Le kraken de mon subconscient

Forum mal dans sa peau, complexe
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InProgress
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Le kraken de mon subconscient

Message par InProgress »

bonjour à tous !

Je suis un homme et j'ai 23 ans.

Je suis actuellement dans un conflit psychologique et j'essaie de me reconstruire complètement.

Tout a commencé il y a 7 mois, je voulais arrêter de vivre, j'étais au fond du trou. Je ne sais pas comment j'ai fait pour me dire -> "je tente un dernier essai, je donne toute l'énergie qu'il me reste, au pire j'échoue, j'aurais vraiment 0 énergie et 0 espoir restant et le passage à l'acte pour mettre fin à ma vie sera plus simple, j'ai vraiment plus rien à perdre"

Mais j'ai réussi à capitaliser et à mener des petites actions quotidiennes qui m'ont transformées.

Je suis passé d'un état d'anxiété et de nervosité (que je ressens depuis mes 12 ans et qui s'est accentué énormément avec les années) à un état de dieu vivant. Je peux rester assis sans bouger, je comprends comment on peut rester sur place sans se gratter ou bouger, j'ai quasiment plus de pensées obsessives. Je suis beaucoup moins superactif et j'ai drastiquement réduit mes erreurs d'inattention. J'ai regagné une partie de mes sensations que j'avais durant mes jeunes années (12-18 ans). Je ressens à nouveau la vie. Je n'ai plus de brouillard mental et de problème pour me rappeler !

À 17 ans, j'étais déjà confronté depuis des années à de l'anxiété (diagnostiqué après coup par moi-même, mes parents ne croient pas vraiment aux problèmes psychologiques..), les insomnies (3 heures pour m'endormir, car mon cerveau voulait fantasmer de potentielles relations amoureuses ou il réfléchissait à ce qu'il voulait). J'avais également pour habitude de m'isoler et de jouer, enfermé chez moi, pendant de longues heures, aux jeux vidéos (5 h par jour, + ~25 heures par weekend). J'étais conscient que ce monde me rassurait et me donnait une illusion de vie sociale, je me sentais "en contrôle" et "important". Pendant cette période (de mes 7-11 ans à mes 20 ans), je tombais amoureux une fois par année environ, très fortement et intensément, je pouvais fantasmer des mois et des mois sur une fille qui connaissait à peine mon nom.. mais j'étais heureux en parallèle, je me suis toujours dit que si elle était heureuse, je serais heureux. Jusqu'à mes 16/17 ans je prenais sur moi, je contrais la frustration en me disant que je serais beau et que j'aurais une copine plus tard. J'ai fini par commencer à me dire que pour que les filles que j'aime soient heureuses, elles devaient être avec qqun de digne (qui en vaut la peine), et donc vu qu'on trouvait forcément mieux que moi (j'ai commencé à me dénigrer vers 16 ans), j'ai commencé à me dire que si je voulais qu'elles soient heureuses, je devais en tout cas pas espérer finir avec elles. Et c'est là où j'ai commencé à devenir fou dans ma tête, j'ai carrément acheter une toise médicale, je me mesurais matin et soir. Je faisais 1m86 et j'avais peur d'être ou de finir trop grand. Je mesurais bien trop souvent mon entre-jambe et j'étais devenu obsédé par mon front que je trouvais immonde. Je me suis répété jour après jour, pendant des années, à quel point je méritais ce qu'il m'arrivait et que je ne valais rien, en pleurant seul et triste le soir, frissonnant, parlant aux membres de mon corps pour me rassurer (ça paraît bizarre mais quand vous souffrez énormément ça aide de ce que j'ai ressenti, on se sent moins seul quand on considère un membre comme vivant, oreille, biceps, vous pouvez leur donner des petits noms..). Une vision du monde qui s'est déformée progressivement.

