment je réagirais.
*** C'est un malade !

Justement et là nous avions une vision différente pour moi il fallait frapper la personne puisque je n’ai aucune preuve ou solidité pour la plainte. Pour lui il fallait juste recadrer la personne verbalement. Après tout le psychologue est un humain et les humains ont des avis et des attitudes différentes.
*** Mais non, ce n'est pas cela la technique EMDR !
J'ai une attestation EMDR, c'est un charlatan !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
survivant60000
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Re: y'a t-il réellement un espoir ? si nous sommes réalistes : NON

Message par survivant60000 »

Merci pour vos conseils.

Je vais donc changer de praticien, malheureusement cela impliquera donc de revenir sur la description de mon problème ce qui est loin d’être une partie de plaisir, mais quand il faut il faut.

J’hésitais de toute manière après « le foutage de gueule » de la dernière fois, j’ai pourtant été patient notamment sur le manque de ponctualité.

je vous remercie encore une fois pour vos réponses, c’est loin d’être anodin, ça m’a aidé de parler ici.

J’espère qu’avec le temps je vais reprendre du plaisir à aller au bureau, je suis certain que si cela se passe bien tout en découlera notamment mon rapport à moi même à mon physique à ma confiance en moi.
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