Je ne comprends pas pourquoi j'avais autant besoin d'amour. Ma vie était motivée par l'envie de donner et recevoir de l'amour. J'étais toujours heureux et rempli d'énergie jusqu'à mon déclin vers 18-20 ans. Je n'ai pas eu de traumatisme durant mon enfance. J'étais seulement un peu hyperactif, colérique (à cause des jeux vidéos) et peu attentif à l'école (scolarité moyenne globalement). Mon unique centre d'intérêt était de m'envoyer des shots de dopamine devant mes jeux pour me rassurer. Parfois je jouais et je regardais un film en même temps... je cherchais le plaisir où je pouvais le trouver. Surtout que la MODERATION dans certains domaines était ma plus grande FAIBLESSE.

En parallèle,
vers 17 ans, j'ai commencé à prendre des zolpidems (somnifères) de temps à autre, également des sirops pour la toux (avec une substance permettant de dormir) et des sédatifs. Je variais les molécules pour éviter l'addiction. J'ai fini par faire des mélanges avec de l'alcool. Mais j'ai vite contrôlé le processus quand j'ai vu qu'à partir de 3 zolpidems en 1 prise, potentiellenent vous en manger sans vous en rendre compte (amnésie partielle). Une fois j'en ai pris 4 et finalement j'en avais pris 10. Donc à nouveau, je faisais des cycles de molécule. J'ai commencé l'alcool à 18 ans (je n'avais jamais bu une seule goutte, ça allait contre mes valeurs, mais ces valeurs ont gentiment commencé à tomber car je me sentais pas aimer et n'ayant pas le mérite de l'être).
Le café à 20 ans (allant jusqu'à 1.5-2 litres de redbull quand je jouais chez un pote aux jeux vidéos). J'ai fait également 6 ans de fitness sans vraiment progresser, j'avais des problèmes de digestion à cause lactose et je vomissais violemment une fois par mois, mais je ne pouvais pas concevoir que le lait puisse être la cause, je me DEVAIS de prendre du muscle. Et pourtant je continuais d'exploser mon système nerveux 3 à 4 fois par semaine sans progrès. Je suis monté à 97kg à force de manger plus de 5000kcal par jour, mais avec que du gras. Au moins je suis obstiné et déterminé comme jamais. Je garde cet aspect dans ma tête pour avoir une mémoire positive de ces années.

J'ai commencé à mettre en place un plan pour me faire opérer en belgique pour me faire implanter des cheveux en greffe fue pour réduire la taille de mon front un peu bombé. Il fait 6 cm j'étais clairement dans l'abus, j'étais devenu fou je pense. Heureusement la vie a fait que je ne suis pas allé sur place de justesse.


MON COMBAT ACTUEL

je me suis guéri, en grande partie, tout seul, grâce à une force venue de nulle part, je remercie l'univers pour cela. J'ai vaincu toutes mes addictions, j'ai beaucoup moins d'insomnies et je suis libre de toutes substances ou mauvaises habitudes. J'ai une hygiène de vie et une santé mentale (de surface) de champion. Je suis hyper productif et j'ai découvert des sensations que je n'avais jamais ressenti (sérénité, tranquillité, petite confiance en soi, petite estime de soi, en progrès !). Je retrouve ma testostérone et mon énergie, je progresse enfin au fitness ! (avec le même entraînement) je deviens plus-que-parfait à mes yeux. Je fais 78 kg sec et plus qu'esthétique. La perception que j'ai de moi-même et du monde devient magnifique. Mes routines journalières sont solides (méditation, guitare !, journal de gratitude !!!!, beaucoup de lecture !!!!). Je travaille ma mémoire, mon bonheur et la connaissance de mes émotions en parallèle. Je mets en place également un système de valeur (à prioriser puis à cultiver). Et c'est juste une partie de toutes les actions que j'entreprends au quotidien. Je cours 3-4x par semaine. Tout devient plaisir ! Mon niveau en anglais a explosé également, je viens à me demander si la confiance en soi n'est pas ce qui m'a le plus manqué dans toute ma vie et que je découvre l'arme ultime de la vie. Je hallucine de jour en jour. Pour la première dans ma vie, je cultive autre chose que les jeux vidéos (malgré mes bonnes notes à l'école, pour vous dire, vers 15-18 ans, je ne pouvais pas situer le canada sur une carte, ni vous dire la capitale du canada, oui j'en ai eu des humiliations avec ma culture générale de 0, elle a un peu évolué, mais là depuis 3 mois elle explose, je vis ma première jeunesse j'ai l'impression d'avoir 9 ans et de découvrir le monde).


MAIS ALORS POURQUOI ?

Vous allez donc me demander pourquoi je suis ici aujourd'hui à vous parler sur ce forum ? on pourrait croire que j'ai besoin d'en parler, très certainement, mais pour cela j'attendrai de voir un psychologue dans les prochains mois (c'est prévu). Mais aujourd'hui je suis ici pour le combat ultime de ma vie, la bataille finale contre le kraken enfoui dans mon subconscient. J'ai besoin d'aide, pour ne pas replonger, d'une compréhension psychologique du problème ou d'astuces temporaires. Je m'aide déjà d'un livre ("You are not your brain" expliquant comment se libérer des messages trompeurs de votre cerveau) et de techniques de visualisation pour ne pas céder à mes envies destructrices (je m'imagine comme un spartiate sur un champ de bataille, l'épée symbolise 2 livres que je possède, un sur l'amour de soi, l'autre est le livre dont je viens de vous parler. le bouclier est 2 stratégies que j'ai pour s'échapper avant de tomber dans le comportement non désiré). *Je me dois de m'auto-conditionner pour mener la guerre au niveau de mon subconscient, vous êtes croyant ou vous ne l'êtes pas, je dois injecter des socles solides dans mon inconscient pour combattre la bête.*



Mon analyse: ayant été habitué aux rejets de la gente féminine et à la frustration, appuyé par mes propos intenses et soutenus tenus à mon égard, haine de soi, se dire que l'on mérite ce qu'il nous arrive, etc.
Mon cerveau a dû se convaincre de ça et par une formule magique, associé un fetish (qui à la base n'était peut-être pas induit par le porno, ça j'en sais rien) avec un besoin psychologique qui a été tourmenté par ma situation et la vision que j'en avais (amplificateur gigantesque), pour donner lieu à un sentiment de soulagement et répondre d'une manière trompeuse à ce conflit psychique intérieur ambiant.
Ma frustration accumulée dans ma solitude s'est certainement ensuite transformée en fetish -> cage de chasteté, déni, se faire exciter volontairement par une femme puis n'avoir le droit à aucune stimulation sexuelle, "cuckholding", "bbc", "sissy" "sissy hypnose",
c'est un désir sans limite pour ma part, jusqu'à être complétement soumis, sodomisé h24, hypnotisé h24, féminisé au possible, etc. (dans l'imaginaire, le fantasme et la pulsion, je n'ai réalisé que 5% de cela, sans dépasser les frontières dangereuses, mais c'est un combat intense pour ne pas aller plus loin, quelque chose que vous ne voulez pas au quotidien je vous l'assure, la moindre faiblesse vous enfonce un cran plus bas)

Mon manque de cette partie féminine que j'avais envie (je tombais amoureux de filles, j'étais attiré par cette tendresse et cette féminité j'imagine). Ne l'ayant jamais eu j'ai dû la transporter dans un autre fetish -> feminisation (tu ne peux pas avoir la fille, il te reste qu'une option donc, tu deviens la fille, tu ne peux pas être avec cette partie féminine, donc tu deviens cette partie féminine) devenir une fille donc

Mon envie finale me dit -> porte une cage de chasteté avec un faux vagin par dessus, porte des faux seins (bien ronds) sous un crop top qui montre bien tes formes, moule bien tes fesses, porte une perruque, agis le plus possible comme une fille, ressemble le plus possible à une fille, orgasme seulement comme une fille en te faisant pénétrer, sois le plus dans la frustration, regarde une fille faire l'amour à d'autre gars, ensuite mange les restes et fais-toi soumettre au possible.
Croyez-moi, je me couperai la main en échange de la suppression de ces horreurs. Goûtez à cet enfer qui peut s'introduire dans votre cerveau.
FEMINISATION ET FRUSTRATION sont des points clés à travailler. je suis obligé de faire ce travail pour m'en sortir.. je vous fais pas une éloge de ma vie.. je sépare juste tout ça de qui je suis pour pas devenir fou.. c'est vraiment des pulsions qui vous attaquent comme si vous creviez de faim.. j'ai résisté toutes ces années pour ne pas dépasser des limites dangereuses (j'étais en plus en dépression et je m'envoyais des milliers de vidéos porno par semaine de 18 à 23 ans). Aujourd'hui j'ai les armes pour lutter, je vais en faire qu'une bouchée.


C'est simplement une de mes hypothèses. Tout ce que je sais c'est que quand je me livre à quoi que ce soit en rapport avec mes désirs trompeurs, je procrastine le reste et je fuis la réalité en quelque sorte, ça m'offre un soulagement mais en échange je deviens bancal. Cela doit être en lien direct avec le sentiment d'insécurité/sécurité.
Le fetish me dit "je t'offre un sentiment de sécurité, la vie est trop dure, viens ici on est bien !", mais c'est tout l'inverse, ça insinue que la vie est désagréable alors qu'est c'est stimulant et c'est ce qui fait qu'on se sent vivant (quand on affronte sa vie). On se livrant totalement à mon fetish je contre-balance, compense et donc développe en réalité un sentiment d'insécurité profond et non l'inverse..


Mon combat: Mes pulsions destructices. Mes envies sexuelles déviantes associées à un besoin psychologique négligé. Tout a commencé vers 12-13 ans il me semble. Ou peut-être déjà à 10 ans, je me rappelle d'un déclic, quelque chose m'a perturbé avec un film nommé wallas & gromit (je suis pas sûr que c'était dans ce film) ou chicken run. J'ai de la peine à me rappeler mais je crois qu'une scène avec des poulets qui sont emballés à la chaine et mis dans des couches-culottes m'a fait quelque chose mentalement (je me force d'aller rechercher tous mes déclics même si ça peut faire peur..). Le fetish pour les habits féminins ou quelque chose de similaire peut donc être potentiellement inné (ce qui rendrait encore plus dangereux le conditionnement pornographique qui a suivi).
J'ai dû commencer à me masturber vers 10 ans, Je ne sais plus exactement si j'ai commencé le porno avant ou après mon envie de porter des sous-vêtements féminin. Puis vers 12 ans, la pornograhie. Grâce au porno, j'ai vite découvert et je suis vite passé sur des contenus féminisants (catégorie "sissy" donc féminisation pendant 2 ou 3 ans et seulement après "cage de chasteté" donc la frustration). Je n'ai pas envie d'aller chercher pendant de longues heures dans mes souvenirs sexuels (à cause de mon combat actuel, je suis à 77 jours d'abstinence sans masturbation, porno et orgasme. Je vais éviter de rafraîchir des souvenirs oubliés par millier).
Bref dans tous les cas, vers 12-13 ans, j'étais déjà en compagnie de flux pornographiques rentrant et d'envie de porter des sous-vêtements féminins. J'ai commencé avec ceux de ma mère. Ça me répugnait donc j'ai vite switché pour des sous-vêtements de filles que je connaissais. En grandissant, j'ai pris l'habitude de voler quelques habits de temps en temps chez les filles que je connaissais. Chez celles qui n'étaient pas organisées et juste quelques habits pour que ça passe pour de simples pertes ou oublis. Je me pardonnais en disant qu'elles avaient droit à des relations amoureuses, et que moi j'étais seul et que j'avais le droit à me petite part de bonheur à travers cela, je me disais que je faisais aucun mal de toute manière.. Bon je vous rassure toute suite, j'ai continué avec cette démarche et j'ai également acheté des habits en lignes mais c'était le pire que j'ai fait (voler des habits). Les habits portés par les filles que je connaissais avec un impact beaucoup plus grand que ceux achetés en lignes. Un impact + féminisant.
Bon je vais accélérer, je suis un jour tombé sur une vidéo porno où un trans se mettait sur un poteau pour se faire... bon vous voyez. De là est arrivé mon envie de l'anal. Mais c'est surtout l'envie de se faire pénétrer par une femme portant un "objet sexuel permettant de pénétrer" ou de me faire forcer par une femme de faire des choses avec un homme. Heureusement cela n'est rester qu'un fantasme et je ne suis jamais passé à l'acte ! j'ai essayé à quelques reprises de m'enfoncer certaines choses. À part le sentiment de me faire féminiser et dominer qui m'excite énormément, je déteste la sensation de pénétration et ne suit pas du tout excité par cette dernière (je trouve ça très désagréable). Certains me diront que je n'ai pas assez essayé ? je n'ai vraiment pas envie d'essayer + sachant où ce délire me mène..

L'anal, la feminisation (sissy) et la frustration (cage de chasteté, cuckholding) sont arrivés après le porno, tout était lié à la féminisation et la frustration, tout est arrivé en masse. Forcément.. quand vous vous tapez des heures de pornographie.. votre cerveau demande plus de stimulation.. comme un alcoolique qui augmente la dose... bah vous vous pouvez augmenter la dose mais aussi l'INTENSITÉ. Ma dopamine ne réagissant plus de la même manière aux contenus habituels, l'ascension a commencé rapidement ! Connaissant mes prédispositions à la modération.. vous voyez venir l'escalade ? À 15 ans, j'ai commencé à me masturber plus que simplement le soir en rentrant des cours, j'ai commencé à le faire aux toilettes durant mon apprentissage. Le matin au réveil, à 10h au boulot aux toilettes, à 12h aux toilettes, à 15h à la pause, à 18h en rentrant et 1-2 fois dans la soirée. À 20 ans j'ai drastiquement augmenté, je suis passé de 5-7 sessions (une session = de 10 à 50 minutes) à 10-15-20 sessions (une session = 5 minutes à 2-3h). Parfois je devais arrêter à cause du frottement. Quand vous avez des ouvertures et vous saignez, vous pouvez encore le faire 1-2 fois mais ça devient vite horrible. Vous devez réduire temporairement 1 jour ou deux. RÉDUIRE ! Je ne me rappelle pas avoir arrêter plus de 1 ou 2 jours en 5 ans. Je me masturbe depuis 10 ans en partenariat avec du porno. Pour combler mon besoin sexuel et psychologique et gérer le stress. Sachant que je n'ai jamais eu de copine et de relations sexuelles donc mon cerveau s'est branché d'une certaine manière vraiment pas naturelle.


MA STRATÉGIE ACTUELLE

J'ai arrêté le prono, la masturbation et donc l'orgasme depuis 78 jours (aujourd'hui à 12h ça fait 78j.)
Je suis sorti d'un état de zombie profond, sans aucune sensation à une vie remplie de sens. J'ai l'impression de vivre un film. Je vous assure c'est indescriptible.
J'ai l'impression d'avoir vécu les 2 mois et demi les plus longs et les plus intenses de ma vie. Mon cerveau n'est plus complètement embrouillé, je peux réfléchir clairement et me sentir pleinement.
Mais avant, j'avais des palpitations énormes, sueurs et tremblements au début de mon arrêt. Aujourd'hui je suis enfin capable d'avoir le contrôle physique ! Mais le contrôle psychologique est bien plus profond et il mérite une attention toute particulière. Je prévois de voir un psy, mais dans l'attente je prends tout ce qui est bon à prendre ! C'est un combat énorme au jour le jour, chaque action est crucial.

À chaque pulsion entrante, je m'imagine étant le spartiate avec un pied à terre sur le champ de bataille, je tiens mon bouclier et je fais des calculs mentaux. Je me répète en même temps "si tu t'y livres, tu acceptes la frustration et le fait que tu n'es pas assez bien, Tu mérites une copine autant que n'importe qui et tu es quelqu'un d'estimable ! Si tu te livres à la feminisation, tu acceptes d'abandonner tout espoir de toucher un jour cette part féminine chez un partenaire féminin. Tu es aimable, je t'aime et tu mérites cet amour ! Si tu t'y livres tu acceptes cet Ersatz de la sécurité qui ne développe en réalité que ton sentiment d'insécurité ! Reste fort, crois-en toi, affronte la vie et les challenges avec envie et c'est comme ça que tu développes ton sentiment de sécurité, bats-toi et ne t'échappe pas!" Mon bouclier

Ensuite je me relève et je lis un peu (livre sur comment apprendre à s'aimer et à gérer correctement ses émotions) et mon autre livre pour réussir à ne pas répondre aux messages trompeurs du cerveau. Mon épée



Voilà pour mon cas, un peu mélangé, sans réel fil directeur, mais j'espère que cela suffira à quelqu'un pour trouver une clé, un exercice, une prise de conscience ou une astuce temporaire pour me permettre d'éviter de rechuter le temps que je rencontre mon psy, le combat actuel est très intense et à la frontière de m'en sortir ou de replonger (je sors tout juste de dépression, que j'ai traité seul). Merci d'avance pour votre aide ! Je veux bien verser 100 chf (92 euro) à celui qui me fournira un conseil utile.
Minijeune
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Re: Le kraken de mon subconscient

Message par Minijeune »

Hummm...
Comment dire. Je ne suis ni psychologue, ni psychiatre... mais je crois que vous devriez aller consulter, pour pouvoir parler de tout ça avec quelqu'un qui pourra évaluer votre état mental, ou du moins, vous aider à faire le tri dans tout ça...

La longueur de votre message, vos pensées qui semblent aller dans tous les sens, votre sentiment d'avoir quasiment des supers pouvoirs... me font penser à quelqu'un qui pourrait être en espèce d'hypomanie... mais encore là, je ne suis pas une professionnelle et peut-être que je me trompe. Mais à la première lecture, un peu en diagonale pour dire vrai parce que c'était super chargé... je me suis dit que ça semblait aller super vite dans votre tête... et qu'à plusieurs reprises, vous semblez parler d'idées de grandeur, ou presque.

Vous parlez aussi d'une alternance entre des moments plus down... et plus high... c'est pour ça que je me questionnais à savoir si ça ne pouvait pas être des symptômes reliés à une bipolarité... :?:
InProgress
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Re: Le kraken de mon subconscient

Message par InProgress »

Je ne pensais être confronté à un tel obstacle durant ma convalescence psychologique. Je viens de prendre rendez-vous pour la semaine prochaine avec un sexologue de la région.

"Mes idées qui vont dans tous les sens"

Imaginez un individu essayant de lutter contre une addiction profondément ancrée en elle depuis des années, elle se trouve dans un état de lutte permenante (prenons l'exemple d'un addict à l'héroïne)

Concernant la bipolarité, je pense que cela est dû à ma convalescence (il y a des milliers d'états différents entre la dépression et la non-dépression / bonheur selon moi), je navigue entre ces états. C'est très éprouvant et très émotionnel quand vous essayez de vaincre une addiciton sévère.

Et pour ce qui est des pensées de grandeur, comme je le dis dans mon texte, je me dois de m'auto-conditionner. Je le fais volontairement. Comme un ex-drogué qui se convaincrait que toute action qui l'amènerait à se rapprocher de la drogue le tuerait (création d'une croyance dans la tête). Alors qu'un verre d'alcool ne lui ferai rien dans la réalité des choses.. dans sa tête et sa situation c'est tout autre chose, il doit se persuader que l'alcool c'est le diable ou qu'il deviendra un autre homme si il ne touche pas à ce verre ! Cela lui donnera en permanence la motivation nécessaire de ne pas toucher à un verre qui pourrait le conduire à une mauvaise habitude (qui a un impact sur le fonctionnement physique du cerveau et qui entraverait la guérison) et qui potentiellement aurait une chance de le ramener à son ancienne situation. N'ayant pas eu l'appui d'un expert dans le domaine, je me conditionne pour éviter toutes actes nocifs qui me ferait revenir à mes anciennes habitudes liées à mes addictions.

Je lis beaucoup sur la pensée maîtrisée et les croyances limitantes. J'utilise les outils que j'ai sous la main et mon imagination pour créer des méthodes/processus afin de contrer mes pulsions destructrices incontrôlables.

Si je ne me bats pas et je me relaisse aller. J'imagine que je n'aurais plus ce "up" et "down". Comme lors d'un sevrage. Si vous reprenez une dose de votre drogue ou addiction, les symptômes de sevrage s'en vont. Je vous invite à lire les potentielles conséquences d'un abus de pornographie sur le long terme. Depuis que je suis ce qui est dit sur le sujet et tente de soigner mon cerveau par des méthodes de psychologies positives (psychologie narrative également), d'optimisme, de pensées contrôlées, d'abstinence temporaire à la pornographie et la masturbation (et de tout contenu sexuel) et de changement de croyances (ho opono pono et autre), je me sens pour la première fois revivre depuis des années. Je découvre le bonheur, la sérénité et une sensation de satisfaction spontanée. Je vois ma vie, mes relations proches et ma dynamique quotidienne changer drastiquement positivement. Je me confronte dès lors à la vie ! J'arrête de fuir ! Mais je viens de tomber face à face avec un ancien démon qui est justement ce conflit psychologique profond.




Tout coïncide, je ne voulais plus vivre, ma sens n'avait plus de sens. Lors d'une dernière tentative, j'ai mis en place beaucoup d'habitudes pour essayer une dernière fois sortir de crette dépression. Ce qui m'a réellement permis d'accélérer le processus a été l'arrêt de la pornographie et de la masturbation en excès. Je ne l'utilise plus pour compenser mon excès de stress et de peur face à la vie. Je ne l'utilise plus pour compenser mes manques et vides dans ma vide. Mes troubles de l'attention ont drastiquement diminué et je me sens revivre. Je retrouve un sens aux choses. Le plus important c'est que ça marche. Je me dois encore de mettre au clair "le pourquoi du comment" qui peut véritablement être l'explication que j'avance ou au contraire tout autre chose ! Ce qui voudrait dit que mon explication était fausse, malgré le fait que le résultat soit positif !


Attention ! Il reste possible que je sois complètement conditionné par les contenus que j'ai lu concernant les impacts de la pornographie et les méthodes que j'utilise pour me soigner. Cela peut relever d'un effet placebo ou d'un changement de perception qui font que je me sens mieux en partie. Je ne suis pas en mesure de fournir une analyse totalement objective de ma personne par simple logique (on ne peut être objectif sur soi même).

Je vous remercie pour les pistes que vous venez de me fournir ! je vais les intégrer dans mon carnet d'analyse et essayer d'y voir plus clair.
InProgress
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Re: Le kraken de mon subconscient

Message par InProgress »

Tout coïncide, je ne voulais plus vivre, ma vie n'avait plus de sens. Lors d'une dernière tentative, j'ai mis en place beaucoup d'habitudes pour essayer une dernière fois de sortir de cette dépression. Ce qui m'a réellement permis d'accélérer le processus a été l'arrêt de la pornographie et de la masturbation en excès. Je ne l'utilise plus pour compenser mon excès de stress et de peur face à la vie. Je ne l'utilise plus pour compenser mes manques et vides dans ma vie. Mes troubles de l'attention ont drastiquement diminué et je me sens revivre. Je retrouve un sens aux choses.
Le plus important c'est que ça marche. Mis à part que je me retrouve face à ce fameux gros conflit qui a une grosse main prise sur mon mental. . Je cherche donc des solutions pour ce problème, je suis satisfait du reste de ma vie et tout ce qui la comporte excepté ce conflit qui me torture ! Pour la simple et bonne raison que cette pulsion a une énorme emprise sur mon esprit.

Je me dois encore de mettre au clair "le pourquoi du comment" qui peut véritablement être l'explication que j'avance ou au contraire tout autre chose ! Mon explication peut être fausse, dans tous les cas le résultat est positif !
InProgress
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Re: Le kraken de mon subconscient

Message par InProgress »

Et on pourrait presque penser que je suis devenu naïf au possible. Cela me permet d'intégrer des informations beaucoup plus facilement dans mon cerveau et lutter plus efficacement. Comme un enfant ouvert au monde lors de ses jeunes années. Cela implique forcément un risque mais il en vaut clairement la peine à mes yeux. Je réajusterai le tir par la suite. Dès que j'aurai vaincu ce "démon".

Ps: je me permets d'écrire en quantité sur cette page, je remettrai mes interventions ci-dessus à mon psychologue pour lui faire lire. Tel un journal d'analyse secondaire ou auxiliaire.
Minijeune
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Re: Le kraken de mon subconscient

Message par Minijeune »

Si vous avez un psychologue...
Pourquoi venir ici en demandant des conseils et en proposant de l'argent en retour?!
InProgress
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Re: Le kraken de mon subconscient

Message par InProgress »

je ne voulais importuner personne, j'utiliserai ces données pour ma première sèance..

je sors d'un état dépressif profond, d'une vie qui avait un tout autre aspect. Mon besoin d'aide me pousse à aller consulter un psychologue malgré des tarifs très élevés (si vous additionnez les séances et que vous avez une franchise d'assurance de 2500chf). Et surtout quand vous êtes étudiant. J'ai des parents qui n'ont jamais cru aux problèmes psychologies et aux psy. Vous comprenez pourquoi je n'ai jamais consulté. Je suis de jours en jours dans de nouvelles démarches pour guérir.

Au moment où j'ai écrit ce poste je n'avais pas l'intention de prendre rendez-vous et consulter à plusieurs reprises un psy. Mais dès lors que j'ai écrit tout cela et que j'ai réalisé à quel point ça me bloquait. Je n'ai que le choix d'emprunter de l'argent pour aller consulter. Je ne cherche pas à être malhonnête ou quoi que ce soit. J'essaye de m'en sortir et je suis complètement perdu par rapport à la méthode à utiliser. Ma démarche est complètement positive et orientée solution.

Vous pouvez passer votre chemin si vous estimez que mon post est inutile et que je tiens des propos ridicules. Je vous remercie tout de même pour vos interventions !
InProgress
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Re: Le kraken de mon subconscient

Message par InProgress »

j'ai simplement ouvert mon esprit à 200% et mis de côté mon égo pour être orienté solution à 100%

Je ne vante pas la pertinence de mes propos, de mes initiatives ou de mes tentatives. Je n'ai pas encore de psy actuellement. J'ai envoyé un message cet après-midi après avoir reçu votre premier feed-back et j'ai reçu une réponse aujourd'hui pour être mis en contact avec un de ses collègues.

C'est comme demander à un dépressif pourquoi il a fait comme ça et a pris telles décisions. Sauf que lui il a pas encore pris la décision de vouloir se guérir et se soigner.

Et même si ce poste fait seulement office de soulagement pour ma conscience ? c'est un bon début même si je reçois aucun feedback ou conseil utile.

J'ai l'impression que mon post ou mes réponses vous déplaisent, je vous laisse me signaler si c'est si impertinent que cela.
Minijeune
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Re: Le kraken de mon subconscient

Message par Minijeune »

Lire votre histoire ne m'a fait ni chaud ni froid.
Pas que je suis insensible à la souffrance des autres... c'est juste que ce n'est pas mon histoire, ou un semblant de mon histoire... donc, je n'ai pas grand chose à dire là-dessus... je ne suis pas formée non plus pour vous donner des conseils.

Je peux juste interpréter selon ce que je connais...
Ça fait des années que j'écris sur ce forum, et je sais que lorsqu'on a un therapeute, le mieux est de converger nos pensées ou réflexions dans ce sens... c'est pour cette raison que je paraissais surprise.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Le kraken de mon subconscient

Message par Dubreuil »

Pour ma part, je pense que le mieux est d'attendre votre rendez-vous avec le psy.
Vos posts sont foisonnants de " liens " qui lui seront très utiles pour vous accompagner dans votre questionnement.
Si vous souhaitez rentrer en thérapie, je me permets donc juste cette mise en garde :
Le travail thérapeutique entrepris avec un psy demande que le patient s'attache à ce qui s'est dit et ce que le thérapeute lui a renvoyé.
Etre tenté d'aller exposer sa problématique sur un forum risque d'émousser la qualité de la thérapie, de noyer justement le processus de compréhension. La multiplicité des réponses éloigne la réponse de la personne elle-même.
L'éthique d'un thérapeute demande ainsi de respecter la qualité du travail effectué par son confrère et de respecter son patient, en ajoutant rien de plus de ce qu'il appréhende, afin de ne pas perturber le lien avec des réponses " arrivant trop vite ", parce que pas encore réfléchies.
Le risque des propositions d'interprétation psy sur le net, c'est de dépasser l'entendement du patient et nuire à son propre cheminement, qui lui est indispensable pour justement se dégager de sa souffrance et de ses problèmes.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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